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Slated › Film Financing & Dealmaking. Cinéma: la vérité sur le salaire des stars. Il y a un an, le producteur Vincent Maraval jetait un pavé dans la marre en dénonçant les salaires trop élevés des stars de cinéma. Le débat avait été refermé par les pouvoirs publics aussi vite que possible. "Il est faux de dire que les acteurs sont surpayés. Les cachets des acteurs représentent entre 7 et 8% du budget des films. Et ce chiffre a très peu varié depuis 10 ans, il a même baissé après un pic à 8,6% en 2006", assurait alors le président du CNC (Centre national du cinéma) Eric Garandeau. Las! 63 millions d'euros pour les vedettes Selon l'ancien patron du cinéma de Canal Plus, "les cachets oscillent de 1 à 2 millions d'euros (en 2013 le plafond semble avoir été crevé pour un interprète)". René Bonnell trouve ce niveau injustifié. Ensuite, "l’on constate une faible flexibilité des cachets. La partie immergée de l'iceberg Surtout, René Bonnell explique que les chiffres du CNC sont incomplets, pour ne pas dire faux.

Une pratique illégale. Le cinéma français a-t-il été rentable en 2013 ? C’était il y a un an : le 28 décembre 2012, le producteur Vincent Maraval catapultait sur la grande famille du cinéma français une tribune mémorable sur les dysfonctionnements de son système économique. Dans la foulée, entre montées au créneau et réponses vitriolées, BFM Business ajoutait son grain de sel, passant toutes les sorties de l’année 2012 à un test de rentabilité de leur cru. Conclusion redoutable : 9 % seulement des films sont “rentables” selon la définition BFM. Cette année, rebelote. Dans un contexte d’importante remise en question du cadre légal du ciné français, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti organise des “Assises pour la diversité du cinéma”, additionnées d’un rapport doté de cinquante propositions de réforme du système actuel.

Méthodologie opaque C’est dans ce climat de brainstorming que BFM Business vient glisser l’épisode 2 de son étude de rentabilité. Pourtant, le sinistre constat ne fait pas l’unanimité. Eponge à subventions ? Les 50 qui font le cinéma français - Cinéma. L'arrivée de Netflix en France se précise enfin. Au début des années 2000, les amis américains recevaient avec des étoiles dans les yeux les enveloppes d’un service de location de DVD par correspondance, au catalogue débordant de séries et de films.

En France, seuls les spécialistes connaissaient Netflix, né en 1997 à Los Gatos, Silicon Valley. Aujourd’hui, les fameuses enveloppes sont en voie de disparition – les abonnés regardent le contenu directement sur internet – mais Netflix n’a plus rien d’un mirage lointain. Florissante, l’entreprise s’est implantée dans le monde entier pour atteindre près de 44 millions d’abonnés (dont 33 millions aux USA). En France, elle fait partie du vocabulaire courant des amateurs de séries. Les plus pressés contournent les blocages par pays via une manipulation technique simple (masquage de l’adresse IP de leur ordinateur) et s’offrent un abonnement à 7,99 dollars pour se vautrer dans un océan de dizaines de milliers de références.

Binge watching, quand tu nous tiens. Howard Cantour.com, Aton Soumache et Dimitri Rassam, On Entertainment, dans L’Invité de BFM Business - 24/01. Le fils de Jean-Pierre Rassam et Carole Bouquet incarne la nouvelle génération de producteurs - Dimitri Rassam, l’instinct de cinéma - Célébrités. Il a hérité du nom d’un clan flambloyant de producteurs. De son engagement total pour le cinéma, aussi. Consacré avec Le Prénom et lancé dans l’aventure 3D avec Le Petit Prince, le fils prodige incarne le renouveau de la production française. Itinéraire d’un battant discret. Son nom vous parle. Il est synonyme de cinéma. De la production à la réalisation en passant par la distribution. Qu’en est-il de son prénom ? Impossible à ce stade de couper aux présentations d’usage.

Personnalité incandescente, extrême en tout, talent, instinct, charme, verbe cinglant, Jean-Pierre Rassam continue de fasciner la planète Cinéma, vingt ans après son décès, en 1985, dû à un empoisonnement au Binoctal, ce que conclura le rapport d’autopsie. Slated › Film Financing & Dealmaking. 10 producers to Watch. Michel Hazanavicius à François Hollande : "vous mettez en péril le cinéma" | Médias & contre-pouvoir.

