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Sauvetages de migrants en Méditerranée : la capitaine Pia Klemp risque 20 ans de prison en Italie. Pia Klemp, ancienne capitaine des navires Iuventa et Sea Watch-3 est jugée en Italie pour des soupçons d'aide et complicité d'immigration illégale. Cette ancienne "matelot de pont" a commencé sa carrière il y a six ans à bord du navire Iuventa (appartenant à une autre ONG humanitaire de sauvetage de migrants, Jugend Rettet), et gravi les échelons pour en devenir capitaine.

C'est d'ailleurs en août 2017 que les autorités italiennes confisquent le navire Iuventa commandé par cette humanitaire de 35 ans, au large de Lampedusa. Les ordinateurs et les téléphones portables qui étaient à bord sont saisis. Une enquête était en cours depuis 2016. Les droits de l'homme ne sont pas seulement pour notre bénéfice personnel. La décision de justice de pouvoir lire les contenus des appareils du Iuventa — repoussée plusieurs fois — est finalement prise en mai 2018 par le procureur sicilien ayant ordonné la saisie, Ambrogio Cartosio.

Voici Pia Klemp. Criminalisation italienne des sauvetages en mer ? La capitaine du Sea-Watch déclarée libre par la justice italienne. Carola Rackete est désormais libre de ses mouvements. Une juge italienne a invalidé mardi soir l’arrestation de la capitaine du Sea-Watch 3. À travers un communiqué de l’ONG Sea-Watch l’Allemande de 31 ans a exprimé son soulagement et évoqué « une grande victoire pour la solidarité (…) et contre la criminalisation de ceux qui aident ». Elle n’est cependant pas sortie de l’appartement d’Agrigente – le chef-lieu sicilien dont dépend Lampedusa – où elle était confinée depuis lundi. Le Sea-Watch 3, pierre d’achoppement entre l’Allemagne et l’Italie Selon l’ONG, la juge qui a entendu la jeune femme pendant trois heures lundi a estimé qu’elle avait agi « dans l’accomplissement d’un devoir », celui de sauver des vies en mer, et elle n’a pas eu d’autre choix que de venir les débarquer en Italie parce que leurs droits ne sont pas garantis dans les autres ports proches, en Tunisie et encore plus en Libye.

Matteo Salvini s’insurge Poursuites judiciaires. Qui est Carola Rackete, la capitaine du bateau humanitaire « Sea-Watch 3 » ? Article réservé aux abonnés Carola Rackete, capitaine du Sea-Watch 3, doit être présentée mardi 2 juillet devant les magistrats d’Agrigente (Sicile), pour la confirmation de sa mise aux arrêts domiciliaires (un contrôle judiciaire sous forme d’assignation à résidence), après avoir forcé le barrage du navire des douanes italiennes qui occupait le quai pour l’empêcher d’accoster dans la nuit de vendredi à samedi, après dix-sept jours d’errance en mer, au large de l’île de Lampedusa.

Le procureur d’Agrigente a qualifié son geste de « violence inadmissible », et placé la capitaine du navire humanitaire aux arrêts domiciliaires, avant le lancement d’une procédure de flagrant délit. Sur le quai, la capitaine du Sea-Watch 3 avait été accueillie par une vingtaine de policiers qui l’ont aussitôt interpellée, et embarquée à bord d’une voiture. Depuis son arrestation, les manifestations de solidarité se sont multipliées en Italie et dans toute l’Europe. Arrivées de migrants en Europe par la Méditerranée en 2019 : 9 826 ; décès en mer : 230. [Cartographies] Mare Nostrum / Morts en meditérrannée de 93 à 2015. En 20 ans (1993-2014), 30 000 migrants sont morts ou portés disparus en essayant de rejoindre l’Union européenne, soit l’équivalent de la population totale d’une ville comme Montbéliard, Biarritz, Périgueux, Palaiseau ou Dieppe.

Noyés, asphyxiés, écrasés, accidentés, empoisonnés, explosés sur un champ de mines, morts de faim, de soif, d’épuisement, morts par manque de soins médicaux, autant de drames humains qui auraient pu être évités. Nous avons, nous européens, une part de responsabilité dans cette hécatombe migratoire. Car au nom de la lutte contre l’immigration dite irrégulière, l’Europe s’est dotée de dispositifs de surveillances quasi militaires (Eurosur, Frontex, …) poussant les migrants vers des routes toujours plus dangereuses. Au final, plus les accès vers l’Europe sont périlleux, plus les passeurs s’enrichissent tandis que hommes, femmes et enfants continuent de fuir la misère et la guerre en prenant toujours plus de risques. Comprendre la crise des migrants en Europe en cartes, graphiques et vidéos. 18 décembre, journée internationale des migrants. Un drame quotidien qui se joue simultanément à toutes les frontières et sur toutes les routes d’Europe, un défi d’accueil inédit pour l’Union européenne, une source intarissable d’indignations, de polémiques et de propositions pour la classe politique et les commentateurs : comment rendre compte de la crise des migrants qui secoue notre continent depuis 2014 ?

