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Charte européenne des langues régionales et minoritaires

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A part ça, pourquoi l’Europe se moque-t-elle du francoprovençal ? | À part ça ... Par Fanny Charmey C’est en feuilletant ma nouvelle bible linguistique « Handbook of Language and Ethnic Identity » que je suis tombée sur une citation qui m’a parue, à première vue et en tant que passionnée de politique linguistique suisse, complètement erronée et ridicule : « Yenish is recognized as a minority language onlyin Switzerland perhaps because the Swiss town of Gersau is a traditional meeting center of the Yenish people, whose autonomy as an […] ethnic group is usually not questioned ». Poussée par l’envie de réfuter ces arguments futiles d’un auteur qui n’avait forcément jamais mis les pieds en Suisse, ma fierté en a finalement pris en coup, alors que je me plongeai dans l’univers confus de la Charte Européenne des Langues Régionales et Minoritaires.

Je ne m’attarderai pas sur la création de ce document par le Conseil de l’Europe, ni n’entrerai en détail sur les langues reconnues par les divers états. Nous allons observer ici les langues reconnues par la Suisse. Like this: SwitzerlandECRML5_fr. RS 0.441.2 Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Texte original (Etat le 14 août 2013) Préambule Les Etats membres du Conseil de l'Europe, signataires de la présente Charte, considérant que le but du Conseil de l'Europe est de réaliser une union plus étroite entre ses membres, notamment afin de sauvegarder et de promouvoir les idéaux et les principes qui sont leur patrimoine commun; considérant que la protection des langues régionales ou minoritaires historiques de l'Europe, dont certaines risquent, au fil du temps, de disparaître, contribue à maintenir et à développer les traditions et la richesse culturelles de l'Europe; considérant que le droit de pratiquer une langue régionale ou minoritaire dans la vie privée et publique constitue un droit imprescriptible, conformément aux principes contenus dans le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations Unies2, et conformément à l'esprit de la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales du Conseil de l'Europe3; a) i) ii) c) 1. 2. 1. 2. 3.

Commentaire Woehrling (2005) Patois Romands_FR. Projet de réponse à M. Jacques Mounir Protection des patois « franco-provençaux » de Suisse romande par la Charte Européennedes langues régionales ou minoritairesLe Conseiller fédéral Pascal Couchepin considère que chaque langue, y compris sesdialectes, constitue une richesse pour la diversité culturelle, et un héritage que la populationse doit de sauvegarder et transmettre aux générations futures.En excluant l’usage des patois et des parlers locaux des salles de classes, l’instructionpublique est en partie responsable de leur disparition.

Pourtant, dès la fin du 19 e siècle, lesresponsables de la formation tiraient la sonnette d’alarme. En 1899, la Conférence desDirecteurs de l’Instruction publique CDIP a fondé le « Glossaire des patois de la Suisseromande » (GPSR) pour sauver ce patrimoine linguistique. Patois Romand - Interpellation de M Besson. De : Envoyé : samedi, 12. mai 2007 01:26 Besson Jacques GSEDI Objet : RE: Mounir patois romands.doc Bonjour M.

Besson, Merci de votre réponse du 12 janvier 2007. La question de la définition d’une langue en tant que « dialecte » n’est pas toujourssimple et vous le savez.En fait, la charte le mentionne très clairement au paragraphe 32 cité en anglais ci-après : Different languages: 32. Authorities concerned within eachstate, in accordance with its own democratic processes, to determine atwhat point a form of expression constitutes a separate language. De plus, les linguistes considèrent nos patois comme une langue différente du françaiset non comme des dialectes de cette langues (au contraire des patois du nordde la France) .

« Le "patois" neuchâtelois est un dialecte de la langue francoprovençale, l'une des troislangues traditionnelles de l'espace gallo-roman, avec l'occitan dans le Sud, et le français(langue d'oïl, avec ses dialectes) au Nord. » Réponse finale de M. Besson - 12.5.07_FR. Réponses de l’Office fédéral de la culture à vos questionsQuestion A La Confédération Suisse s’est-elle prononcée pour dire que nos patois ne sont pas des langues à part du français? La Confédération ne s’est jamais prononcée sur la question de savoir si les patois romands rattachésau franco-provençal doivent être considérés comme des langues autonomes, à part du français. C’estsans doute vrai du point de vue de la linguistique historique. Question B Pourquoi la même langue (notre variante de patois franco-provençal) n’est-elle pas reconnue commeune langue à part du français, et pourquoi n’est-elle pas elle aussi protégée par cette même charte ?

Aux termes de l’article 4 de la Constitution fédérale, l’allemand, le français, l’italien et le romanchesont les langues nationales de la Suisse. E et 20 siècles les considéraient comme un obstacle à la bonne maîtrise du français écrit. Question C La promotion des dialectes n’est pas une tâche de la Confédération. Francoprovençal.doc. Gmail - Charte européenne des langues régionales et minoritaires - Rapport du 30 novembre 2012.pdf. 10.3599 - Reconnaissance des idiomes suisse-alémaniques comme langues régionales - Curia Vista - Objets parlementaires - The Federal Assembly - The Swiss Parliament.

Texte déposé Le Conseil fédéral est chargé de proposer les modifications de la loi sur les langues (441.1) afin de reconnaître les principaux dialectes suisse-alémaniques comme langues régionales et d'adjoindre celles-ci à la Charte européenne des langues régionales et minoritaires de 1992. Développement La réalité linguistique de la Suisse fait que les dialectes suisse-allemands représentent la première langue maternelle des Suisses. Dans ses différentes variantes régionales, le "suisse-allemand" est utilisé quotidiennement dans les échanges publics et privés par la majorité alémanique du pays. Cependant, il ne jouit d'aucune reconnaissance officielle de la part de la Confédération qui, de manière contradictoire, finance pourtant directement et indirectement sa diffusion.

Il est temps pour la Confédération de reconnaître officiellement les principaux idiomes suisse-alémaniques comme langues régionales orales de la Suisse, vecteurs d'identité et de culture locale.