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Jacques Rozier

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Le Roi De La Samba. Mais, le lendemain matin... Maine-Océan de Jacques Rozier (1986. On prend ici place dans l’express Paris-Nantes-Saint Nazaire de 17h27, le Maine Océan.

Maine-Océan de Jacques Rozier (1986

Un train qui file sur des rails, un trajet quasi sans escale d’un point A à un point B, deux directions possibles… bref, l’opposé du cinéma de Rozier. Venant de sa part, vouloir tourner son quatrième long métrage avec ces données de départ a des allures de blague. Un pari, une gageure : comment va-t-il parvenir à faire sortir le film de ses rails, à emporter ses passagers sur ces chemins de traverse qu’il affectionne tant ? Comment de l’étroitesse d’un train, de sa vitesse, de son trajet obligé, va-t-il déployer son art de la fugue ? Mais l’on sait depuis son premier court métrage, Rentrée des classes, où l’on suit un écolier qui refuse de suivre la troupe et s’en va se perdre le long d’un ruisseau, qu’il est un maître en ce domaine.