background preloader

Articles

Facebook Twitter

Chapitre Cardon activite1 seconde evaluation. E21SLM3/ E21SLM8. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. Antonio Casilli : « Le web reconfigure notre manière de faire société » Pour l’été, InternetActu vous propose de revenir sur les usages d’internet en compagnie de quelques-uns des chercheurs, sociologues, anthropologues, psychologues qui nous aident à comprendre l’internet. A l’occasion de la parution des Liaisons numériques, vers une nouvelle sociabilité ? (Amazon), aux éditions du Seuil, nous avons rencontré son auteur, le chercheur en sociologie, Antonio Casilli (blog). Dans ce livre très documenté, qui puise à la fois dans la richesse des savoirs académiques et dans une expérience et réflexion très personnelle, Casilli démonte trois mythes de l’internet : le réel et le virtuel ne sont pas distincts, mais imbriqués ; les traces corporelles sont un moyen d’exprimer et réaliser son autonomie, ses stratégies ; les TIC ne sont pas désocialisantes mais reconfigurent notre manière d’être en société.

InternetActu.net : Pourquoi les ordinateurs ont-ils acquis une place aussi intime dans nos vies ? Antonio A. C’est tout l’enjeu de la question de l’homophilie. Jeff Jarvis : «Internet, c’est la vie ; et la vie, c’est le foutoir» Jeff Jarvis incarne bien la figure américaine de l’activiste de l’Internet. À 57 ans, ce journaliste new-yorkais, devenu professeur de «journalisme entrepreneurial» à la New York University, s’est imposé comme une référence de la blogosphère avec son site Buzzmachine. Il y dissèque les dernières tendances de la nouvelle économie et des médias à l’ère numérique. Libéral-libertaire comme on dirait en Europe, Jeff Jarvis se livre à un véritable éloge de la «publitude» dans le livre Tout nu sur le Web tout juste sorti (éditions Pearson). La publitude ? Vous avez quelque chose contre la protection de la vie privée en ligne ? Pas du tout, notre droit à la vie privée et au contrôle des informations nous concernant est un droit fondamental de l’être humain.

Et qu’en fait-on ? J’ai eu un cancer de la prostate et j’ai décidé de l’annoncer publiquement parce que je pensais que cela pourrait m’aider. La «publitude», selon vous, vaut mieux que la «privacy»… Qui le conteste ?