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Maker Faire : ces trois start-up vont occuper vos enfants pendant l’été ! La Maker Faire c'est des robots et des drones... Mais aussi des découvertes pour enfants ! (Crédit : Botaki) Plus de 800 makers, 200 projets, des conférences, des ateliers, des expériences, des démonstrations… Le week-end dernier s'est tenu la Maker Faire de Paris, le grand rendez-vous Do It Yourself, où se côtoient les créations qui feront le monde de demain. Mêlant sciences, technologie et culture du faire soi-même, cet événement était l’occasion de voir une imprimante 3D en action, des combats de robots (presque) aussi impressionnants que dans Transformers ou de tester des drones dernières générations.

Mais la Maker Faire était aussi un bon moyen pour les parents de débusquer des occupations originales pour leur progéniture We Demain a sélectionné trois start-ups innovantes, dont les créations ont tout pour occuper les enfants cet été. APIdou : la peluche à programmer APIdou est une petite peluche qui évolue avec l’enfant… Mais aussi grâce aux parents ! Botaki : la nature connectée. Studio LEGO® Éducation - Jeunesse. La Robolution, ou comment les robots vont changer notre avenir. Vous vous souvenez tous du film iRobot avec Will Smith où il joue le rôle d’un inspecteur sur les traces d’un robot qui aurait commis le crime ultime :le meurtre d’un humain.

En vrai dans la réalité c’est plus cool que ça mais on s’approche tout doucement d’un monde ou les robots seront de plus en plus présents dans nos vies. Une petite infographie va nous aider à décrypter ce qu’il en est de cette « Robolution ». Commençons par une vérité crue et indéniable : il y a de plus en plus de robots, mais pas pour tout le monde (comme l’argent en fait !).

En 2014, 70% des robots étaient achetés par 5 pays : les USA, l’Allemagne, la Chine, la Corée du sud et le Japon, pays que l’on retrouve dans le G20 ou G7 … Culturellement les pays asiatiques n’ont jamais été réticents aux robots et au modèle de société que cela représenterait. D’ailleurs à eux 3, les pays asiatiques cités représentaient 49 % des robots achetés en 2014 ! iRobot un film qui pose de vrais questions finalement ? Source. Indépendants mais ensemble, les « makers » inventent de nouvelles collaborations. À la frontière du travail de l’ingénieur, du designer et de l’artisan, les activités des makers exigent des compétences et des collaborations variées. Qu’il s’agisse de développer un produit innovant ou de réparer un objet cassé, les makers trouvent dans les makerspaces ou les fablabs des ressources pour atteindre leurs objectifs. Bricoleurs amateurs ou travailleurs indépendants, les makers rentrent difficilement dans une catégorie et c’est davantage le goût pour le partage et l’apprentissage qui les rassemble.

Une ethnographie de plusieurs mois dans le makerspace IciMontreuil a permis d’identifier des formes de collaborations alternatives à celles que l’on observe dans les entreprises. Pas de lien de subordination mais de l’interdépendance À l’instar des personnes fréquentant les espaces de coworking, les membres des makerspaces ou fablabs sont souvent des indépendants ayant décidé de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Hackerspace, fablabs, espaces de coworking: bricoler un nouveau monde? David Vallat. “Dans la lignée du mouvement des makers (ceux qui font), des fabrication laboratories (fab labs) ont vu le jour aux États-Unis à la fin des années 1990, inspirés par le cours du professeur du Massachusetts Institute of Technology (MIT) Neil Gershenfeld : How to make (almost) anything. 99 fab labs sont répertoriés en France (ce qui place notre pays au premier rang mondial !).

Makerspace, hackerspace sont des appellations qui renvoient à des réalités voisines (mise à disposition de matériel, organisation de communautés d’utilisateurs, éthique valorisant la liberté d’accès, la collaboration, l’autonomie, la solidarité). Les hackerspaces sont plutôt orientés vers le partage de ressources et de savoirs liés à l’informatique (software et/ou hardware). Les espaces de coworking, proches en apparence des pépinières d’entreprises, permettent de rompre l’isolement du travailleur indépendant. Que peut-on apprendre des tiers lieux 2.0 ?

Dernier ouvrage paru : MAKERS. Les makers peuvent-ils fabriquer l'économie de demain ? Certains les définissent comme "des hackers, avec une dimension physique puisqu'ils fabriquent des objets", d'autres comme des personnes "qui pensent et construisent le monde de demain. " Quoiqu'il en soit, les makers s'approprient les technologies, les adaptent.

Arrivé des Etats-Unis, le mouvement s'intensifie à Lyon depuis deux ans. Un succès qui n'est pas sans raison : ces faiseurs proposent un modèle qui correspond aux attentes des nouvelles générations. Modèle horizontal Avec leur culture du partage, de la transmission, les makers fondent un écosystème agile et renversent de fait les codes de l'entreprise.

"Ici, ce sont des hiérarchies temporaires par le savoir, un apprentissage de pair à pair permanent", complète ainsi Pierre Aumont, président de la Fabrique d'Objets Libres, plus ancien FabLab lyonnais. D'ailleurs, au sein de l'association, les outils de travail ne sont pas loués à l'heure pour une simple raison : pour que les makers puissent échanger entre eux. Nouvelle économie.