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Interview de Claire Lissalde, photothécaire de l'IRD. Une typologie du crowdsourcing appliqué aux images. Plusieurs applications actives sur le web proposent un espace d'expression sur les images et sollicitent la participation des utilisateurs. L'écriture de tags non contrôlés et de commentaires libres sur des photos constitue l'activité de crowdsourcing la plus connue. Mais il en existe d'autres. Ce billet propose une typologie de ces initiatives collaboratives diverses. J'ai retenu ici 6 catégories caractéristiques : constitution de corpus, relevé d'erreurs dans les descriptions, identification visuelle, indexation libre, indexation contrôlée, redocumentarisation.

Cette typologie ne constitue qu'une proposition et elle est évidemment provisoire. Une dernière précision : j'ai retenu pour chaque projet sa caractéristique principale; il est donc mentionné dans une seule catégorie. Je remercie Nathalie Casemajor Loustau, Jean-Pierre Dalbéra, Anne Reydellet, Claire Scopsi, Yannick Vernet, le collectif du blog Indicommons pour leurs informations. 1. 2. 3. 4. 5. 6. Le diagnostic marketing. PhotosNormandie a cinq ans – un bilan en forme de FAQ. PhotosNormandie est un projet collaboratif portant sur plus de 3000 photos historiques de la Bataille de Normandie. Il a pour but d’améliorer leurs légendes en utilisant les possibilités de la plate-forme Flickr. Le projet boucle sa cinquième année d’activité ce 29 janvier 2012, et il apparaît presque comme un dinosaure à l’échelle de l’évolution des applications sur Internet.

PhotosNormandie est toujours bien actif et je propose dans cette note un petit bilan sous la forme d’une FAQ. 1. D’où viennent les photos ? Elles sont proposées en libre téléchargement sur le site Archives Normandie 1939-1945 mis en place en 2004 par le Conseil Régional de Basse-Normandie à l’occasion de la commémoration du soixantième anniversaire de la libération de la région. Nous avons ajouté récemment 281 photos provenant de la Bibliothèque de Cherbourg-Octeville à la suite de la signature d’un partenariat (voir ci-dessous). 2. Oui. 3. 4. Non. 5. 6. Non. 7. 8. 9. Ce n’est pas possible. 10. 11. 12. 13. 14. 15.

Des élèves et des chercheurs. Dans mon billet sur la difficulté de montrer la science en train de se faire, j'écrivais : s'ils savent que les scientifiques travaillent en groupes et que ce travail leur permet d'échanger des points de vue, les élèves ont une représentation naïve de la "preuve" scientifique et de la construction d'une théorie, et une idée finalement vague des caractéristiques du travail des scientifiques. A l'appui de ce constat, des références bibliographiques anglo-saxonnes tant il semble que cette question a peu interessé les enseignants ou chercheurs français. Pourtant, je suis tombé récemment sur un encart intéressant au détour d'un article rapportant une expérience novatrice de pédagogie des sciences[1]. Cet encart présente brièvement les réponses d'enfants de cycle 3 (CE2 à CM2) à la question Quand tu fais des sciences à l'école, fais-tu un travail de chercheur ?. Les réponses sont variées : Les pratiques de communication professionnelle dans les institutions scientifiques.

Observer le fonctionnement des organismes de recherche, c’est nécessairement porter un regard sur les conditions de production des savoirs scientifiques et plus généralement sur les multiples rapports au savoir mobilisés dans une organisation professionnelle, précisément dédiée à la production des savoirs. Cependant, l’objectif de cette recherche ne vise pas nécessairement à expliciter le lien entre ce qui pourrait être considéré comme un « contexte de production » du savoir, et ce savoir appréhendé sous forme de connaissances publiées. Ce lien peut sans doute être postulé, éventuellement décrit et analysé, et les travaux en sociologie et histoire des sciences sur l’instrumentation scientifique ou l’histoire institutionnelle et économique de la science, par exemple, vont évidemment dans cette direction.

Mais tel n’est pas l’objet que nous cherchons à construire ici, car nous discutons cette idée d’un « contexte » séparé des savoirs eux-mêmes. La véritable rétine du savant ou l'IST racontée par l'image. Médiatisations Comment une image trouve-t-elle son public ? Comment parvient-elle à l’intéresser ? À lui communiquer un sens ? À lui donner les clefs qui lui permettront d’accroître ses connaissances ? La diffusion des images de science est le fait d’un deuxième acteur, le médiateur professionnel : documentaliste, iconographe, journaliste, pédagogue, etc. Il existe différents types de fonds iconographiques, agences, photothèques, journaux, etc. Constatons d’abord qu’au plan de l’information iconographique, jusqu’à une date récente, il y avait un hiatus considérable entre l’avalanche d’images produites par un appareillage scientifique extrêmement varié et sophistiqué et leur traitement documentaire, archaïque et inadapté, où l’instrument de pointe était la boîte à chaussures.

