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Quotidien français

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La "guerre des hormones" entre l'UE et les Etats-Unis est terminée. Le Monde.fr avec AFP et Reuters | • Mis à jour le C'est la fin d'un différend commercial de plus de vingt ans. L'Europe a accepté d'augmenter ses importations de viande bovine de haute qualité en échange du maintien de son interdiction du bœuf aux hormones.

En 1988, l'Europe interdit ses importations de viande bovine issue d'animaux auxquels ont été administrés des hormones de croissance. En rétorsion, les Etats-Unis et le Canada, avec l'aval de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), imposent en 1999 des sanctions douanières sur de nombreux produits européens, pour un montant de 116,8 millions de dollars américains et 11,3 millions de dollars canadiens par an. Chocolat, roquefort, moutarde, truffes : les produits concernés sont divers. Pour le député européen Verts José Bové, la conclusion de l'accord est une "belle victoire" qui "montre que quand l'Europe veut être forte elle peut gagner". Finistère - Agriculture bio. Quand les îles renaissent. Chou-fleur d'hiver / Réduire encore les phytos, c'est possible.

OGM : les cultures en chute libre en Europe - Cuisine - Recettes - Astuces. Les cultures d'OGM (Organisme Génétiquement Modifié) sont en baisse constante en Europe, selon le dernier rapport de la Fédération Internationale des Amis de la Terre, rendu public mardi 22 février. Selon les conclusions du rapport, cette chute serait directement imputable à la hausse du nombre d'interdictions, provoquant ainsi une baisse de la surface cultivée en OGM en Europe. Le rapport de la Fédération Internationale des Amis de la Terre révèle que moins de 0,06% de l'ensemble des champs européens sont actuellement plantés d'OGM, soit une chute de 23% par rapport à 2008. Ainsi, sept Etats membres ont interdit le maïs génétiquement modifié (GM) de Monsanto (Etats-Unis), et trois pays ont proscrit la pomme de terre génétiquement modifiée de BASF. En outre, le dernier baromètre de la Commission européenne, publié en octobre 2010, mettait en évidence le fait que 61% des citoyens européens étaient opposés aux plantes et aliments génétiquement modifiés.

2011 : une nouvelle crise alimentaire à l'horizon ? Deux régions somaliennes déclarées en situation de famine par l'ONU. 1,3 milliard de tonnes de nourriture gaspillées chaque année dans le monde. Développer une politique en faveur d'une alimentation durable ! Le Monde.fr | | Par Christian Rémésy, nutritionniste et directeur de recherche à l'INRA La capacité de la planète à nourrir ses habitants est une des préoccupations majeures récurrentes de l'humanité et qui redevient particulièrement d'actualité. Cependant, le problème ne concerne pas seulement la suffisance en ressources alimentaires, la maîtrise des échanges commerciaux, nous devons concevoir aussi une chaîne alimentaire adaptée à la satisfaction des besoins de l'homme et à la préservation de l'environnement.

Certaines préoccupations écologiques font maintenant l'objet d'un positionnement commun au sujet du maintien de la biodiversité ou de la lutte contre le réchauffement de la planète. Avant la crise actuelle, il est surprenant que la question alimentaire n'ait pas acquis le même phénomène d'urgence et le même caractère universel que ces questions environnementales. Il serait temps de réagir, mais comment lutter contre la lourdeur du système alimentaire dominant. MONDE • Que mange(ra)-t-on en 2050 ? Neuf milliards de personnes à nourrir en 2050 et des changements climatiques : un véritable défi pour le futur. Un organisme international fait le point sur les choix que l’humanité devra faire d’ici là, relate Público. Dans les quarante prochaines années, la Terre va devoir alimenter 9 milliards de personnes. Pour Cary Fowler, directeur du Global Crop Diversity Trust [structure de partenariat entre la FAO et des organismes privés comme les fondations Rockefeller ou Bill Gates, qui a pour objectif le maintien de la diversité biologique des variétés agricoles], il va s’agir d’un grand défi.

L’urbanisation ou le manque de terres agricoles ne seront pas les sources du problème. Les complications viendront des changements climatiques, qui vont exiger l’essor de nouvelles variétés d’aliments capables de résister à la chaleur et à la sécheresse. Selon Fowler, il faut pour cela adapter les cultures agricoles actuelles.

