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1001 feuilles 2017

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Nicolas Dickner, romancier montréalais, nous livre ici une intrigue originale sur fond de piratage informatique.

Fruit d'innombrables recherches sur le transport maritime moderne, l'auteur a mis cinq années à construire l'histoire. le titre du livre "Six degrés de liberté" est une expression utilisée en mécanique qui désigne les six mouvements d'un objet dans l'espace. Je dois dire que j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Celle-ci repose sur des explications bien compliquées pour une personne non passionnée par les nouvelles technologies, l'inconnu de la programmation et la multiplicité des abréviations informatiques (à la fin du livre on retrouve d'ailleurs une longue liste regroupant toutes les abréviations techniques utilisées).L'intrigue débute à Québec et repose en partie sur les personnages de Lisa Routier-Savoie et de Eric le Blanc, deux adolescents.

Lisa habite sur les bords du Saint-Laurent et vit partagée entre ses parents, divorcés. Lien : On vit dans la maison bleue.

Ce n’est pas notre maison, mais on y passe notre enfance. Nos pieds et nos voix retentissent, les directeurs sont obligés de s’énerver et de nous gronder, ce qui est tout à fait normal, même avec des enfants très sages. Madame Morceau nous dirige, avec son mari. Des maîtres viennent la journée. On a quatre cuisinières. . + Lire la suite. Durant près de 300 pages, nous allons écouter Gérard Airaudeau.

Ce vendéen raconte des anecdotes de sa vie ou de la vie de personnes qu'il connaît, à Aman, un réfugié érythréen accueilli chez Gérard depuis peu. Ce dernier est un ouvrier de campagne, et les deux hommes attendent l'arrivée des autres invité·e·s. Stéphanie Hochet L'animal et son biographe Rivages février 2017 ( 191 pages 18€)Les organisateurs de rencontres littéraires ne manquent pas d'imagination.

L'été, ce sont les nocturnes littéraires, festivals, écrivains en bord de mer, lectures sous l'arbre.La narratrice, double de Stéphanie Hochet, est conviée à l'animation culturelle de campings : « littérature en tongs » dans le Lot. Rencontrer un public, c'est toujours une inconnue. Ne redoute-t-elle pas d' « être une curiosité » ? Encore plus quand il s'agit de vacanciers. Parfois c'est l 'hébergement qui est inattendu. le séjour de la narratrice s'avère ponctué de surprises sur ces deux plans. Attention : gros coup de coeur pour ce roman qui tient à la fois du genre policier et de la critique sociale.

Yvan Gourlet, seize ans, adolescent très mal dans sa peau, est le narrateur de l'histoire. Il faut dire qu'à Montespieux-sur-la-Dourde, petite ville tristounette à une demi-heure de Lille, entre un père ouvrier chez Boulonex qui « cherche l'ivresse pour oublier la grisaille », puis urine sous le lampadaire avant de rentrer chez lui et une mère passionnée par la confection de sculptures d'animaux dans des mottes de beurre (oui, oui, vous avez bien lu !)

Et par sa collection d'étiquettes de boîtes de camembert (la tyrosémiophilie… j'ai appris un mot !) Découvert ce premier roman grâce à une émission TV très matinale....

Je me suis empressée de l'acquérir ...le jour même ! Trois destins féminins aux 4 coins du monde,qui ne se rencontreront jamais, reliés toutefois par un fil étonnant, qui est symbolisé par "les cheveux"...Chacune de nos personnages féminins... rencontreront à des étapes, et lieux éloignés... cet élément physique humain,du "cheveu"...Trois destins féminins racontés par Solène, écrivain public, qui va rencontrer ces femmes à des moments critiques de leur existence, au Palais de la Femme (Refuge pour les femmes démunies, créé il y a plus d'un siècle par Blanche Peyron )Des femmes qui se battent pour leur liberté, leur dignité La première figure féminine, Smita est une intouchable, elle assume au quotidien parmi les taches les plus répugnantes celle d' "extracteur", ce qui signifie que faute de latrines, ces intouchables ramassent la "merde" des autres.

Une plongée dans cette écriture trempée dans l'encrier de l'humanité, nous rappelle combien depuis "Les échoués" Pascal Manoukian, nous délivre du foisonnement tous azimuts des médias sur des sujets oh combien douloureux en éclaireur qui connait le terrain.L'histoire nous est connue, celle d'un jeune couple, qui a tout pour être heureux, Karim et Charlotte, et au détour d'un acte haineux, Karim se retrouve à refaire sa vie avec des si....

Karim et Charlotte s'aiment et attendent leur premier enfant, loin des religions, qui pour eux symbolisent plus le parcours de leurs parents que le leur. Ils vivent dans le cosmopolitisme de leur jeunesse et essaient de ne pas heurter les susceptibilités familiales, ils respectent l'éducation reçue mais ils sont eux et vivent comme des jeunes de leur âge. D .Decoin offre ici aux lecteurs de la Littérature, de la vraie , et tel qu'à son habitude, son roman est d'une lecture captivante.

Il nous fait entrer dans le Japon du XII ième siècle , au climat aussi rugueux que ne le sont ses habitants par l'intermédiaire d'une jeune femme Miyuki ,campagnarde pauvre et fraîchement veuve de son mari Katsuro, mort noyé en pêchant des carpes destinées aux étangs impériaux. C'était le meilleur pêcheur de cette région. Miyuki, se doit de transporter cette dernière pêche vers les hauts dignitaires chargés , dès réception de remercier le village tout entier. S'ensuit un « road movie »époque Heian, qui n'a rien à envier aux dangereux voyages effectués par des jeunes femmes seules, et à toutes les époques. Franchement, j'avais été bien appâtée par la quatrième de couverture et j'étais prête à découvrir un roman pas comme les autres, curieux, avec une visée philosophique...

Las. Je suis passée totalement à côté et je n'ai pas du tout compris l'intérêt de ce livre, malgré les explications de la quatrième de couverture qui ne m'ont pas plus convaincue après coup. Les questions posées au dos de ce livre sont pourtant très attractives : "Ne fait-on rien quand on ne produit rien ? " « Il m'avait laissé seul à seul avec la parole, avec le désordre de la parole et mille pensées s'embouchant comme dans un entonnoir dont, peut-être, il essayait de comprendre les lois internes de sélection »C'est ça, exactement ça, le dernier livre de Tanguy Viel : il nous laisse seul avec le désordre de la parole.

La parole d'un homme.