Petite déconstruction des controverses sur la violence des jeux vidéo. Dans une tribune au « Monde », le psychologue clinicien Thomas Gaon dénonce l’opportunisme des discours contre les jeux vidéo de guerre.
Dans Le Monde du 22 décembre 2015 est parue une énième tribune dédiée à l’incitation à la violence par les contenus des œuvres de fiction et en particulier des jeux vidéo de guerre. Soit un exemple de plus des discours de causalité qui tentent de circonscrire l’effroi d’un drame dont l’ampleur le dispute à l’incompréhension par l’accusation des loisirs médiatiques. Lorsqu’il manque toute expertise en la matière, l’opportunisme de ces discours n’a souvent d’égal que leur faiblesse argumentaire, qu’ils soient produits sous le coup de l’émotion ou par de mesquins calculs politiques faisant passer la régulation d’un loisir populaire pour de la lutte antiterroriste (ainsi Nicolas Sarkozy évoquant la « violence inouïe », Le Monde du 2 décembre 2015).
Croyance populaire La carrière professionnelle ou l’expérience personnelle et privée ne sont jamais fortuites. Quelques serious games pour apprendre à coder. Apprendre à coder est une tâche loin d’être aisée.
Depuis quelques temps, quelques serious games sont proposés afin d’initier à des technologies de développement. Petit tour d’horizon. Avant de commencer, nous vous invitons à consulter nos précédents articles (vraiment géniaux) sur les jeux utilisés pour apprendre à coder Algo-Bot et les robots Play-I, car nous n’en parlerons pas ici (ce serait trop facile !). Pour apprendre le Javascript Untrusted est un jeu au design plus que minimaliste en ASCII et proche du célèbre Rogue. Si vous n’avez aucune base, il serait alors intéressant d’aller jeter un œil à CodeCombat, un autre serious game pour apprendre la programmation Javascript. Doté de graphismes plaisants et colorés, CodeCombat propose également un mode multijoueurs pour venir filer un coup de main au joueur bloqué.
Découvrir les intelligences artificielles Clément Kolodziejczak Les derniers articles par Clément Kolodziejczak (tout voir) Vers une reconnaissance du jeu vidéo comme patrimoine culturel Mario Bros, Lara Croft, Rayman, les jeux vidéo font partie intégrante de notre mémoire collective au même titre qu'Indiana Jones ou Batman.
Leur histoire comme leur commémoration intéresse les musées. Dernière en date, l'exposition Jeu Vidéo à La Cité des sciences et de l'industrie, hommage au "retrogaming" est ouverte jusqu'au 24 août 2014. Le jeu vidéo intéresse les musées La première exposition qui lui fut dédiée s'est tenue à Londres en 2002, accueillant plus d'un million de visiteurs en cinq mois. Depuis les initiatives se sont multipliées, citons Game Story en 2011 en France, projet soutenu par le Ministère de la culture, au Grand Palais (57 000 visiteurs). Plusieurs facteurs peuvent expliquer cet engouement: la vague du "rétrogaming" nourrie dès les années 1970, la nostalgie des gamers quadragénaires, la mode du "vintage" qui touche d'autres secteurs comme la musique ou les films...
La technologie permet de combler, a minima, cette nostalgie Un travail de conservation en marche. Pourquoi Watch Dogs a tué Orwell ? Les nouveaux chiens de garde Hugo Teso crânait il y a un an, en brandissant publiquement un acte de piratage inouï.
Consultant pour une société de sécurité informatique, cet ex-pilote de ligne prenait les commandes d'un avion via PlaneSploit, appli smartphone Android. Plus récemment, Espen Sandli et Linn Kongsli Hillestad, deux journalistes du quotidien Dagbladet brandissaient également un hack acrobate : leur enquête baptisée "Null CTRL" prouvait la vulnérabilité des objets connectés de notre quotidien. Et ces derniers de montrer que 2048 caméras de surveillance norvégiennes (dont des webcams installées dans des chambres d'enfant) étaient aussi ouverts que les premiers réseaux Wi-fi. De la réalité à la fiction, impossible de ne pas penser au piratage d'hélicoptères survolant le Chicago de Watch Dogs.
"Facebook perçait et le premier iPhone venait de sortir", se souvient Jonathan Morin, directeur créatif de Watch Dogs. L'Objet du délit Moi, beau et gentil L'erreur d’Orwell. Jeux vidéo : "Il n’y a pas d’addiction" Vec ses 2,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2014, le jeu vidéo pèse lourd en France, où il est devenu la deuxième industrie culturelle derrière le livre, selon le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell).
Au début des années 2000, seuls 20 % des Français se déclaraient joueurs. Désormais, plus d'un sur deux admet jouer. Devenus incontournables, les jeux vidéo restent toutefois critiqués, voire craints. Même si certaines études commencent aussi à vanter leurs vertus pédagogiques, la liste des reproches reste longue, avec en tête la violence et l'addiction. Une autre façon d’apprendre Loin d’être la cause de nombreux maux de la jeunesse, les jeux, s’ils sont utilisés de manière intelligente, « permettent même de rattraper des jeunes qui sont en décrochage scolaire parce qu’ils ne percutent pas au même moment, ou pas de la même manière, que les autres », affirme la psychologue Vanessa Lalo.
Souvent pointés du doigt Méfiance envers le numérique Est-ce vraiment le cas ?