Uruk. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Uruk (ou Ourouk) est une ville de l'ancienne Mésopotamie, dans le sud de l'Irak. Le site est aujourd'hui appelé Warka, terme dérivé de son nom antique, qui vient de l'akkadien, lui-même issu du nom sumérien ou pré-sumérien UNUG, et qui a aussi donné l'hébreu Erech dans la Bible[1]. Le site d'Uruk fut occupé à partir de la période d'Obeid (v. 5000 av. J. -C.), et ce jusqu'au IIIe siècle de notre ère. Uruk est l'une des agglomérations majeures de la civilisation mésopotamienne ; elle joua un rôle important durant toutes les phases de sa période. Sans jouer un rôle politique notable durant les deux derniers millénaires avant notre ère, Uruk resta un centre religieux et culturel majeur.
Uruk est donc un site capital pour la reconstruction de la longue histoire de la Mésopotamie. Fouilles[modifier | modifier le code] Plan général du site d'Uruk/Warka. La période d'Uruk : la « première ville » (v. 3500-2900 av. Dès le niveau V (3500 av. Ziggourat d'ur. Ziggurat. Une ziggurat (ou ziggourat) est un édifice religieux mésopotamien à degrés, présent aussi en Élam, constitué de plusieurs terrasses supportant probablement un temple construit à son sommet.
Le terme vient de l'akkadien ziqqurratu(m) (féminin, parfois abrégé en ziqratu, en Assyrie siqurratu ou sequrattu, en idéogrammes sumériens U6.NIR[1]), dérivé du verbe zaqāru, « élever », « construire en hauteur »[2]. On peut donc le traduire par « la très haute »[3]. Il s'agit du monument le plus spectaculaire de la civilisation mésopotamienne, dont le souvenir a survécu bien après sa disparition grâce au récit biblique de la Tour de Babel, inspiré par la ziggurat de Babylone. Depuis la mise au jour des grandes capitales mésopotamiennes, plusieurs de ces bâtiments ont pu être analysés, même s'il n'en reste plus d'intacts, beaucoup étant très délabrés et se présentant sous l'aspect de collines, tandis que d'autres ont complètement disparu.
La fin des ziggurats[modifier | modifier le code] A. Stèle de victoire du roi Naram-Sin. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Stèle de victoire du roi Naram-Sin La stèle de victoire du roi Naram-Sin est une stèle aujourd'hui parcellaire édifiée en l'honneur de la victoire de Naram-Sin, roi de l'empire d'Akkad, sur un peuple rebelle du Zagros, les Lullubis. Elle est aujourd'hui conservée au département des Antiquités Orientales du musée du Louvre. Contexte historique[modifier | modifier le code] Description[modifier | modifier le code] La stèle de victoire de Naram-Sin constitue un jalon majeur dans la sculpture de cette époque.
La scène est d'une violence évidente, caractéristique de l'art akkadien où les peuples vaincus sont représentés enchainés nus, si ce n'est exécutés. Notes et références[modifier | modifier le code] Annexes[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code] Bibliographie[modifier | modifier le code] Étendard d'Ur. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Vue générale de l'étendard d'Ur, « face de la Guerre ». Etendard d'Ur. Shamashtablet.jpg Photo by michleb33.