John Beddington Nicolau Ferreira L'alimentation du futur. L'écologie intensive s'impose dans la recherche. Lancée en 2006 conjointement par les deux plus grands centres de recherche agronomique française, l'Inra (Institut national de la recherche agronomique) et le Cirad à Montpellier (Centre international pour la recherche et le développement) la recherche Agrimonde, a abouti à la rédaction d'un livre publié aux éditions Quae. Son sous-titre est explicite : scénarios et défis pour nourrir le monde en 2050. Les deux instituts prennent en compte la pluralité des agricultures du monde et la diversité des modes d'alimentation des peuples de la terre.

Hier, à Paris, Marion Guillou, présidente de l'Inra et Patrick Caron, directeur scientifique du Cirad ont présenté en anglais, les fruits de cette réflexion, accompagnés des commentaires de Sandrine Paillard, de Bruno Dorin et Hervé Guyomard, entre autres. « En aucun cas nous ne prédisons l'avenir dans ce travail, prévient avec force Patrick Caron. 700 millions d'obèses Comment ? Ce travail réfléchi aborde aussi nos comportements alimentaires. Pour un retour du droit au service de la sécurité alimentaire dans le monde.

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par François Collart Dutilleul, professeur à l'université de Nantes, membre de l’Institut universitaire de France On ne nourrira pas 9 milliards de personnes en 2050 sans un retour à des fondamentaux du droit, de la philosophie et de l'économie. Or le discours juridique a déserté le terrain des questions agricoles et alimentaires qui sont aujourd'hui posées sur tous les continents. L'expérience montre que le seul jeu de l'offre et de la demande ne permet pas à toutes les populations du monde de faire face à leurs besoins fondamentaux et vitaux. Le modèle économique libéral, poussé jusqu'à l'autorégulation des marchés, produit de la pauvreté en même temps que de la richesse. Il est donc nécessaire de permettre aux Etats de prendre toutes décisions visant à faire face à cette pauvreté par des règles correctrices du marché.

On ne peut pas davantage admettre qu'une personne ou qu'une entreprise dispose d'un monopole absolu sur un bien vital pour autrui. Produits bio : nouvelle cible de la sécurité alimentaire. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Claude Aubert, ingénieur agronome et docteur, et Laurent Chevallier, praticien attaché au CHU de Montpellier On peut comprendre que les crises sanitaires récentes liées aux intoxications par des souches particulièrement virulentes de la bactrérie E. coli, et que la mise en cause du bio à leur propos, jettent un doute sur la sécurité sanitaire des produits bio. Un doute cependant totalement injustifié. Pour les concombres, on sait qu'il s'agissait tout simplement d'une erreur de l'administration allemande. Certains en ont malgré tout profité pour incriminer le bio. Pour les graines germées, la ferme allemande soupçonnée au départ a été totalement mise hors de cause comme source de contamination.

Selon le communiqué de l' Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa), les responsables seraient des graines de fenugrec venues d'Egypte, dont l'origine exacte n'a pas été précisée. Droit de réponse de Gil Rivière-Wekstein. Mis en cause dans un article publié dans l'édition internet du mardi 13 mai 2008, je tiens à souligner que contrairement à ce qu'écrivent Eric Lecluyse et Gaël Vaillant, je n'ai jamais déclaré que Marie-Monique Robin, auteur-militante du reportage Le Monde selon Monsanto, ne citait pas ses sources. En revanche, j'ai rédigé un article disponible sur mon site démontrant pourquoi le reportage est partial: c'est-à-dire que la journaliste ne présentait que les arguments (études ou personnalités) favorables à sa thèse.

Ce traitement déséquilibré de l'information sur un sujet aussi complexe que les OGM ne peut qu'induire le lecteur en erreur. Marcel Kuntz, directeur de recherche au CNRS et auteur d'un autre ouvrage sur les OGM, a pour sa part apporté une critique au reportage de Mme Robin, simplement en rappelant l'existence d'études autres que celles citées par la journaliste et qui invalident ses thèses. Gil Rivière-Wekstein.