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Geo Politique

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Turquie 2013. Occupy Gezi du 28 juin 2016 - France Inter. Aujourd’hui, dans Affaires Sensibles, les manifestations de juin 2013 en Turquie. À intervalle régulier, ces derniers mois, la Turquie s’invite au cœur de l’actualité : frappée par des attentats récurrents, confrontée à l’arrivée de milliers de réfugiés, en guerre contre les kurdes du PKK, soupçonnée de fermer les yeux sur les activités de l’Etat Islamique. Une fois encore, la Turquie, ce pays entre deux rives, à la croisée de l’Occident et de l’Orient, la tête en Europe, le corps en Asie, se retrouve au centre des grands enjeux de notre temps.

Un pays qui a surtout longtemps fait figure de pôle de stabilité face à un Moyen-Orient dévasté par les guerres, et de modèle pour un possible entre démocratie et Islam. Qu’en est-il de la Turquie intérieure ? De ses dirigeants, de sa nation, de son peuple ? Comment cette position de pivot entre deux aires géographiques et civilisationnelles influe-t-elle sur la société turque ? Invité. Massoud, le dernier guerrier. Le 9 septembre 2001 mourait en Afghanistan le commandant Ahmad Chah Massoud, deux jours avant les attentats sous fausse bannière du Pentagone et du World Trade Center. Issu d’une famille aisée qui l’avait scolarisé dans un lycée français de Kaboul, Massoud parlait assez bien le français, comme on peut l’entendre dans la séquence ci-dessous (extrait de Une vallée contre un empire, documentaire de Christophe de Ponfilly et Jérôme Bony, 1981) : Il était francophile et entretenait de bonnes relations avec la France.

En avril 2001, il fut invité au Parlement européen à Strasbourg à l’initiative de sa présidente française, Nicole Fontaine. Dans une interview donnée à des journalistes russes, il avait cité comme son héros et modèle le Général de Gaulle ; à voir dans le beau documentaire de Christophe de Ponfilly, Massoud l’Afghan, à 32:25 : Avocat de formation, lettré et amateur de poésie, Massoud n’aimait pas la guerre, mais l’acceptait comme une épreuve à laquelle Dieu soumet les hommes. Migration humaine. Solde migratoire en 2016 Une migration humaine est un déplacement du lieu de vie d’individus. C'est un phénomène probablement aussi ancien que l’humanité. Les statistiques officielles évaluent entre 185 et 192 millions le nombre de migrants internationaux pour les années 2000[1], pour les personnes ayant quitté leur pays pour vivre et se fixer dans un autre pays pour au moins un an. Ce nombre augmente de 2 % par an[réf. nécessaire]. Il mesure un stock et comprend la migration volontaire et la migration forcée.

Les migrations internes aux pays sont également en augmentation, mais on parle alors plutôt de déplacements de populations (qui sont également volontaires ou forcés). Les statistiques montrent que les très grandes vagues migratoires ont récemment diminué, au profit d'une tendance à l'immigration choisie favorable à l'exode des cerveaux et compétences des pays pauvres, au détriment de ces derniers. L'impact des migrations est très nettement bénéfique à l'économie mondiale[2],[3].

Ces intellectuels qui tissent un islam progressiste. « J’ai une maison fissurée, que j’ai cru être une belle demeure, mais elle commence à prendre l’eau, le vent de partout et menace de s’écrouler. Les pierres de taille de départ me plaisent, donc je la déconstruis au sens où je prends pierre par pierre et je la rebâtis pour en faire un beau palais. » C’est par le recours à une métaphore que Ghaleb Bencheickh, physicien et islamologue érudit, empoigne son sujet. La figure de style n’est pas neutre. Elle vise, en bravant les tensions du présent, à tisser de manière positive l’avenir de l’islam.

Dans le déluge médiatique qui a suivi l’assassinat de nos confrères de Charlie Hebdo le 7 janvier, blessure aussitôt ravivée par l’attentat antisémite ignoble survenu dans un Hyper Cacher, on ne compte plus les fois où il a été affirmé que ces meurtres ont été perpétrés « au nom de l’islam ». Ne convient-il donc pas d’interroger les penseurs de cette religion ? Michel Onfray est resté sourd à cet appel. Quand des femmes décryptent le Coran. Un oeil sur la planète - Maroc : Le voile ou le bikini ? Qui sont les barbares de "Daech", l'Etat islamique ? De quoi l'Etat islamique est-il le nom ? Entité monstrueuse qui est née sur les décombres du conflit syrien (180.000 morts), cette organisation terroriste est le symptôme de la maladie qui ronge le Moyen-Orient.

Nihiliste et millénariste, elle est le résultat terrifiant de la vacuité politique dans cette région, où les mouvements qui ont suscité un espoir, du panarabisme aux révoltes arabes de 2011, se sont jusqu'ici soldés par un échec. Elle dit aussi l'abandon de l'Occident, qui a préféré détourner les yeux pendant que le monstre grossissait. Les décapitations des otages, terribles mises en scène de la barbarie, qui se sont succédé, ont laissé l'Occident hébété au point que Barack Obama a d'abord confessé qu'il n'avait "pas de stratégie face à l'Etat islamique".

Ces actes barbares ont fini par fournir - enfin - un prétexte aux Etats-Unis et à leurs alliés, soutenus par les opinions publiques, pour réagir et intervenir. 1Comment est né l'Etat islamique ? 2Qui le dirige ? Conseil national de la Résistance iranienne. 9 septembre 2001, l'assassinat du commandant Massoud. « La nouvelle génération n’est plus surprise de voir une femme rabbin » Afghanistan : traduire, c'est trahir. Iran : en finir avec les sanctions.