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Alimentation

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Jean-Pierre Coffe, c'était pas de la «merde» pour les éditeurs. Le pourfendeur infatigable de la malbouffe a écrit plus de cinquante ouvrages culinaires ou gastronomiques durant sa carrière, soit plus d'un million d'exemplaires vendus en près d'un demi-siècle. «Arrêtons de manger de la merde!» Ce cri du cœur, aussi véhément que sincère, était la devise de Jean-Pierre Coffe. Durant presque un demi-siècle, ce critique gastronomique haut en couleur a été le pourfendeur en chef de la malbouffe.

Pour faire partager ses idées, le chantre infatigable de l'art de Lucullus a pondu plus d'une cinquantaine d'ouvrages sur la cuisine. Les titres ressemblaient souvent à des coups de poing dans la figure. Il y a eu l'inoubliable Arrêtons de manger de la merde! , mais aussi Les recettes inratables, SOS cuisine, À vos paniers,Le plaisir à petit prix: bien manger en famille pour moins de 9 euros par jour, Comme à la maison... Toute sa vie Jean-Pierre Coffe a pris son bâton de pèlerin pour vulgariser le savoir-faire culinaire de nos ancêtres. L'alimentation reflète les inégalités sociales.

Taxation d'aliments gras-sucrés-salés, limitation de la publicité, étiquetage : les experts peinent à identifier les mesures efficaces. Comment réduire les inégalités sociales de santé par des interventions portant sur l'alimentation? La ministre de la Santé, Marisol Touraine, risque d'être échaudée par l'expertise collective Inserm «Inégalités sociales de santé et nutrition», dont les conclusions seront rendues à l'automne. Lors d'un colloque intermédiaire qui s'est tenu ce jeudi à Paris, les experts ont en effet déploré le manque de recherches existantes. Le thème est relativement nouveau, plaide le Pr Serge Hercberg, président du Plan national nutrition santé (PNNS): «Il y a douze ans, il n'y avait même pas de référence explicite aux inégalités sociales de santé.»

Comprendre ces inégalités est devenu une priorité aujourd'hui. Les travaux français confirment certaines idées reçues mais avec des nuances notables. Alimentation: les Français attachés à leurs traditions. Obésité : un facteur social de plus en plus marqué. La progression de l'obésité se poursuit en France, mais pour la première fois depuis 1997, la hausse se ralentit. La pauvreté est un facteur de plus en plus influent dans la prévalence du surpoids. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pascale Santi La progression de l'obésité se poursuit en France, mais pour la première fois depuis 1997, la hausse se ralentit. C'est ce que montre la dernière étude ObEpi-Roche sur la prévalence de l'obésité et du surpoids, réalisée de janvier à mars auprès de 25 714 personnes âgées de plus de 18 ans, publiée mardi 16 octobre et disponible sur le site Roche.fr.

Selon cette enquête, menée tous les trois ans depuis 1997, ces maux touchent aujourd'hui 15 % de la population, contre 14,5 % en 2009, soit une augmentation de 3,4 % qui rompt avec les hausses à deux chiffres des précédentes enquêtes. "C'est la première fois depuis quinze ans qu'il n'y a pas d'évolution significative de l'obésité. En France, trois études montrent une stabilisation chez les enfants. Un pré-diabète… réversible ! - 14/11/2016 - ladepeche.fr. A ce jour, le diabète touche environ 415 millions de patients dans le monde. A l’origine de graves complications, ce trouble métabolique peut être évité en suivant un mode de vie équilibré. Et pour les personnes pré-diabétiques, ces changements d’habitude (alimentation saine, pratique d’un sport…) limitent le risque de développer un jour un diabète.

Le point à l’occasion de la Journée mondiale dédiée organisée ce 14 novembre. En partie liée à la malbouffe et à la sédentarité, l’incidence du diabète gagne du terrain dans le monde. Les adultes, parmi lesquelles les A l’échelle planétaire, ce trouble métabolique affectera 640 millions de patients en 2040, contre 415 millions estimés aujourd’hui. Un fléau alors que cette maladie augmente le risque de cécité, d’amputation, de maladies cardiovasculaires, d’insuffisance rénale et de cancers (notamment des tumeurs du foie, de la vessie et colorectale).

Principal levier contre cette épidémie, la prévention. Comment réagir ? Douze ans de lois contre la malbouffe. Le Chili vient d’interdire aux marques alimentaires d’intégrer des cadeaux pour enfants à leurs produits. Comme lui, de nombreux pays ont adopté une attitude sévère contre la junk food. M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Pierre Jaxel-Truer 2016 : de jouets en bonus, tu ne vendras point Au Chili, une loi sur l’alimentation qui entre en vigueur le 27 juin cible les aliments vendus avec des jouets. De quoi sonner le glas des Kinder Surprise et faire perdre aux Happy Meals, menus enfants de McDonald’s, leur attrait phare. Une mesure choc dans un pays où le fléau de l’obésité sévit : en dix ans, la population touchée par le diabète y a augmenté de 80 %. 2014 : sur l’étiquette, les calories tu indiqueras Les Etats-Unis, temple du burger et de la pizza épaisseur triple, imposent en 2014 aux chaînes de restauration d’inscrire le nombre de calories de leurs plats sur leurs menus. 2013 : les menus enfants tu supprimeras 2010 : d’une taxe malbouffe tu t’acquitteras.

