background preloader

Juin 2016

Facebook Twitter

Notre-Dame-des-Landes, l’urne de vérité ? C’était il y a cinquante et un ans, en 1965.

Notre-Dame-des-Landes, l’urne de vérité ?

Le préfet de Loire-Atlantique décide d’entamer la recherche d’un «nouveau site aéronautique pour les régions Bretagne et Pays de la Loire». La zone agricole de Notre-Dame-des-Landes, située à une vingtaine de kilomètres au nord de Nantes, est vite retenue. Le dossier, relancé dans les années 2000, est pourtant toujours au point mort. Près d’un million d’habitants de Loire-Atlantique sont appelés aux urnes ce dimanche pour dire s’ils sont «oui» ou «non» favorables au transfert de l’aéroport actuel, celui de Nantes-Atlantique, vers la commune de Notre-Dame-des-Landes.

Le Premier ministre, Manuel Valls, a promis cette semaine devant l’Assemblée nationale que l’Etat «respectera» la décision des électeurs à travers cette consultation locale inédite. L’occupation du site prévu pour le projet par les «zadistes» constitue également un défi pour les autorités, qui n’étaient pas parvenues, en 2012, à les évacuer.

Un impact écologique qui inquiète. Le « référendum » sur Notre-Dame-des-Landes est-il légal ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux Quelle sera la décision du Conseil d’Etat, réuni lundi 20 juin, en formation collégiale de neuf juges, sur l’annulation éventuelle de la consultation populaire du 26 juin sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ?

Le « référendum » sur Notre-Dame-des-Landes est-il légal ?

Il est possible, voire probable, qu’à moins d’une semaine du rendez-vous électoral en Loire-Atlantique, les magistrats ne désavouent pas le gouvernement et le chef de l’Etat et qu’ils rejettent le recours déposé par des associations et des particuliers opposés au projet. Le rapporteur public a d’ailleurs proposé ce rejet au président du Conseil d’Etat, lundi. Votation citoyenne #NDLL – Agir pour l'Environnement. [CARTES] NDDL. 116 maires appellent à voter « oui ». (Communes dont le maire à pris position pour le « oui » suite à l’initiative de l’AMF) 116 maires, sur les 212 que compte le département de Loire-Atlantique, ont appelé conjointement à voter « oui » à la consultation sur le projet d’aéroport à Notre-Dame des Landes qui se tiendra le 26 juin prochain.

[CARTES] NDDL. 116 maires appellent à voter « oui ».

La carte des communes dirigées par des maires ayant signés cette sorte de pétition en faveur de l’aéroport de NDDL se répartissent globalement sur la façade Est du département, dans les environs du Pays de Châteaubriant, sur la presqu’île guérandaise et, sans surprise, dans l’agglomération Nantaise. A l’inverse, les maires n’ayant pas signé cet appel au « oui » (ce qui ne signifie pas pour autant qu’ils soient tous pour le « non ») se concentrent majoritairement dans le sud-Loire et, sans surprise également, dans les communes avoisinantes de Notre-Dame des Landes et Vigneux-de-Bretagne.

Notre-Dame des oiseaux de fer. Bertrand Cantat, Emily Loizeau, Sanseverino (et d'autres) dans un clip anti aéroport de Notre-Dame-des-Landes. 350 Francais – Consultation Notre Dame des Landes – Nous avons toutes et tous une bonne raison de dire NON ! Consultation Notre Dame des Landes du 26 juin Nous avons toutes et tous une bonne raison de dire NON !

350 Francais – Consultation Notre Dame des Landes – Nous avons toutes et tous une bonne raison de dire NON !

Parce que le projet de Notre Dame des Landes, vieux de plus de 50 ans, ne répond plus aux besoins de nos territoires ; Parce qu’aucune compagnie aérienne ne demande le transfert de l’aéroport Nantes Atlantique, primé meilleur aéroport régional européen en 2012, et parce que cet aéroport non saturé peut être optimisé et modernisé rapidement (hall et parkings) comme l’a reconnu le Ministère de l’Environnement ; Parce qu’un nouvel équipement ne crée pas le marché et qu’un simple transfert du sud au nord de Nantes ne créera pas 3000 emplois durables, comme annoncé par les promoteurs du projet, mais accentuera surtout le déséquilibre économique de l’agglomération nantaise ; Parce que ce transfert artificialiserait plus de 900 hectares de terres et supprimerait au moins 200 emplois agricoles et liés ; Parce que l’impératif de la préservation de notre planète s’impose à tou.te.s ; voter NON.