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Situation économique

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Un nouveau quotidien au bord du dépôt de bilan : 365 salariés dont 114 journalistes menacés. Ce n'est hélas pas une annonce très étonnante.

Un nouveau quotidien au bord du dépôt de bilan : 365 salariés dont 114 journalistes menacés

Le quotidien Paris-Normandie, propriété du groupe Hersant, va mal et pourrait déposer le bilan dans les tous prochains jours, sans doute le 27 février. Une information qui n'a pas été commenté ou confirmée par la direction mais qui a filtré hier du côté des syndicats dont le SNJ suite à la convoctaion d'un CE extraordinaire : Au final, c'est tout le pôle normand du groupe Hersant qui est menacé : Paris-Normandie, Havre-Libre, Havre Presse et Liberté Dimanche. Des journaux qui vont très mal depuis des années et dont on se doutait depuis plusieurs mois de ce que l'avenir leur réservait. Comme je l'écrivais le 6 février dernier dans un billet intitulé 2012 annus horribils pour la PQR : " pour plusieurs quotidiens du groupe Hersant, 2012 s'annonce encore plus noire. Et maintenant ? Pour le moment, Paris-Normandie va continuer de paraître pour les 365 salariés, dont 114 journalistes.

Le Top 50 des sites d'infos en janvier. Et il est où, et il est où ton modèle économique ? Si j'avais reçu 10€ à chaque fois qu'un journaliste ou un directeur de rédaction m'a répliqué : " oui, mais l'info sur le web, il n'y a pas de modèle économique, alors tu es gentil mais on en reparlera quand ils gagneront de l'argent ", je serais moi-même à la tête d'un confortable modèle économique… Or donc, pour beaucoup d'honorables et respectés confrères, l'info sur le web, en plus d'être un simple atelier de bâtonnage de dépêches doublé d'une cour de récréation ne connaissant que le LOL et les chats, serait un univers à l'économie approximative.

Et il est où, et il est où ton modèle économique ?

Une sorte de monde effrayant dans lequel tout le monde perd constamment de l'argent, une bulle qui finira forcément par exploser une fois que ces geeks ne trouveront plus d'investisseurs crédules à plumer. Bref, un secteur immature, sans modèle économique, auquel il conviendra de s'intéresser lorsqu'il sera plus sécurisé, sous peine de mettre en péril les vraies belles entreprises que sont les nobles quotidiens. 2012 annus horribilis pour la PQR ? Kiosque numérique : la presse française lâchée par Google. Acheter en un clic et à la carte n'importe quel journal français sur sa tablette numérique, grâce à un service centralisé et indépendant.

Kiosque numérique : la presse française lâchée par Google

Le projet est audacieux. Peut-être trop. Après avoir fièrement tourné le dos à Apple, les éditeurs français se retrouvent délaissés par Google, qui devait assurer le système de paiement. Ce n'est pas demain la veille que les journaux français réussiront à développer leur application de rêve pour tablettes et ordinateurs : centraliser leur titres et proposer des offres personnalisées, en vente à l'unité ou en forfait. Le passage au numérique est semé d’embûches pour les médias regroupés au sein du groupement d’intérêt économique ePresse (L’Equipe, Le Parisien, Le Figaro, Les Echos, Libération, et trois magazines), qui peinent aujourd'hui à trouver un système de paiement. Les éditeurs français avaient fait front fin 2011 pour rejeter le "kiosque numérique" d'Apple, et lancer leur propre plate-forme d'achat en ligne. (Par Julie Mangematin) Abonnez-vous ! 2011 une année positive pour la presse. Ah bon, blogueur, c’est un métier? Lu ce matin chez mon copain Gilles Bruno un post déconcertant à propos du Huffington Post, de ses blogueurs bénévoles, d’Anne Sinclair et de la gauche – et entamé à ce sujet un tweet clash dont j’ai le secret avec quelques camarades blogueurs mécontents, en vrac, du capitalisme néolibéral, des injustices injustes, du corporatisme, des avantages fiscaux et, sans doute, de l’odeur du Nescafé froid le matin après une nuit de bâton de chaise.

Ah bon, blogueur, c’est un métier?

Contenu du billet, en substance: bien que cédé contre une mallette de dollars rebondie à AOL, le Huffington Post continue de ne pas rétribuer ceux qui ont construit son succès, les blogueurs. Blogueurs qui, aux Etats-Unis, ont fait entendre leur contrariété – et tenté, bien légitimement, de croquer une part du crumble au passage. Attention, je n’ai pas dit ce que je n’ai pas dit. Que les blogueurs du HuffPo réagissent, réclament, se sentent floués, ou prétendent l’être, c’est tout ce qu’il y a de plus naturel. C’est le système: ils négocient. 2007-2012 Médias en mutation. Quel business model pour la presse en ligne ?

Le bilan en demi-teinte des quotidiens qui ont basculé au « tout-numérique », Actualités.