Malbouffe : les plus pauvres, principales victimes de l'obésité. Les inégalités économiques se retrouvent aussi dans nos assiettes. Le constat n’est pas nouveau mais se voit une fois encore confirmé par les résultats de la dernière grande enquête du Bulletin épidémiologique hebdomadaire parue ce mardi 25 octobre. Sur les 29.000 personnes qui ont participé à l’étude, autant d’hommes que de femmes âgés de 30 à 60 ans, il apparaît qu'un Français sur deux est en surpoids et que l’obésité touche toujours durement les plus modestes. Ainsi, parmi les 15,6 % de femmes obèses observées dans l’échantillon, dont l’indice de masse corporelle (l’IMC), - le rapport entre le poids (en kg) et la taille au carré (en mètre) - apparaît supérieur à 30, près d’un tiers (30%) a un revenu mensuel inférieur à 450 euros. Un taux qui chute à 7% pour les femmes qui ont une rémunération mensuelle d’au moins 4 200 euros.

Idem chez les hommes bien que l’écart soit moins important. Obésité : les disparités géographiques. La malbouffe nous rend plus malades que l'alcool et le tabac réunis. Les données collectées ici attestent qu’une alimentation ne satisfaisant pas les besoins nutritionnels est donc ce qu’il y a de plus nocif pour la santé. En parallèle, et comme pour inciter les leaders politiques mondiaux à prendre leurs responsabilités, le rapport indique que la malbouffe gagne chaque jour du terrain, jusque dans les pays en voie de développement, paradoxalement aussi confrontés aux problèmes de sous-nutrition.

Pour ces pays, situés principalement en Afrique et en Asie, l’étude montre d’ailleurs que la courbe de l’obésité est en train de rattraper, voire de dépasser, celle de la sous-nutrition. Les exemples du Sénégal et de l’Éthiopie sont parlants : entre 2011 et 2030, le nombre de diabétiques au sein de ces pays passera respectivement de 3,1 à 6,1 millions de personnes, et de 1,4 à 2,7 millions de personnes, soit le double. 40% de la population mondiale en surpoids en 2030.

Contre la « malbouffe », il faut un étiquetage plus précis. L’étiquetage nutritionnel n’indique pas clairement la part exacte de chacun des ingrédients, dénonce Christian Rémésy, directeur de recherche à l'INRA. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Christian Rémésy (Nutritionniste, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique) La nécessité de réformer, on entend que cela dans le discours politique.

Pourtant, les occasions d’agir ne manquent pas, et dans certains domaines, l’inertie semble incompréhensible à moins que les pouvoirs publics ne craignent de mécontenter quelques lobbys puissants. C’est sans doute la raison pour laquelle l’étiquetage nutritionnel est jusqu’à présent resté si obscur et fait encore l’objet de demi-réformes. Quel citoyen n’a pas eu l’occasion de se plaindre de la manière dont l’étiquetage est formulé, et encore faut-il qu’il soit lisible ! Dans cette description, seul le pourcentage de cacao maigre est indiqué et nous ne pouvons pas connaître la part exacte des autres ingrédients.

Malbouffe et vie étudiante - France 3 Aquitaine. FRANCE 3 AQUITAINE  Combien d’étudiants prennent-ils le temps d’éplucher quelques légumes, de cuisiner un bon petit plat ? Très peu, si on l’en croit les multiples enquêtes sur les habitudes alimentaires des étudiants du supérieur. Par KJPublié le , mis à jour le Le constat est implacable: les étudiants mangent beaucoup trop peu de fruits et de légumes frais. 25% consomment un ou deux fruits par jour et 35% une ou deux portions de légumes. Entre 65% et 75% des étudiants ne bénéficient pas d’une ration quotidienne suffisante. Pourtant, les étudiants se disent concernés à près de 90% par leur santé. Majoritairement satisfaits de leurs études, plus de la moitié des étudiants font néanmoins état de problèmes d'argent et se disent stressés ou déprimés, une précarité financière et psychologique.

La malbouffe et les étudiants. Jean-Pierre Coffe, le pourfendeur de la malbouffe. Pour la majorité des téléspectateurs, la vie professionnelle de Jean-Pierre Coffe, mort le 29 mars, à l’âge de 78 ans, dans sa maison de Lanneray, en Eure-et-Loir, commença à la télévision en 1984, sur Canal+, où il devait pousser de vigoureux et réguliers coups de gueule contre la « malbouffe ». Son cri de guerre était né en 1992, sur le plateau de « La Grande Famille » : « C’est de la merde ! » avait-il alors hurlé, les yeux exorbités, en envoyant valser une saucisse de fabrication industrielle à l’autre bout du studio. A ceux qui n’avaient pas compris le message oral, il le renverra sous forme de brûlots écrits, publiant nombre de manifestes pour un retour à une alimentation saine, simple et raisonnée, dont Arrêtons de manger de la merde !

(Flammarion, 2013). « Plein de bonne volonté » Né le 24 mars 1938 à Lunéville (Meurthe-et-Moselle), Jean-Pierre Coffe perd son père en 1940, mort au combat. . « Le silence, l’éloignement, l’indifférence » « Allusion égrillarde »