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Les relations ville-campagne Stratégies de développement urbain-rural en Rhône-Alpes. Ne dites plus "péri-urbain" ! - Globe. En écho à l'émission de ce mercredi 19 janvier (disponible à la réécoute et au podcast), vous trouverez dans ce billet des images et des analyses extraites des travaux de Marc Dumont, invité de Planète Terre cette semaine. Comme l'explique cette étude de l'INSEE, la croissance des "couronnes périurbaines" est continue depuis les années 1960 en France, bien qu'elle ait eu lieu à des rythmes différents selon les décennies et selon les régions considérées.

Cette évolution soulève de nombreuses interrogations, comme l'illustrent ce court reportage télévisé sur l'espace périurbain d'Ile-de-France (datant de 1999), ainsi que la vidéo militante ci-dessous. Comment la géographie appréhende-t-elle ce phénomène hybride, qui brouille les catégories de "rural" et d''urbain" ? "Les nouvelles périphéries urbaines" (Marc Dumont, Emmanuelle Hellier) : des concepts géographiques revisités Les périphéries urbaines : la domination comme indicateur Le périurbain : forme d’urbanité ou espace intermédiaire ? Les périurbains : habiter en ville à la campagne - Terrains d'enquête - Économie. Ville-campagne, une relation en pleine mutation. Compte rendu thématique. En France, les termes de « ghetto » et de « ghettoïsation » sont d’usage courant dans les discours politiques et médiatiques ; les chercheurs par contre sont beaucoup plus réservés et divisés.

Depuis 1993, Loïc Wacquant soutient que les grands ensembles dans les banlieues françaises n’ont rien à voir avec les ghettos des villes américaines. Il l’exprime avec une formule qui a connu un grand succès, en France et aux États-Unis : la « ceinture rouge » parisienne est très différente de la « ceinture noire » de Chicago. Dans la seconde, les services de l’État ont disparu et le quartier, livré à lui-même, devient une jungle urbaine.

Dans la première, l’État-Providence est présent et il limiterait les dégâts. Pour Éric Maurin (2004), Le ghetto français existe bel et bien, mais dans un sens très large, incluant à la fois la ségrégation voulue (l’agrégation) et la ségrégation subie ou contrainte. Cet ouvrage a été publié en anglais en 2005. Didier Lapeyronnie démontre dans Ghetto urbain.

Bidonvilles

Observatoire des inégalités. 13 septembre 2011 - Les Zones urbaines sensibles abritent une population aux revenus inférieurs à la moyenne nationale, plus souvent au chômage et moins qualifiée notamment. Derrière ces moyennes se cachent pourtant des singularités importantes. L’analyse de Valérie Schneider, de l’Observatoire des inégalités. Les Zones urbaines sensibles ont toutes la particularité d’abriter une population aux bas revenus, un taux de chômage important, un grand nombre d’allocataires de prestations sociales, davantage de jeunes, de familles nombreuses et d’étrangers, entre autres. Mais elles ont toutes des singularités liées à leur localisation géographique, à la composition de leur population, à la dynamique économique locale, etc.

Et, du coup, ces quartiers sont loin d’être homogènes. Quelques exemples. 1,3 million de personnes, soit 11 % des Franciliens, vivent dans des quartiers dits « sensibles », au nombre de 157, en Ile-de-France. Pour en savoir plus : Sur notre site : Un autre regard sur la banlieue avec le webdocumentaire "Saint-Denis entre les lignes" | Enseigner l'Histoire-Géographie. L’espace de contact existe encore (plus pour longtemps) « Urbain. Inscription foncière d'un lilong à Shanghai Le lilong est aujourd’hui au cœur du conflit urbanistique entre l’héritage des anciennes structures et les programmes de développement à grande échelle.

Car, monde à l’envers, dans une ville aux quelque 5000 gratte-ciel, ce sont à ces bâtiments, souvent de deux étages, qu’on reprocherait presque de rompre l’épannelage de l’horizon. Pourtant, habitat intermédiaire à forte densité, valorisant l’espace de relation et la cohésion sociale (en même temps que le contrôle social) dans une savante hiérarchisation du public et de la sphère privée, le lilong a beaucoup à nous apprendre en termes de fabrique de l’espace urbain. Li-long est la conjonction des mots «voisinage» et «ruelle». Le principe de la courée Si de la rue, on ne distingue qu’une continuité de façades alignées, de petites entrées enserrées mènent à un microcosme social insoupçonné, en retrait des turbulences du trafic automobile. Requalification.