Lettre de Michel Hazanavicius, président de la société civile des auteurs-réalisateurs-producteurs, à François Hollande, président de la République Monsieur le Président, Nous venons d’apprendre avec stupéfaction que le budget consacré à la culture serait à nouveau en baisse et que les préconisations du Ministre du Budget, soumises dans quelques jours à l’arbitrage du Premier Ministre, incluraient une réduction drastique du budget du Centre national de la cinématographie. Pourquoi devons-nous être en permanence les témoins d’actes qui viennent systématiquement contredire vos engagements ? Il est très surprenant qu’au lendemain d’une victoire politique du gouvernement sur la Commission Européenne pour le respect de l’exception culturelle, les moyens permettant de mettre en place cette politique utile et ambitieuse soient refusés.

Ces missions sont toutes génératrices d’emplois. Elles sont le socle historique du cinéma Français, et, concourent aussi à l’épanouissement du cinéma européen. Convention collective: un scénario catastrophe pour la production des films français. Triste et absurde paradoxe. Le cinéma français, comme système et comme modèle, vient de remporter d’importantes victoires internationales, l’autorisation à faire contribuer les télécoms à l’audiovisuel public et l’autorisation du crédit d’impôt international (deux dossiers bloqués depuis des mois par Bruxelles) venant couronner le retrait de l’audiovisuel de la négociation TTIP avec les Etats-Unis.

Or au même moment, les attaques intérieures se multiplient contre ce même modèle, fleuron de l’exception culturelle revendiquée urbi et orbi. Ainsi du rapport Queyranne qui vise à ponctionner le budget du CNC et à remettre en cause certains dispositifs de soutien, puis du rapporteur de la commission des finances à l’Assemblée, deux derniers avatars d’une attitude qui semble devenue une habitude chez nos gouvernants: si un système fonctionne, piquons lui un maximum de fric. publicité Des paliers de dérogation adaptées à des situations différentes L'espoir Bredin Jean-Michel Frodon. Cinéma: un médiateur chargé de trouver un accord sur une convention collective. Les ministres du Travail Michel Sapin et de la Culture Aurélie Filippetti ont nommé Raphaël Hadas-Lebel médiateur afin de tenter de trouver un accord sur une convention collective dans le secteur de la production cinématographique, annoncent-ils jeudi dans un communiqué commun.

"Le secteur de la production cinématographique négocie depuis près de 10 ans une convention collective", rappellent les ministres. "Un accord, qui porte de véritables améliorations pour les salariés concernés (techniciens), a été signé le 19 janvier 2012 et soumis à extension à la demande des signataires, conformément à la Loi. " "Ce texte a toutefois suscité l'opposition de nombreuses organisations de producteurs craignant l'impact économique de son extension sur l'emploi et la diversité des films", poursuit le texte. - Le secteur de la production cinématographique doit être couvert par une convention collective.

“Avec cette convention collective, deux visions du cinéma s’opposent” Gilles Sacuto, producteur indépendant - Cinéma. Les producteurs français indépendants en colère - News films Box Office. Les producteurs français indépendants ont appelé ce jeudi le gouvernement à stopper l'extension d'une convention collective des métiers du cinéma, qui mettrait selon eux en danger au moins 15.000 emplois et la diversité des films. Les producteurs indépendants français sont en colère et comptent bien le faire savoir. En fait, pas plus tard que ce matin même, au cours d'une conférence de presse organisée dans un cinéma du Quartier Latin à Paris. "Cela fait un an que le gouvernement reste sourd à nos revendications. [...] Ce qu'on nous propose aujourd'hui, ce n'est rien de moins qu'un dynamitage complet d'un système exceptionnel qui a pourtant fait ses preuves. On parle quand même de 15 à 20.000 emplois menacés !

" Après le psychodrame créé par le Maraval Gate en début d'année sur les dérapages en matière de salaires de certains talents dans le cinéma français, voilà bien une nouvelle patate chaude dont le 7e Art se serait volontier passé. Rappel des faits. Convention collective du cinéma: la profession proteste, la ministre réagit. Jeudi 28 mars, 9h du matin. Une partie du cinéma français investit le cinéma Le Panthéon à Paris pour expliquer à la presse les dangers de la convention collective, réglementant les salaires et les conditions de travail de la production de films. Depuis le début du feuilleton sur la convention collective du cinéma, les discussions ont rapidement tourné à la guerre des chiffres.

Au cœur du problème, le nombre de films menacés de disparition par ce texte qui prévoit d’établir d’ici au 1er juillet des minima salariaux dans toute l’industrie, fragilisant la part la plus pauvre de la création. Ses signataires (la CGT et les poids lourds du secteur, MK2, Gaumont, Pathé et UGC) parlent d’une échelle de 40 films concernés, tandis que les opposants au texte, les producteurs indépendants, dénoncent une perte de 70 films. Le cinéma français en crise : la convention collective fait réagir... - Cinéma.