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LA VOIE DE LA BEAUTE

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1. En guise d’introduction : Maintenant va de l’avant comme quelqu'un Qui a la longue vie, Va de l’avant comme quelqu'un qui est heureux, Va avec le bonheur et la longue vie, Va mystérieusement. » (Mythe de l’émergence navajo) Me dirigeant vers le vieil âge Sur la piste de la beauté Puisse-je marcher. ?

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Le tort de l'Occident a été d'avoir réduit la fonction de l’art à un ordre seulement esthétique.. Dans mes articles sur les Lobis et la sculpture africaine , je concluais : Il apparaît donc qu'une division des catégories - fonctionnelle, sociale, religieuse ou esthétique - est une erreur méthodologique, voire épistémologique : elles sont si étroitement imbriquées que s'il est absurde de dire que les bateba sont uniquement des objets fonctionnels ou symboliques, il ne l'est pas moins d'avancer qu'ils ne seraient que des objets d'art. 2. Les Navajos constituent un peuple amérindien d'Amérique du Nord, de la famille linguistique athapascane et de la zone culturelle du sud-ouest.

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Ils vivent aux États-Unis, dans des réserves du nord-est de l'Arizona et des régions contiguës du Nouveau-Mexique et de l'Utah. La base de leur économie de subsistance est fondée sur des troupeaux de moutons et de chèvres, quelques bovins et chevaux, et des emplois occupés dans divers secteurs, notamment le tourisme. Les Navajos fabriquent aussi de la poterie et de la vannerie et sont réputés pour leurs bijoux en argent et leurs belles couvertures solides.

La population navajo s'accroît à un rythme rapide (219 198 selon le recensement de 1990) ; cette croissance risque de mettre une pression considérable sur leur économie traditionnelle. Les terres de leur réserve totalisent plus de 60 000 km² en Arizona et au Nouveau-Mexique, c'est la plus vaste des États-Unis. 3. Avec le pollen de l'aube sous mes pas, là je vais mon chemin.

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Avec la maison de 'la longue vie, là je vais mon chemin, Dans la maison du bonheur, là je vais mon chemin. Beauté devant moi, avec elle je vais mon chemin. 4. Nos étions partis d’une question concernant les arts premiers.

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(dont les peintures navajos, objets actuels de nos musées).ces dernières sont elles des œuvres d’art, sachant par exemple que le mot n’existe pas pas plus en navajo qu’il n’existe en lobi, au sens que nous lui donnons ? Au terme de cet étude, c’est un paradoxe fort que nous rencontrons : non seulement il y a dans ces cultures une reconnaissance du beau (un vrai culte du beau chez les navajos !)

Mais encore elle peuvent nous apprendre combien nous méconnaissons celui ci en le restreignant le plus souvent à la contemplation passive d’œuvres réservées à des lieux prévus à cet effet(ou pour produire cet effet.), les musées , les galeries. Une telle méconnaissance s’étend à la nature ou à la maladie qui n’est plus simple phénomène biologique à moins qu’on ne renouvelle le concept de biologie lui même (par exemple par celui d’eco-système) C’est ce qu’indique Harry Walters Anthropologue navajo, directeur du Hataalii Muséum.

5. Le terme navajo pour désigner les peintures de sable, " sandpaintings " : " iikààh " peut être traduit littéralement par " l'endroit par lequel les dieux viennent et vont ".

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Ces dessins sont faits à base de pierres pulvérisées, de sable sec saupoudré et coloré avec des pigments naturels. Ces réalisations sont sacrées. A l'origine les Navajo ne considèrent pas leur peintures de sable comme de l' " Art ". Elles ne sont pas réalisées simplement par pur plaisir esthétique. De sorte qu'il ne s'agit pas de faire de " l'art pour l'art ". Il ne faut donc pas sous estimer leur aspect avant toute chose fonctionnel. L'intention de ces peintures est de permettre au patient d'être investi par les pouvoirs des êtres mythiques présents à travers ce diagramme coloré et de le guérir. Bibliographie. Sur les amérindiens, la collection nuage rouge.

Bibliographie

Dont donald sandner : rituel de guerison chez les navajos Passionnants par leur approche ludique quoique aussi sérieuse dans la description par exemple des rituels navajos, les policiers ethnologiques de Tony hillerman coll.Rivages. A noter leur répondant quant aux aborigènes, ceux d’arthur upfield.10/18 Dans les deux cas, Comme au cours d’une « voie » ou d’un « rêve » l’enquête policière et l’élucidation d’un meurtre à partir de ces traces ,ne sont possibles que par la recherche spirituelle du héros policier lui même. En outre ces romans situent toujours les cultures abordées dans les problèmes qu’elles rencontrent avec le monde occidental qui les entoure (une réserve navajo, être un métis australien). Sur les navajos : Hausmann gerald : les navajos. le Mail Newcomb franck : Hosteen Klah ,homme-medecine et peintre sur sable navajo. le Mail.