Clothilde HEUDE-BERTHELIN | UMR BOREA. Kristell KELLNER | UMR BOREA. L'ensemble des travaux porte sur la physiologie de la reproduction des mollusques et plus spécifiquement de l’huître creuse Crassostrea gigas. Plusieurs axes sont développés : Etudes de la reproduction de différentes espèces de mollusques La gamétogenèse chez Crassostrea gigas a été largement décrite chez les animaux diploïdes mais également chez les triploïdes. En effet, la possibilité de production de gamètes chez les huîtres triploïdes est prise en compte dans la mesure où elle pose la question de l’impact de ces animaux dans l’environnement naturel et en particulier sur les populations d’huîtres diploïdes. Un suivi qualitatif et quantitatif de la reproduction du gastéropode Buccinum undatum en fonction de la taille et sur différents sites est également développé pour s’assurer de la compatibilité entre taille minimale de pêche et capacité de renouvellement des stocks, L’impact de la température sur la reproduction est étudié dans le contexte des changements climatiques.
MOLLUSQUES, Reproduction et embryogenèse. • Sexualité Il serait difficile de trouver dans un autre groupe zoologique autant de variété dans l'expression de la sexualité que chez les Mollusques. Le gonochorisme est fréquent ; s'il comporte quelques exceptions chez les Polyplacophores, les Gastéropodes Prosobranches, il est exclusif chez les Scaphopodes, les Céphalopodes. Le dimorphisme sexuel, discret ou invisible en général, s'accentue chez l'argonaute où le mâle demeure fort réduit par rapport à la femelle ; mais on a décrit aussi des mâles pygmées chez plusieurs Prosobranches parasites. Une partie des Aplacophores (Néoméniens) sont hermaphrodites, de même qu'un certain nombre de Bivalves et, parmi les Gastéropodes, les Pulmonés et les Opisthobranches.
L'hermaphrodisme, fréquemment protandrique, n'affecte pas toujours l'ensemble d'une population, car à côté de mâles et de femelles authentiques vivent des individus dont le sexe, labile, change une ou plusieurs fois au cours de l'existence (tarets, certaines huîtres). Eau - Micropolluants: Des STEP bientôt au top. Risques pour l'eau potable. Si les circonstances sont défavorables, des concentrations excessives de perturbateurs endocriniens dans les cours d'eau peuvent contaminer l'eau potable. Cela vaut notamment pour les captages proches de rivières et situés dans de la roche meuble.
Dans un tel cas, des composés difficilement dégradables transportés par les eaux épurées peuvent s'infiltrer jusque dans la nappe souterraine. De plus, on trouve une vaste palette de micropolluants persistants dans les grands lacs suisses, qui alimentent également le réseau d'eau potable. «Selon nos connaissances actuelles, les teneurs mesurées ne représentent certes pas de danger pour la santé de l'homme», estime Michael Schärer. Des mesures s'imposent aussi par respect pour les riverains en aval. Les mesures à la source ne suffisent pas. A elles seules, les mesures prises à la source ne suffisent toutefois pas pour désamorcer le problème des micropolluants organiques. La stratégie MicroPoll. Beat Jordi. Hermaphrodisme successif. L'hermaphrodisme successif (ou séquentiel) est une forme d'hermaphrodisme correspondant à une acquisition des caractères sexuels mâles et femelles différée dans le temps.
Il se retrouve aussi bien, mais avec des sens assez différents; chez les animaux que chez les plantes. Pour ces dernières on préférera le terme dichogamie. On peut distinguer trois grandes tendances d’hermaphrodisme séquentiel : la protandrie (ou protérandrie) où l’individu est d’abord mâle puis devient femelle ; la protogynie (ou protérogynie) où l’individu est d’abord femelle puis devient mâle ; et l’hermaphrodisme alternant où l’individu va changer de sexe plus d’une fois au cours de sa vie[1].
Hypothèse d'apparition[modifier | modifier le code] Dans le règne animal[modifier | modifier le code] Dans le règne végétal[modifier | modifier le code] Chez les plantes à fleurs (Angiospermes), l'hermaphrodisme est la forme de mise en place des appareils reproducteurs la plus répandue. Size advantage protandrie. Vie sexuelle de l'huître creuse - Laboratoire Environnement-Ressources d'Arcachon. Vie amoureuse de la Japonaise ... L'huître creuse japonaise Crassostrea gigas, élevée sur nos côtes depuis les années 70, est, contrairement à la moule, hermaphrodite.
L'huître peut ainsi changer de sexe soit au cours d'une même saison de reproduction (rarement), soit au cours de saisons consécutives, mais ce n'est pas obligatoire. En dehors de la saison de reproduction, on ne peut déterminer son sexe, la gonade étant au repos. C'est à partir du printemps que les cellules sexuelles commencent à être fabriquées. La gonade devient blanchâtre et contient alors, selon les individus, des ovules ou des spermatozoïdes. On ne sait pas précisément ce qui détermine l'évolution d'une huître en mâle ou en femelle mais l'on sait que plus elle vieillit, plus elle a des chances d'être femelle.
