Cyberdépendance(s) - Tous addicts ? Les opinions et vues exposées dans les articles lecteurs ne reflètent pas forcément celles de la rédaction de Gameblog.
C'est en lisant une news en une de Gameblog intitulée "Accro à Internet ? Vous pouvez désormais vous faire soigner" (03/09/13) que je me suis souvenu avoir écrit un article traitant de la cyberdépendance. Hors du champ strict des JV, je me permets malgré tout de le publier ici. Bonne lecture ! Selon une évaluation datant du mois d'août 2012, plus de 2,5 milliards de personnes à travers le monde sont connectées à Internet. En Belgique (et oui, je suis belge et donc mon travail portait sur les chiffres de ce territoire), on recense à l'heure actuelle plus de 2.892.226 foyers (20.959.000 pour la France en 2013) possédant une liaison au web (contre 2.833.714 en 2011, pour la France, 18.909.000 en 2011).
Un ado sur huit a un usage problématique des jeux vidéo. L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies a étudié le comportement de 2 000 élèves de 12 à 16 ans. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Pascale Santi Un élève sur huit aurait un usage « problématique » du jeu vidéo. C’est ce qu’indique une enquête menée auprès de 2 000 élèves de la 4e à la 1e inscrits dans 15 établissements d’Ile-de-France, rendue publique mercredi 17 décembre et réalisée par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) et la consultation jeunes consommateurs (CJC) du centre Pierre Nicole de la Croix Rouge*. Avec plus de 11 écrans à domicile, les adolescents franciliens de cet échantillon sont suréquipés. 84 % d’entre eux ont une console de jeux, et 74 % une tablette.
Les trois quarts des lycéens (60 % des collégiens) ont un ordinateur dans leur chambre. « Négliger d’autres activités pour jouer » Un jeune sur huit addict aux jeux vidéo ? [article] C’est le chiffre livré par le récent rapport de l’Observatoire des drogues et toxicomanies.
Une étude aux conclusions hâtives qui révèle notre rapport irrationnel au concept d’addiction. Si l’objectif était de faire le « buzz » sur Internet, c’est un succès : le récent rapport publié par l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) a ravivé la polémique sur une éventuelle addiction aux jeux vidéo. Un spot de prévention assez maladroit de l’Institut national de la prévention et de l’éducation pour la santé (INPES), portant justement sur les jeux vidéo, a jeté de l’huile sur le feu, suscitant les foudres des industriels du secteur.
Cette enquête a été réalisée auprès de plus de 2 000 élèves – de la classe de quatrième à la première – sur leur usage des écrans. Sans grande surprise, elle souligne la place très importante prise par les écrans et les jeux vidéo dans la vie de ces adolescents. Beaucoup d'ados mais de plus en en plus d'adultes. L'addiction au pays du "gaming" (1ère partie)
Par Margaux COUTURIER et Anissa HAMMADI Boissons, nourriture, cigarettes...
Il est facile de perdre le fils du temps dans un PC bang. (Anissa Hammadi) SEOUL, 13 juin 2014 - En Corée du Sud, la pression scolaire expliquerait en partie la dépendance aux jeux vidéo. Pour enrayer ce phénomène toujours plus inquiétant, les centres spécialisés se sont multipliés dans tout le pays, sous l’impulsion du gouvernement. Une jeune femme qui accouche dans un cybercafé, une mère assassinée par son propre fils pour l’avoir privé d’ordinateur ou encore un homme retrouvé mort après avoir joué plus de cinquante heures d’affilée… En Corée du Sud, des histoires comme celles-ci, il y en a tous les ans.
Alors qu’un tiers de la population joue régulièrement en ligne, le nombre de drogués aux jeux ne cesse de croître de manière alarmante dans le pays « le plus connecté au monde ». 122 structures spécialisées. Des ados accros. De jeunes adultes qui ont lâché l’école, qui ne travaillent pas et qui passent leurs journées devant un écran d’ordinateur au sous-sol de chez leurs parents, Valérie Van Mourik, clinicienne au Centre de réadaptation en dépendance de Montréal, en reçoit chaque semaine. « Ils sont très souffrants quand ils viennent consulter », dit-elle.
Après la dépendance à l’alcool, à la drogue ou au jeu, une nouvelle forme de dépendance prend de plus en plus d’importance : la cyberdépendance. Elle est insidieuse parce que les ordinateurs, l’internet et les technologies sont omniprésents dans nos vies. « Les gens qui viennent nous voir n’arrivent pas à se trouver un job ou à aller à l’école, alors que c’est ce qu’ils souhaitent. Tous les matins, ils se disent qu’ils vont chercher un emploi, mais la première chose qu’ils font en ouvrant l’œil, c’est ouvrir l’ordinateur.