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Réflexion théorique

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L’anti-recette des biens communs. Les biens communs sont une émulsion qui prend à feu doux.

l’anti-recette des biens communs

Sa réussite n’est ni nécessaire ni scientifique. Elle requiert une subtile alchimie. C’est celle-ci qu’on voit prendre forme ces dernières années dans la convergence des luttes politiques autour de la notion de « biens communs ». Des rencontres s’organisent en Europe, en Asie, en Amérique latine, etc. Derrière le terme, chacun met l’objet de sa mobilisation ou de ses inquiétudes. Ingrédients Du temps, de l’hier, et du demain, un spectre ; Des pensées fraîches, indéterminées et aiguisées ; Des produits rivaux et non rivaux ; Un foyer bien entretenu ; Quelques pincées d’intérêts divergents ; Un coulis pas trop liquide ; Une calculette à faire les soustractions ; Un ratatine propriété privée et publique ; Des rêveries de qualité, à dénicher loin des marchés battus ; Temps de préparation Indéfini, mais on a faim. 1.

. « Jeunes gens, ça avait commencé dès le XIVe siècle, mais ça s’était accéléré dramatiquement dans les années 1640. La Renaissance des communs. Préface à "La renaissance des communs" de David Bollier. Pour une société de coopération et de partage Ce texte écrit par Hervé le Crosnier est la préface du livre "la renaissance des communs, pour une société de coopération et de partage", écrit par David Bollier et paru aux éditions Charles Léopold Mayer.

Préface à "La renaissance des communs" de David Bollier

La lecture du livre que vous avez entre les mains provoque un profond sentiment de joie, on y sent quelque chose qui pétille et qui rend l’espoir. Avec son style fluide (et excellemment traduit), David Bollier nous emmène dans un voyage du côté lumineux des relations humaines. Non que les dangers, les enclosures, les menaces sur les perspectives mondiales soient absents. Il s’agit bien d’une critique de la société néolibérale, de la transformation du monde sous l’égide d’un marché juge et arbitre des équilibres, et d’une critique de la façon dont les Etats baissent les bras devant les forces des monopoles privés.

Nous avions besoin d’un tel livre, à la fois accessible et pénétrant. L’inverse du piratage, c’est le copyfraud, et on n’en parle pas. Le piratage ne cesse de défrayer la chronique, mais curieusement, on parle beaucoup moins du phénomène inverse : le « copyfraud » ou fraude de copyright.

L’inverse du piratage, c’est le copyfraud, et on n’en parle pas

Il ne s’agit pas de diffuser indéfiniment une œuvre protégée, mais au contraire d’effectuer une fausse déclaration de droit d’auteur entraînant la protection frauduleuse d’un contenu librement accessible. Le copyfraud est sans doute aussi répandu que le piratage. Cependant, les contrevenants sont rarement, voire jamais condamnés. Il faut dire que certains d’entre eux ont pignon sur rue : le Times britannique, la Réunion des musées nationaux, la Bibliothèque nationale de France, un département français… Définir le copyfraud Le copyfraud a été défini il y a quelques années par un juriste américain, Jason Mazzone. Ces infractions ne sont presque jamais réprimées. Le code de la propriété intellectuelle français se contente ainsi d’une définition négative : le domaine public commence lorsque les droits d’auteur expirent.

Vecam - Réflexion et action pour l'internet citoyen. Entretien avec Bastien Guerry, co-fondateur du projet move commons. La vision romantique du domaine public, une absurdité. Beaucoup souhaitent que le domaine public permette tous les usages, y compris commerciaux.

La vision romantique du domaine public, une absurdité

Selon eux, au lieu de favoriser la réutilisation du domaine public, cela le conditionne à une autorisation préalable qui tend à le vider de son pouvoir de dissémination. L’ouverture devait primer car les usages commerciaux semblent a priori vertueux : la valeur économique ainsi créée serait une externalité positive qui revient toujours dans la poche du contribuable, via les taxes et les impôts. Cependant, les limites de l’absence totale de régulation du domaine public apparaissent rapidement, tant à l’échelle internationale que nationale. I. Une absurdité internationale Le petit pécheur et ses outils de misères, par louis.foecy.fr, CC BY-NC-ND, source Flickr.

Les limites de l’absence de régulation à l’échelle internationale ont été mises en évidence dans un article publié dans le livre Libres Savoirs chroniqué dans Non-fiction :