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Savoirs

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Pour un secteur de l’Information-documentation sous le signe des biens communs de la connaissance. Voici quelques éléments qui m’ont été inspirés par la lecture de l’excellent livre Libres Savoirs que je vous recommande chaudement !

Pour un secteur de l’Information-documentation sous le signe des biens communs de la connaissance

Ce texte est une version adaptée d’une contribution au débat sur les orientations de l’IABD à l’occasion du séminaire stratégique qui s’est tenu au mois de Février. Il s’agissait pour moi de repositionner notre secteur dans une logique non pas corporatiste mais orientée vers un nouveau paradigme. La notion de biens communs me semble répondre à cet exigence. Voici donc un texte de portée générale. Je publierai demain le support d’une conférence qui se tiendra à Brest, et qui traitera de la question sous l’angle de l’Open Data. L’approche par les biens communs de la connaissance s’inscrit dans la continuité et le développement dans le domaine de l’information du Manifeste le récupération des bien communs qui promeut : Une vision de la société qui place le respect des droits humains, la participation démocratique et la coopération au coeur de ses valeurs.

Gods, Achaeans and Troyans. Google présente sa nouvelle version de l'Art Project. Google a présenté aujourd'hui, la nouvelle version de son Art Project.

Google présente sa nouvelle version de l'Art Project

Pour mémoire, via cette initiative, Google donne accès aux internautes aux collections de nombreux musées (peintures, objets, sculpture, graffiti…) Grâce à la technologie, Google photographie les œuvres dans le détail pour une restitution en HD et permet à chacun de zoomer. C’est en France et plus précisément au Musée d’Orsay que la firme a dévoilé cette nouvelle version. Le musée vient de rejoindre les partenaires de Google Art Project tout comme le musée de l’Orangerie, le musée du quai Branly, le domaine de Fontainebleau et le domaine de Chantilly. Le projet rassemble à ce jour 151 partenaires issus de 40 pays. L’an dernier, l’initiative concernait 1 000 œuvres issus de 17 musées. Parmi les nouveautés et en plus des œuvres ajoutées, le site googleartproject.com intègre la technologie Street View, on peut donc se balader virtuellement dans les musées.

Et si on enseignait vraiment le numérique ? Il faut relancer la Déclaration d'indépendance du cyberespace proclamée en... 1996 Le Monde | | Par Olivier Ertzscheid, maître de conférences à l'université de Nantes.

Et si on enseignait vraiment le numérique ?

Ils sont nés en 1996. Ils ont aujourd'hui 16 ans. L'ensemble de leur scolarité s'est faite dans l'ombre et la lumière du numérique. A leur naissance, le web est âgé d'à peine 7 ans. 16 ans plus tard, pour ces natifs du numérique, il ne reste plus rien de cette déclaration d'indépendance. Apple, Facebook et Google décident seuls et en fonction de leurs seuls critères ce qui est publiable et ce qui ne l'est pas, invoquant le plus souvent le motif de "nudité" ou de "pornographie", et l'appliquant, par exemple, à la fermeture du compte d'un internbaute ayant osé choisir "l'origine du monde" de Courbet comme photo de profil.

Combien de collégiens, de lycéens et d'étudiants, combien de ceux qui sont nés en 1996 sont-ils au courant de cette Histoire, de ces pratiques, de cette évolution ?