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Inégalités

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Budget 2014 : la nouvelle brique de la politique de l'offre de Hollande. "Je suis le président des entreprises. " Cette petite phrase, distillée au détour d'une interview accordée au journal de TF1 mi-septembre par François Hollande, détonne. Le message n'a en tout cas absolument pas été compris par les principaux intéressés, les patrons. Mardi 8 octobre, plusieurs centaines d'entre eux se sont réunis à Lyon à l'appel du Medef et de la CGPME pour décerner un carton jaune au gouvernement. Motif de la rare protestation commune des deux principales organisations patronales : le "stress" des chefs d'entreprise face à l'annonce d'une "nouvelle taxe tous les jours". L'épisode de l'imposition de l'excédent brut d'exploitation (EBE) résume à lui seul ce hiatus entre l'exécutif et les chefs d'entreprises.

Branle-bas de combat au Medef. La stratégie de la dévaluation fiscale Il n'en reste pas moins que le gouvernement met en place une politique de plus en plus pro-entreprise. La France, un paradis fiscal (Niel) Derrière les leurres de la communication politique. Les mères célibataires, nouveau visage de la pauvreté. Le Monde - Emploi : depuis 30 ans, le tribut des jeunes à la crise s'alourdit. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Isabelle Rey-Lefebvre En période de dégradation de la conjoncture, l'emploi des jeunes réagit plus fortement que celui des plus âgés. C'est ce que nous apprennent Mathilde Gaini, Aude Leduc et Augustin Vicard, auteurs d'une étude de l'Insee publiée le 28 février sur la fin des études et l'insertion professionnelle de jeunes ayant terminé leur cursus entre 1983 et 2010. Ils paient un lourd tribut à la crise, puisqu'en 2010 le taux de chômage des moins de 25 ans atteignait 22,9 %, contre 8,4 % pour les 25-49 ans.

Non seulement ils se retrouvent plus souvent chômeurs, mais leur emploi, lorsqu'ils en décrochent un, est plus précaire, avec 30 % de contrats à durée déterminée, deux fois plus qu'en 1983. Une solution pour ne pas pointer au chômage trop tôt pourrait être de prolonger les études, à condition que les parents puissent en assumer le coût, et d'ajouter une formation, un diplôme pour être mieux armé sur le marché de l'emploi. Zone euro: le chômage tutoie les 12% dans la zone euro. Mes Listes Devenez Membre Boursorama Profitez de l'ensemble des services et des avantages destinés aux Membres en quelques secondes. Devenir Membre Brest - 29200. La prochaine crise bancaire viendra du système parallèle ? Mes Listes Devenez Membre Boursorama Profitez de l'ensemble des services et des avantages destinés aux Membres en quelques secondes.

Devenir Membre Brest - 29200. 2012-068-2. Décryptage : Fin d'un monde, fin d'un cycle économique ? Le salaire des enseignants français à la loupe. Cette semaine, l’article sur le salaire des enseignants a été écrit avec , une de nos spécialistes à l’OCDE sur ce sujet plus que sensible dans le débat public. D’un point de vue méthodologique, nous comparerons ici le salaire annuel brut des enseignants de l’enseignement public tel que défini par les barèmes officiels (salaire statutaire). Ces données n’incluent donc pas les primes et autres allocations dont ne bénéficient pas tous les enseignants.

Enfin, les salaires sont convertis en dollars US (USD) sur la base des taux de parité de pouvoir d’achat (PPA) qui égalisent les pouvoirs d’achat des différentes monnaies. Diverses caractéristiques du système de rémunération influencent l’attractivité du métier d’enseignant. Comment se situe la France sur ces 4 aspects au regard des comparaisons internationales? En France, les enseignants débutants et après 15 ans d’exercice sont bien moins rémunérés par rapport à la moyenne des pays de l’OCDE.

