(355) Lo straniero (L'Étranger) 1967 VOSTFR. Edward. Edward aux mains d'argent. Tim Burton. Les mains d'un maître «Faire un film, c'est comme concocter un bouillon de sorcier» -Tim Burton Un certain nombre de cinéphiles s'accorde à dire qu'il existe de moins en moins de grands visionnaires dans cette fin de siècle.
Edward aux mains d'argent. Tim Burton. Il était une fois un jeune homme avec des ciseaux à la place des mains, qui s'appelait Edward.
Il vivait seul dans un château coupé du reste du monde. Un beau jour, Peg Boggs, une représentante en produits cosmétiques, découvre le jeune homme et l'invite à vivre dans son foyer. Après le succès de Batman, Tim Burton décide de mettre en chantier un film plus personnel avec beaucoup moins de moyens, un conte de fée moderne sur un jeune garçon différent qui a des ciseaux à la place des mains.
La Warner Bros est peu emballée par le projet si bien que Tim Burton se tourne vers la Fox pour la production. Il travaille sur le script avec la jeune scénariste Caroline Thompson et après avoir rencontré tous les jeunes acteurs du pays dont Tom Cruise, il confie à Johnny Depp, le premier rôle du film, celui d'Edward aux Mains d'argent. Elephant. Gus Van Sant. Objectif Cinéma : Elephant de Gus Van Sant Festival de Cannes - Palme d’Or.
Au loin les lumières de Hans-Chistian Schmid, Elephant, de Gus Van Sant (Point de vue) Objectif cinéma : Elephant de Gus Van Sant - Esthétique du chaos. Elephant. Gus Van Sant. GUS VAN SANT ET LE MINOTAURE par Alexandre Tylski Le dernier film de Gus Van Sant a reçu la Palme d'Or et le Prix de la Mise en Scène à Cannes 2003 ainsi que le Prix Pédagogique de l'Education Nationale Française, ce qui ne plaira pas à tout le monde.* Voici notre analyse du film ELEPHANT.
ELEPHANT de Gus Van Sant n'est pas un film qui "dénonce" (par ailleurs limite de cinéaste du pourtant passionnant Michael Moore - même s'il en questionne sans cesse les rouages et dangers). Le terme " dénoncer " est employé à tort et à travers par les médias. Elephant Man. David Lynch. Premier véritable succès populaire de David Lynch, « Elephant Man » séduit les foules par sa simplicité formelle, son noir et blanc sublime, et l’histoire touchante développée autour de ce « monstre de foire » qui souffre de sa condition inhumaine.
Bref, la monstruosité se trouve dans le regard de l’autre et Lynch construit un manifeste intelligent sur la cruauté, la pitié et le voyeurisme cousu dans le tissu sensible d’une aude à la tolérance. Référence nette au « Freaks » de Tod Browning, « Elephant Man » nous plonge également dans une ambiance étrange, aux portes de l’atmosphère des films muets et aux antipodes du film hollywoodien classique. C’est le côté obscur du film, érigé par l’esprit tortueux de Lynch dans un exercice de style parfois risqué sur l’élaboration d’un univers de jeux d’ombres menaçantes et de musique stridente à souhait. Dossier Steven Spielberg - Emblème - Empire of the sun. Les Enfants du siècle. Diane Kurys.
Le couple Georges Sand-Alfred de Musset, romantiques nés, écrivains de leur temps, est l'une des unions les plus fascinantes de la littérature.
Entretien avec un vampire. Neil Jordan. Et au milieu coule une rivière. Robert Redford. L'Eternité et un jour. Theo Angelopoulos. Etre et avoir. Nicolas Philibert. L'Exorciste. William Friedkin. L'Exorciste. William Friedkin. A l'heure postmoderne où nous avons cette cruelle impression que tout a été dit et tout à été fait, le cinéma ne cesse de revenir vers le passé, son passé, reprenant les formes et conventions d'hier en une série de pastiches ou de «remakes» arrivant parfois à des résultats étonnants, parfois à de lamentables échecs et plagiats dont la finalité ne semble servir qu'à vider les poches des fanatiques du genre, se complaisant dans un passé dont ils craignent de quitter le confort.
On pense alors au cinéma d'horreur. Mais Craven et Van Sant ne sont pas seuls puisque 27 ans après la sortie de l'oeuvre d'origine, la Warner effectue une opération de marketing et de recommercialisation inégalée depuis la relance de la première série STAR WARS, il y a de cela quelques années. Eyes Wide Shut. Stanley Kubrick. L'affiche, déjà, ne laisse pas d'étonner : sous le titre, un couple s'embrasse ou plutôt semble s'embrasser - après tout, leurs lèvres se touchent à peine.
Eyes Wide Shut. Stanley Kubrick. Un film très attendu n’est pas forcément décevant.
Tout dépend de notre comportement face à l’œuvre d'art qu'on ne doit pas confondre avec un produit de consommation rapide, à notre époque où l’urgence nous pousse dans les derniers retranchements de nos préjugés. Non, aller voir un film, un tableau, ou encore ouvrir un livre et écouter de la musique, c’est s’abandonner. S’oublier pour mieux revenir à soi ; et le moi aura imperceptiblement changé, c'est la seule chose dont on peut être sûr avant. L'ère du soupçon empêche parfois cet abandon, et la seule urgence, de nos jours, est d’entrer dans une nouvelle ère. Le film de Stanley Kubrick nous en montre la direction, qui est d’autant plus claire que le titre nous dit ironiquement d’y aller aveuglément. Eyes Wide Shut. Stanley Kubrick. Trois ans après sa mort, que conserve-t-on de Stanley Kubrick ?
Eyes Wide Shut. Stanley Kubrick. En raison de sa mort brutale survenue en mars 1999, Eyes Wide Shut sera donc le dernier film de Stanley Kubrick.
Eyes Wide Shut. Stanley Kubrick. Pour mettre en scène l'une des thématiques de son film - l'identité - Kubrick oblige son héros, Bill, à naviguer entre trois univers : le connu, l'inconnu et le reconnu. Eyes Wide Shut. Stanley Kubrick. The Gendering of Representation On Stanley Kubrick’s Eyes Wide Shut Bruno Cornellier Concordia University “And when the woman saw that the tree was good for food, and that it was a delight to the eyes, and that the tree was to be desired to make one wise, she took of the fruit thereof and did eat; and she gave also unto her husband with her, and did eat. […] Unto the woman God said, ‘I will greatly multiply thy sorrow and thy conception: in sorrow thou shalt bring forth children; and thy desire shall be to thy husband and he shall rule over thee’ ” - Genesis, as quoted in John Berger, p.47-48.