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2006

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PRÉSENCES RÉELLES DANS LES MONDES VIRTUELS par Valérie Morignat © 2005. « Pour moi, le monde futur ne sera pas un lieu mais un événement. Non pas la construction d'un écrivain, des mots formant un roman ou une nouvelle que les gens auront sous les yeux et qu'ils liront de l'extérieur – mais plutôt une construction dans laquelle il n'y aurait ni auteurs ni lecteurs, mais un grand nombre de personnages en quête d'une histoire. » Philip. K.Dick, L'homme et l'androïde (1) Dans la conclusion d'Univers de la fiction, Thomas Pavel relevait la tendance remarquable consistant à réduire « la distance qui sépare le spectateur du monde fictionnel » (Pavel,1988:184) (2). Les arts numériques interactifs amplifient ce fait en élaborant des stratégies immersives qui impliquent le spectateur dans un parcours historique et incarné à l'intérieur de mondes virtuels.

La mise en intrigue devient alors dans les environnements numériques ce « phénomène-enveloppe » (3) qu'évoquait Merleau-Ponty au sujet de l'organisme. Histoires Potentielles >> Poursuivre Page 2. ENVIRONNEMENTS VIRTUELS & CINÉMA INTERACTIF. (180) « Governing Artistic Innovation : an interface among Art, Science and Industry », Leonardo MIT Press, Vol. 40, No. 5, pp. 489-492, 2007. | Jean-Paul Fourmentraux. Ious initiatives and adjustments aimed at symmetrically (re)defining a directionalmodel, an organizational schema, modal-ities of research and creation and an or-ganization and economy of creative workcapable of resolving this paradox andfostering the creation of value from ar-tistic research. Over 6 years, Hexagramhas experimented with three directionalmodels: a relatively hierarchical and di-rectional “artistic enterprise” model, toofar removed from the realities of univer-sity research, projecting enormous but unrealistic profits [10]; a more demo-cratic and consultative model, with oneadministrative and two scientific direc-tors (one per university), reflecting adesire for greater independence (a par-adoxical redissociation?)

Between thecreative, research and development com-ponents; and, finally, an interface ap-proach, under which the administratoracts as a mediator between the universi-ties and the “milieu.” Fourmentraux, Governing Artistic Innovation Canada Council for the Arts (CCA) Ci’Num 2006, Régine Debatty : “Les artistes apportent une vision critique des technologies” Par Hubert Guillaud le 12/10/06 | 5 commentaires | 3,422 lectures | Impression Régine Debatty s’est fait connaître par son blog We Make Money Not Art (WMMNA). Un site qui explore l’art numérique, le design d’interaction et les technologies pour témoigner des utilisations, questionnements et des détournements des nouvelles technologies par les artistes, les amateurs, les hackers.

InternetActu.net : Vous suivez de près la manière dont les artistes utilisent les technologies émergentes. Quelles sont aujourd’hui ces technologies ? Et qu’en font (ou que leur font) typiquement les artistes ? Régine Debatty : Les artistes utilisent les technologies existantes et les technologies émergentes. Le premier est qu’ils rendent les technologies plus accessibles, plus drôles et souvent moins effrayantes.

Le deuxième rôle des artistes consiste à pousser la technologie vers d’autres limites. Régine Debatty : Les gens dont je parle sont essentiellement des Européens ou des Américains du Nord. Tag : Ci’Num. Fourmentraux_MEDIUM_6_2006(amorce).rtf - Fourni par Google Documents. 2.2. C. L'espace réel et l'espace virtuel D. Le paradigme de l'empreinte. A partir du moment où nous considérons l’interface informatique comme continuant d’appartenir, par son dehors analogique, à la grande famille de l’empreinte, cette matière informée par laquelle notre mouvement adhère au monde, à partir du moment où la prothèse informatique est un analogon de notre corps (parce qu’elle réussit à nous faire continuer de conjuguer le faire et le voir tout en éjectant cette conjugaison hors de notre propre corps), nous pouvons déjà affirmer que le corps de l’appareillage informatique appartient en partie au même espace que celui dans lequel se débat notre corps.

A l’espace imperceptible sans topos, « sans lieu déterminé, sans substrat matériel (hors le brouillard électronique, bien réel lui) des milliards de micro-impulsions qui courent dans les circuits électroniques », nous opposerons l’espace du monde dans lequel nous percevons. Pour Wolf Vostell ou Nam June Paik, nous pouvons considérer que « l’écran de télé est devenu tableau ».

