L'observatoire des Usages de l'Internet-La réalité d'Internet, ses usages, ses impacts sur la Société. Ushahidi, le témoignage des sans-voix. Au Kenya est née, il y a deux ans, une plate-forme qui se répand désormais dans le monde entier.
Ushahidi, qui veut dire « témoignage » en swahili, est un logiciel mis en place pendant les violences post-électorales de 2008, et qui permet à tout le monde d’envoyer des informations par sms ou courriels sur des crises, des catastrophes naturelles, ou durant des périodes électorales. Les informations sont rassemblées sur des cartes accessibles sur le site, qui a gagné ses lettres de noblesse lors du tremblement de terre en Haïti. Ils déambulent entre les chemins marécageux du bidonville de Kibera, le plus grand bidonville de Nairobi. GPS dans une main et questionnaire dans l’autre, ils s’arrêtent à chaque clinique privée, point d’eau ou dépôt d’ordures du quartier Soweto ouest. « Là, nous sommes près du chemin de fer, explique Douglas Namale.
C’est important de relever les points d’ordures pour informer la population sur les dangers sanitaires. Une idée venue d’Afrique. Média TIC - RTBF Matin premiere. L’actualité dramatique en provenance du Japon a bien évidemment mobilisé le net, les réseaux sociaux et les sites de partage de vidéos.
Ce sont d’abord les médias du monde entier qui y ont fait appel pour trouver des témoins ou des vidéos, surtout dans un pays aussi avancé technologiquement que le Japon. La plupart des images que vous avez vues ont été tournées par des internautes. Et c’est par Skype que les expatriés sont interviewés. Google a réactivé son site de crise avec des informations à propos des personnes disparues ou retrouvées. Cette fois, l’accent est mis aussi sur l’état des infrastructures et des communications à l’aide des vues aériennes des régions les plus touchées. Des initiatives similaires ont été prises par des services de secours japonais grâce à une plateforme appelée Ushahidi spécialisée dans la collecte, la mise en forme et la visualisation d’informations fournies par les internautes lors de catastrophes naturelles ou humanitaires.
Médias / Web 2.0 – Japon : la mort d’un journalisme annoncée ? - abcbroadcast-leblog sur LePost.fr. Alors que plusieurs médias rapatrient leurs envoyés spéciaux ces derniers jours par crainte des risques nucléaires depuis la succession d’explosions et d’incendies sur les réacteurs de la centrale de Fukushima, à 250 km de Tokyo au nord-est du Japon, le web 2.0 continue d’informer, contre vents radioactifs et raz-de-marée, le monde entier sur le cataclysme qui frappe depuis une semaine le pays du soleil levant.
C’est une décision lourde de sens pour l’information en général et le journalisme en particulier que les médias français ont prise en rapatriant le gros de de leurs équipes du Japon : le « hard news » n’est plus l’apanage des médias classiques. L’information toute chaude et juste factuelle est même devenue le fer de lance du web 2.0 laissant journaux, radios et télés à la traîne.
Un phénomène criant lors des récentes révolutions arabes qui ont mobilisé les réseaux sociaux, facebook et twitter, ainsi que les sites de partage de vidéos.