Des pays d’origine des migrants jusqu’à l’accueil final des réfugiés, en passant par les périlleuses routes de la migration, voici vingt cartes, graphiques et vidéos produites par Le Monde pour comprendre la situation. 1. L’origine D’où viennent les migrants ? Il est bien entendu impossible d’offrir un panorama exact des centaines de milliers de personnes qui ont atteint ces derniers mois l’Europe, car beaucoup restent sur les routes ou dans la clandestinité, sans parler de ceux qui ont laissé leur vie dans le voyage. 2 Les routes Par où passent les migrants ? 3. 4. Le Monde En profiter. L'UE opte pour des camps de migrants hors de ses frontières. VIDÉO - La crise ouverte par l'Italie avec l'exode des 629 passagers de l'Aquarius et le défi interne lancé à la chancelière allemande par le baron bavarois Horst Seehofer n'ont pas laissé le choix de l'ordre du jour aux émissaires des vingt-huit capitales chargés de préparer le prochain sommet européen du 28 juin.

Correspondant à Bruxelles Poussée dans ses retranchements, Angela Merkel sait faire la part du feu: la création de centres de tri pour migrants en Afrique du Nord, dans les Balkans ou en Méditerranée s'est hissée mardi comme la priorité du prochain sommet européen, à Bruxelles dans moins de dix jours. La crise ouverte par l'Italie avec l'exode des 629 passagers de l'Aquarius et le défi interne lancé à la chancelière par le baron bavarois Horst Seehofer n'ont pas laissé le choix de l'ordre du jour aux émissaires des vingt-huit capitales chargés de préparer le rendez-vous. » LIRE AUSSI - Le cri de colère des travailleurs humanitaires de l'«Aquarius» Le cri de colère des travailleurs humanitaires de l'«Aquarius» Quatre morts dont un nourrisson dans un naufrage en mer Égée - InfoMigrants. Trois femmes et un nourrisson sont décédés mardi 26 mars au matin dans le naufrage de leur canot pneumatique au large de la ville d'Ayvacik, sur la côte nord-ouest de la Turquie, ont annoncé les garde-côtes turcs.

Onze autres personnes ont pu être secourues grâce à une mission de sauvetage navale et aérienne lancée tôt, mardi, depuis Ayvacik. >> À (re)lire sur InfoMigrants : Trois morts dont deux enfants dans un naufrage au large de la Grèce Citant des informations des services de sécurité, le quotidien turc Hurriyet a indiqué que le canot qui se dirigeait vers l’île de Lesbos en Grèce transportait des migrants d’origine afghane et iranienne. Les quatre victimes seraient toutes afghanes, selon l’agence DHA. Recrudescence des traversées en mer Égée Depuis l’accord passé en 2016 entre la Turquie et l’Union européenne, le nombre de migrants arrivants par la Grèce a drastiquement chuté, mais les tentatives continuent tout de même.

[COMMUNIQUÉ] Un tournant majeur pour les sauvetages en Méditerranée ? Le 16/09/2019 Après 15 mois de fermeture des ports italiens, les Etats européens doivent remettre en place un cadre légal et coordonné pour les opérations de sauvetage. Marseille, le 17 septembre 2019 - Quinze mois après la fermeture des ports italiens aux navires de sauvetage humanitaires, inaugurée le 9 juin 2018 avec le refus d’accueillir en Italie les 630 rescapés de l’Aquarius, l’Ocean Viking, affrété par SOS MEDITERRANEE et opéré en partenariat avec Médecins Sans Frontières, a reçu samedi 14 septembre l’instruction de procéder au débarquement de 82 rescapés vers un port sûr italien. Les personnes secourues ont finalement été débarquées à Lampedusa suite à une opération de transbordement sur des vedettes italiennes. SOS MEDITERRANEE souligne le caractère positif de cette étape et exhorte les Etats européens à amorcer une nouvelle ère dans les opérations de recherche et de sauvetage en mer Méditerranée centrale.

Un mécanisme de débarquement pérenne et coordonné doit voir le jour.