2.1. La poïétique et l'esthétique analogiques face à la matérialité et la temporalité des interfaces numériques. « Ce n’était donc pas l’image qui m’intéressait mais la fabrication de l’image : les conditions techniques et matérielles de sa production. », Nam June Paik, cité par Florence de Mèredieu, Art et nouvelles technologies, art vidéo, art numérique », Paris, Edition Larousse, 2003, p. 32. L’interactivité numérique n’a lieu que lorsque le langage de la programmation s’interpose entre la machine et son utilisateur. Cette interposition se fait grâce aux interfaces qui d’un côté touchent réellement notre temps-corps existentiel et de l’autre touchent virtuellement le temps machinique échappant à notre perception. Ce sont les possibles exploitations poïétiques et esthétiques du dehors analogique ou de l’ouverture au monde (matière, espace et temps perçus par notre corps) présentées par les interfaces que nous allons d’abord scruter dans le présent chapitre.

A- Le soubassement chosique des interfaces : la densité contre l’immatérialité 1. A partir des acquis matiéristes 2. 3. 4. 5. 1. 1.Vidéo et Informatique : introduction à la problématique du cours. Turner Vapeur dans une tempête de neige , 1842. Une œuvre picturale tel qu’on la définit habituellement est une trace du mouvement du geste de l’artiste. Elle n’est même d’un point de vue indiciel que ça (prise de conscience romantique, identification entre le mouvement de la nature et le mouvement du corps). L’imaginaire réside dans les mouvements du corps« La fabrication des images est une conséquence de la connaissance que nous avons de notre corps. » Hans Belting, Pour une anthropologie des images, Chap I. Médium, image, corps, La différence entre image et médium, Paris, Edition Gallimard, Le temps des images, 2004, p. 43. Cette phrase de Hans Belting suffirait à elle seule à formuler la nature mouvementée ou plutôt la durée de l’imaginaire que supportait le médium-image jusqu’à l’arrivée du modèle numérique.

L’empreinte, picturale, photographique : l’adhésion du corps La photographie : une empreinte lumineuse... Jacques-Louis Mandé Daguerre Boulevard du temple, 1839 Alexander Gardner. Bilan des stages P.A.F 2006 dans l'Académie 54. L'art numerique: mediation et mises en exposition d'une esthetique communicationnelle - Lauren Malka. 9 Evenings: Theatre and Engineering. Fonds Fonds 9 Evenings: Theatre and Engineering (1966-2005). — 24 bobines de film, 71 vidéocassettes, 5 bandes sonores, 8 accessoires de scène/composants technologiques, 3 cm de documents textuels.

Présentation En 1965, avec l'aide de Robert Rauschenberg, Billy Klüver met à profit l'expertise d’une trentaine d’ingénieurs du centre de recherche Bell Telephone Laboratories (Murray Hill, New Jersey, États-Unis) pour réaliser un projet interdisciplinaire rapprochant théâtre d'avant-garde, danse et nouvelles technologies.

Les artistes John Cage, Lucinda Childs, Öyvind Fahlström, Alex Hay, Deborah Hay, Steve Paxton, Yvonne Rainer, Robert Rauschenberg, David Tudor et Robert Whitman conçoivent chacun une performance inédite. Historique de la conservation : Portée et contenu : Le fonds se compose principalement de captations filmiques originales (16 et 35 mm) des neuf soirées et de certaines captations audio sur bande magnétique. Notes : 9 Evenings: Theatre and Engineering Clarisse Bardiot. L'interface de navigation de la publication web 9 Evenings: Theatre and Engineering Les textes et les documents que vous allez consulter sont le fruit d’un travail de recherche sur les aspects technologiques de 9 Evenings: Theatre and Engineering, un festival qui a eu lieu en 1966 à New York et qui a réuni dix artistes et une trentaine d’ingénieurs issus de Bell Telephone Laboratories (Murray Hill, New Jersey, États-Unis).

Ce travail doit beaucoup à la collaboration des différents membres de la fondation Daniel Langlois. Je tiens tout particulièrement à remercier Ludovic Carpentier, qui a réalisé le graphisme et la mise en ligne des nombreux documents, ainsi qu’Éric Legendre et Vincent Bonin, archivistes, qui ont accompagné cette recherche. Cette recherche est née et s’articule autour des diagrammes (1) publiés dans le programme de 9 Evenings. Trois axes, reliés par de multiples chemins, permettent de découvrir différents aspects de ces questions : - « diagramme » : introduction générale; Art numérique. Art numérique.