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Piste Saoudienne

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Karachi: les juges demandent la CJR pour Balladur et Léotard, Sarkozy pas tiré d'affaire - Page 1. Karachi : les juges découvrent un document signé Sarkozy. Karachi : ce réseau imposé par des "ordres supérieurs" Karachi : les juges élargissent leur champ d'enquête. Affaire Karachi: L'enquête s'étend à trois autres contrats avec l'Arabie saoudite. Les juges chargés de l'enquête sur le volet financier de l'affaire Karachi peuvent désormais enquêter sur trois contrats signés avec l'Arabie saoudite le 30 janvier 1994, a-t-on appris lundi de source proche de l'enquête. Le parquet de Paris a autorisé fin octobre les juges d'instruction parisiens Roger Le Loire et Renaud van Ruymbeke à enquêter sur d'éventuels abus de biens sociaux en marge de trois contrats de maintenance conclus par la société de commercialisation d'armement Sofresa, a précisé cette source confirmant une information du Monde. Il s'agit des trois contrats Mouette, Shola et SLBS, conclus par la Sofresa avec l'Arabie saoudite en 1994.

Takkiedine accuse Chirac et Villepin Selon Le Monde, les intermédiaires Ziad Takieddine - au coeur de l'enquête sur le volet financier de Karachi - et Abdul Rahman Al Assir, seraient intervenus dans ces contrats. Les juges ont demandé au parquet d'élargir leur investigations aux faits postérieurs à 1995 mais n'ont pas encore obtenu de réponse. Karachi : le juge étudie un document qui établirait un lien entre un contrat d'armement saoudien et le campagne de Balladur. Dans le volet financier de l'affaire de Karachi - les rétrocommissions versées en marge de deux contrats d'armement avec le Pakistan et l'Arabie saoudite et qui auraient servi à financer la campagne présidentielle de Balladur - le juge Renaud Van Ruymbeke suit désormais la piste saoudienne. Selon France Info, le magistrat dispose en effet d'un document qui établirait un lien entre la signature d'un contrat d'armement avec l'Arabie saoudite (Sawari II) en 1994 et le financement de la campagne du Premier ministre de l'époque.

Selon les informations de la radio, ce document est en fait un échéancier de paiement dans lequel la France s'engage à livrer des frégates aux Saoudiens et ce, dans un délai de deux ans et pour un montant total de 18 millions de francs. De même source, Renaud Van Ruymbeke aurait découvert la demande d'acompte de 10 millions de francs formulée par le ministère de la Défense, acompte à verser avant le 31 mars 1995, soit avant le 1er tour de l’élection présidentielle.