Une même huître fraie plusieurs fois pendant la saison de reproduction. La vie nageuse de la larve appelée véligère dure une vingtaine de jours pendant lesquels elle grandit et subit des transformations. Grégarité, changement de sexe et polyandrie : modalité de la reproduction chez une espèce invasive Crepidula fornicata. Abstract : Diversity and flexibility of sex change strategies of sequential hermaphrodites rely on variation in reproductive success and local social environment. This work aimed at examining relationships between sex change patterns and life traits, like polyandry and gregarity, in two protandrous (i.e. sex change from male to female sex) gastropods of the genus Crepidula. First, paternity analyses were carried out with microsatellite loci in two Crepidula species. In C. fornicata, a correlation was shown between the diversity of the paternal contributions and the variability of a larval characteristic, namely the larval growth rate.
Polyandry may here give a female reproductive advantage in light of a "bet-hedging" strategy. Then, polyandry was evidenced in a second species, C. convexa. The number of fathers nevertheless depended on the number of neighbouring mates. La crépidule : quel fabuleux destin ! La crépidule (Crepidula fornicata) est un mollusque gastéropode originaire de la façade atlantique de l’Amérique du Nord. C’est à l’occasion de transferts d’huîtres de Virginie vers l’Angleterre, à la fin du 19ème siècle, qu’elle arrive accidentellement sur les côtes européennes. Elle s’étend aujourd’hui de la Suède à la Méditerranée. Son introduction sur les côtes françaises s’est opérée en deux phases principales. La première, limitée à une partie des côtes normandes et à la rade de Brest, est une conséquence des événements de la Seconde Guerre Mondiale (transfert de l’Angleterre vers les côtes normandes lors du débarquement).
La deuxième phase sera plus importante car, pour faire face à la mortalité de l’huître portugaise (Crassostrea angulata) au début des années 1970, une importation conséquente de l’huître japonaise (Crassostrea gigas) s’effectuera à partir du Japon et de la Colombie Britannique. Toutes les crépidules naissent de sexe mâle. Fléau marin. Publication 7044. 5-3.Compétition huîtres creuses - crépidules - Des espèces invasives. Les larves En 2003, des expérimentations ont été menées en laboratoire pour évaluer la compétition trophique entre les larves de crépidules (Crepidula fornicata) et celles de l'huître japonaise (Crassostrea gigas). Les taux de consommation, de croissance et de mortalité, sont comparés en alimentant les larves de chaque mollusque avec six espèces d'algues, deux flagellées, une chlorophycée, et trois diatomées. Contrairement aux larves d'huîtres, les larves de crépidules consomment toutes les cellules phytoplanctoniques quelle que soit leur taille, et ceci, à un taux plus élevé que celui des larves d'huîtres.
Ainsi, une larve d'huître consomme 2216 cellules de N. atomus, tandis que la larve de crépidule en consomme 5159 cellules , soit environ deux fois plus. La larve de crépidule consomme jusqu’à 700 000 c. par jour, et environ 10 fois plus de Matière Organique que celle de l’huître. Cette compétition se réalise plus fortement en hiver et au printemps dans la baie de Bourgneuf. Biodiversité Animale: LES GASTEROPODES / D. GOELEVEN. Galeries de photos choisies sur flickr (cliquer sur les diaporamas) Galleries of photos chosen on flicker (click slide show) Les prosobranches Les pulmonés Les opisthobranches Les gastéropodes, comme tous les mollusques sont des organismes structurés en trois zones superposées, un pied ventral musculeux, une masse viscérale dorsale et un tégument dorsal appelé « manteau » secrétant une coquille (interne ou externe) ou des spicules calcaires et qui recouvre la masse viscérale.
Les prosobranches sont des mollusques sexués pourvus de branchies. Les paludines (Viviparidae) sont des prosobranches d'eau douce. La plupart des espèces du groupe des prosobranches vivent dans la mer. Les cyprées (Cypreidae) ont la coquille polie comme une porcelaine. Les murex ont généralement une coquille spectaculaire munie de longues épines. A. De l'acide sulfurique dans la salive Le dolium géant (Tonna galea) est un gastéropode équipé de glandes buccales produisant une salive contenant 2 à 4% d'acide sulfurique. 11570. Cycle de reproduction de la crépidule / Documents pédagogiques / documents. Blanchard Rebent Natura2000 Crepidules Ed2009. Crépidule. IFREMER 20/05/15 Vidéo : La crépidule est-elle toujours aussi invasive ?