Patrimoine

Fitch met en garde contre une deuxième crise budgétaire, liée au vieillissement de la population. Faute de nouvelles réformes prenant en compte le vieillissement de la population, de nombreuses économies avancées, notamment en Europe, risquent de subir une "deuxième crise budgétaire à long terme", estime l'agence de notation Fitch dans une étude publiée lundi 21 janvier. "Faute de réformes pour augmenter la productivité du travail et/ou les taux de participation dans de nombreuses autres économies avancées, le vieillissement de la population pourrait se traduire par un recul du PIB à long terme, aggravant le défi budgétaire", a-t-elle estimé. Selon ses projections, le ratio de la dette publique sur le produit intérieur brut (PIB) d'un grand nombre de ces pays va "exploser". Le ratio moyen des pays de l'Union européenne devrait ainsi grimper de 6,9 % d'ici à 2020 et de 119,4 % d'ici à 2050.

Pour la zone euro, la hausse serait de 111,4 % d'ici à 2050. La répartition de la richesse dans le monde. 7 juin 2013 - Moins de 10 % de la population mondiale détient 83 % du patrimoine mondial, alors que 3 % vont à 70 % des habitants. L’Amérique du Nord et l’Europe en possèdent 65 %. Le patrimoine mondial total détenu par les habitants de la planète est estimé à 240 900 milliards de dollars en 2013, selon les données du Crédit Suisse dans son rapport Global Wealth Databook 2013 (en anglais), soit une moyenne de 51 634 dollars par individu. Ce patrimoine est réparti de façon profondément inéquitable : 83,3 % est détenu par seulement 8,4 % de la population dont le niveau de fortune est supérieur à 100 000 dollars.

Les 1 % les plus fortunés contrôleraient pas moins de 46 % du patrimoine mondial total. Les 10 % les plus riches du monde détiennent 86 % de la richesse mondiale alors que la moitié de la population mondiale ne dispose que de 0,5 % de cette richesse. Une répartition géographique inéquitable Le patrimoine mondial est inégalement réparti selon les régions. Photo/ © xy - Fotolia.com. A qui profite l'enrichissement de la France. 10 février 2014 - Entre 2008 et 2011, si l’on considère la masse globale des revenus en France, les 10 % les plus pauvres ont perdu environ 150 millions d’euros, alors que les 10 % les plus riches se sont enrichis de 18 milliards. Entre 2008 et 2011, la masse globale [1] de l’ensemble des revenus des ménages (après impôts et prestations sociales) s’est accrue de 36,5 milliards d’euros, inflation déduite, selon les données de l’Insee.

La crise est loin de frapper toutes les couches sociales. Les 10 % les plus pauvres ont perdu 151 millions d’euros au cours de la période, la masse globale de leurs revenus passant de 49,7 à 49,6 milliards d’euros au cours de ces trois années. Les 10 % les plus riches ont gagné sur la même période 18,4 milliards d’euros, la masse de leurs revenus est passée de 336 milliards d’euros en 2008 à 354 milliards en 2011. Un décrochage des couches sociales modestes L’Insee ne diffuse pas de données plus récentes. La répartition du revenu depuis dix ans. De l’inégalité dans la répartition des richesses. En France, si le flux de revenus, correspondant au montant annuel des richesses produites en 2011, avait été réparti de façon parfaitement égalitaire, chaque habitant aurait pu recevoir 33.000 euros, soit l’équivalent du montant du PIB par habitant estimé pour 2011.

Si, bien évidemment, une telle uniformisation n’est pas, ni souhaitable, ni envisageable, et se pose juste pour apprécier, en toute première approche, le niveau de développement du pays, elle reste néanmoins un étalon de mesure intéressant pour apporter un éclairage rapide et simple sur le degré des inégalités dans la répartition des revenus. De ce point de vue là, paradoxalement, la société française semble éviter soigneusement de trop se regarder dans le miroir de ses inégalités, sachant que c’est près de 90 % de la population qui a un niveau de vie annuel inférieur à ce montant de revenu de 33.000 euros, et que les 10 % les plus riches possèdent plus de 45 % de la totalité du patrimoine national.