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Le photojournalisme a-t-il un avenir ?

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Journalisme: Photo d’une profession malade. Une profession vieillissante, où les femmes ont du mal à se tailler une place… Un métier mal rémunéré où les salaires baissent… Les journalistes français paient cash la crise de la presse. Il n’est pas étonnant, dans ces conditions, que leur nombre stagne. Autant dire que la lecture de l’étude Photographie de la profession des journalistes, réalisée par l’Observatoire des métiers de la presse en coopération avec la Commission de la Carte d’Identité des Journalistes (CCIJP), est déprimante. On trouvera tous les détails de cette étude sur le site de l’Observatoire des métiers de la presse (.pdf), sachant que la précédente enquête datait de dix ans.

Elle avait été réalisée en 1999, sous la direction de Rémy Rieffel, par l’IFP. Le moins que l’on puisse dire est qu’à dix ans de distance, la situation des journalistes —toutes catégories confondues— s’est nettement dégradée. Mais voici en 8 points ce que dit cette « Photographie ». 1 – La nombre de journalistes ne progresse plus Notes : Qu'est-ce que le photojournalisme? La distinction entre le photojournalisme et les autres formes de photographie tient en une image. Le photographe qui prend des photos d’un mariage a un but : plaire à son client. Le photojournaliste a un mandat public : il fournit des informations précises, honnêtes c'est-à-dire situées dans leur contexte, en images.

Il est redevable des informations qu’il transmet via ses photos devant les citoyens. Pour de simples raisons techniques, le photojournaliste prend souvent plus de risques que le journaliste qui écrit. Qui a pris la première «photographie» ? Joseph Nicéphore Niépce, un Français, a réussi à fixer la première image d’un paysage en 1824 après une journée entière de pose. Qui était le premier photojournaliste ? L’histoire a perdu son nom. . © Library of Congress. Les conflits sont les premiers sujets «couverts» par les photojournalistes. Le premier reportage «humanitaire» est réalisé à l’initiative de Jacob Riis en 1890. Qui a publié le premier reportage-photos ? L'avenir du photojournalisme et du reportage photo. « La mort du journalisme est mauvais pour la société, mais nous nous porterons mieux avec moins photojournalisme… Nous avons créé une industrie où la photographie est devenue une chasse.

Nous avons créé une industrie du concours qui renforcent une vision hyperdramatique du monde. L’exagération de cette vision est un facteur de vente… Je ne m’inquiète pas vraiment sur l’avenir du photojournalisme. L’âme de celui-ci a été pourri pendant un certain temps. » – Chris Anderson (Magnum) C’est dans l’air du temps et les voix silencieuses se font de plus en plus entendre : » 2010 est l’année de la remise en question du photojournalisme et de la presse papier ». Le constat est alarmant tant les difficultés pour la presse papier et les photojournalistes qui peinent à survivre et à financer leurs projets sont bien présentes. Le support papier souffre Cela n’est pas un secret pour personne, le support papier souffle ses dernières bougies. Le modèle économique publicitaire a changé également. Le photojournalisme. Pourquoi le photojournalisme va mal (et quelques raisons d’espérer) | Télérama. Oui, les photographes de presse subissent la crise.

Mais plutôt que de chercher des boucs émissaires, Laurent Abadjian, directeur photo de “Télérama”, explique pourquoi on ne peut que s'adapter aux inéluctables évolutions du métier. « Un news magazine publie une photo des printemps arabes pour 0,58 euro. Une photo de la chute du mur de Berlin ? 0,88 euro. » Dans une tribune parue en mai, Jean-François Leroy, le directeur du festival de photojournalisme Visa pour l'image de Perpignan, déplorait la paupérisation d'une profession, photojournaliste, en s'appuyant sur l'expérience d'un photographe qui voyait par le jeu des forfaits entre agences et magazines ses photos bradées après plus de trente ans d'expérience du terrain. Concrètement, pour une somme payée chaque mois, les magazines peuvent puiser dans les archives des agences autant de photos qu'ils le souhaitent.

La lente et inexorable descente aux enfers Cette crise n'est pas inattendue. Gamma, Sipa, Sygma Ecritures plus singulières. Deux photographes face à la crise du photojournalisme | Télérama. L'un a connu l'âge d'or, l'autre jamais. Eric Bouvet et Guillaume Herbaut vivent désormais la crise de leur profession. Regards croisés à l'occasion de VISA pour l'image, qui ouvre samedi 30 août, à Perpignan. Cette année, comme souvent, le festival VISA pour l’image, qui débute samedi 30 août (et dure jusqu'au 14 septembre) à Perpignan, a choisi de mettre en lumière la crise du métier de photo reporter.

Avec un coupable, clairement désigné : Internet et son flots d’images, amateures ou professionnelles, qui court-circuitent le travail des vrais photojournalistes et participe « à une banalisation de l’image et à une expropriation de son auteur, et finalement à un déni du travail des photojournalistes » . Si le lien de causalité est sans doute plus complexe, la paupérisation du métier, elle, est bien réelle. La profession de photojournaliste est aujourd'hui victime d'une paupérisation généralisée et se trouve menacée dans son existence même. G.H. : Mal ! Quelles sont-elles aujourd’hui ?