L’image a longtemps été le parent pauvre de la documentation. Désormais, l’imagerie scientifique est devenue un marché [10]. Getty Images n’est pas en reste. Manipulations. 9 octobre 2007 : Journée d'étude « Image et documentation : quels métiers ? » Publié le 9 octobre 2007 Le 9 octobre 2007, l'ADBS Lorraine a organisé à l'IUT Nancy-Charlemagne (Amphithéâtre Chabriol) une journée d'étude : « Image et documentation : quels métiers ? » Programme Programme matin 9h Accueil 9 h 30 Introduction 10 h 00 Table ronde 1 : « Image et patrimoine » «Le Pôle images des Archives départementales des Vosges», par Benoît Martin, responsable du pôle images patrimoniales aux archives départementales des Vosges«Une bibliothèque numérique multimédia, multisource et multilingue au service de la mémoire européenne : le Centre Virtuel de la connaissance sur l'Europe», par Cécile Duval, iconographe au CVCE«Le traitement du fonds figuré des archives nationales de l'AFPA», par Véronique Bonello, documentaliste-archiviste aux archives nationales de l'AFPA11 h 00 Pause 11 h 15 Table ronde 2 : « Image et actualité » «Iconographe dans un organe de presse » par Chantal Langeard, iconographe UFC-Que choisir12 h 00 Repas Programme après-midi Rédigé par Michell skosmos.

Access (Objet application/pdf) Les pratiques de communication professionnelle dans les institutions scientifiques. Observer le fonctionnement des organismes de recherche, c’est nécessairement porter un regard sur les conditions de production des savoirs scientifiques et plus généralement sur les multiples rapports au savoir mobilisés dans une organisation professionnelle, précisément dédiée à la production des savoirs. Cependant, l’objectif de cette recherche ne vise pas nécessairement à expliciter le lien entre ce qui pourrait être considéré comme un « contexte de production » du savoir, et ce savoir appréhendé sous forme de connaissances publiées. Ce lien peut sans doute être postulé, éventuellement décrit et analysé, et les travaux en sociologie et histoire des sciences sur l’instrumentation scientifique ou l’histoire institutionnelle et économique de la science, par exemple, vont évidemment dans cette direction.

Mais tel n’est pas l’objet que nous cherchons à construire ici, car nous discutons cette idée d’un « contexte » séparé des savoirs eux-mêmes. Bbf.enssib.fr/consulter/04-lissalde.pdf. Hors-série. L'image scientifique Claire Lissdale. Aborder le thème de l’« image scientifique » nécessite avant tout de définir ce que ce vaste domaine recouvre. L’image scientifique, à l’heure actuelle, comprend principalement l’image photographique et l’imagerie.

Deux optiques bien différentes ; la première en effet pourrait être qualifiée de « reflet », d’observation de la réalité ou d’une réalité, d’enregistrement – comme l’étaient les gravures aux XVe et XVIe siècles ; la photographie n’est pas pour autant un simple enregistrement passif, elle met dès le début les objets « en scène », en crée même pour agir, montrer et démontrer. L’imagerie, quant à elle, plus spécifique à certaines disciplines telles que la médecine, l’astronomie, la physique, est une image fabriquée. Elle aussi peut refléter une réalité, mais c’est une certaine technicité qui la crée (images électroniques en 3D, en tout numérique), où la lumière n’intervient pas. La photographie scientifique : essai de définition Photo ET Science La photo pour preuve ? La photographie scientifique, les académismes et les avant-gardes. La photographie scientifique, les académismes et les avant-gardes* Monique Sicard Les conditions d'une convergence Au cœur du XIXe siècle, l'invention de la photographie (et avec elle, la substitution de la rapidité du coup d'œil à la lenteur et la maladresse de la main) bouleverse les relations entre l'art et la science.

La complexité d'une invention qui est à la fois celle d'une chimie, d'une mécanique et d'une image met en confrontation des champs scientifiques et artistiques ayant soigneusement pris leurs distances depuis la querelle romantique. La nouvelle technologie force l'isolement des uns et des autres. L'annonce officielle de la découverte de la photographie a lieu en 1839 ; trois ans plus tard, Auguste Comte publie son cours de philosophie positive. Pour l'art de la seconde moitié du XIXe siècle, dominé par le réalisme, le monde extérieur possède une existence objective. L'irruption des nouvelles images photographiques crée les conditions d'une exceptionnelle convergence.