L’envers de la médaille du miracle économique. Une foire de l'emploi, à Varsovie, 12 avril 2011.
La Pologne est peut-être considérée comme l'une des réussites économiques de l'Europe, mais son système de santé et ses services sociaux s'effondrent. Et ses jeunes qualifiés préfèrent de plus en plus s'exiler plutôt que d'accepter des emplois très mal payés et sans avenir. Les Polonaises qui vivent en Grande-Bretagne ont en moyenne davantage d'enfants que leurs compatriotes restées au pays. Quand Gazeta Wyborcza, le plus grand quotidien de Pologne, a publié cette information il y a quelques mois, la surprise fut énorme. Elle n'était pourtant pas complètement inattendue. Nombre de commentaires reflètent le gouffre qui sépare le discours public polonais de notre réalité sociale. Un marché dévasté Les explications avancées pour ce faible taux de natalité sont essentiellement d'ordre idéologique.
Des explications idéologiques bidons C'est là un tableau que la plupart des Européens de l'Ouest connaissent bien. Icann increases web domain suffixes. 20 June 2011Last updated at 11:08 The move has opened up new possibilities for the internet, Icann says A global internet body has voted to allow the creation of new website domain suffixes, the biggest change for the online world in years.
The Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) plans to dramatically increase the number of domain endings from the current 22. Internet address names will end with almost any word and be in any language. Icann will begin taking applications next year, with corporations and cities expected to be among the first. "Icann has opened the internet's addressing system to the limitless possibilities of the human imagination," said Rod Beckstrom, president and chief executive officer for Icann. "No one can predict where this historic decision will take us. " There will be several hundred new generic top-level domain names (gTLDs), which could include such addresses as .google, .coke, or even .BBC.
Costly process Continue reading the main story. L’immigration, inévitable et indispensable. L'immigration est une bonne chose pour l'Europe, assure un "Groupe d'éminentes personnalités", parmi lesquelles Joshka Fischer, Javier Solana et Timothy Garton Ash.
Un message que les dirigeants européens devraient écouter, écrit un journaliste néerlandais. Cela s’explique essentiellement par une simple raison : sans immigration, la population active diminuera de cent millions de personnes dans les cinquante prochaines années, tandis que la population totale augmente et vieillit. L’Europe devra donc s’ouvrir à l’immigration et à la diversité dans la société. On ne peut d’ailleurs pas demander aux immigrants de déposer leur religion, leur culture ou leur identité à la frontière.
La diversité est une réalité en Europe Mieux encore, l’arrivée de nouvelles cultures peut contribuer à la créativité dont l’Europe a besoin, aujourd’hui plus que jamais. Le président Nicolas Sarkozy, le Premier ministre David Cameron, et la chancelière fédérale Angela Merkel devraient en prendre bonne note. L’Ecosse, une indépendance à inventer. La récente victoire électorale des nationalistes relance l'idée d'une indépendance de l'Ecosse.
Mais si l'on regarde l'exemple de la Catalogne et du Pays basque, c'est une Europe des confédérations qui se profile, estime El País. La victoire écrasante et inattendue du Scottish National Party [SNP, Parti national écossais] aux élections régionales du 5 mai, où il a raflé contre toute attente 69 sièges sur les 129 en jeu, ouvre la voie à la tenue d’un référendum sur l’indépendance de l’Ecosse. Considérée comme une chimère il y a 10 ou 15 ans, la possibilité de l’indépendance commence à être prise au sérieux, même si de récents sondages révèlent que paradoxalement, les Anglais souhaitent davantage la rupture que les Ecossais.
Le système d’autonomie de l'Ecosse, appelé "dévolution" ou transfert de compétences, a été mis en place par les travaillistes en 1997. Cette décentralisation partait du principe que plus les Ecossais auraient d’autonomie, moins ils aspireraient à l’indépendance.