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Web²

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Critique du Web² (3/4) : Toutes les données sont devenues person. La technologie nous forcera-t-elle à choisir entre la vie privée et la liberté, comme l’affirmait David Brin dans son livre Transparent Society (Wikipédia) ? Il n’y a pas ou plus, d’un côté des données personnelles et de l’autre des données qui ne disent rien des individus : un très grand nombre de données apparemment anonymes peuvent acquérir un “caractère personnel”, c’est-à-dire aider indirectement à savoir quelque chose sur un individu précis. Les champs de données permettent de plus en plus d’identifier leurs émetteurs, tant et si bien qu’on peut se demander à l’avenir si le concept de données anonymes a encore une pertinence. Si la directive européenne Inspire (Wikipédia, voir aussi le volet français) et la loi française sur la réutilisation des données publiques excluent explicitement du partage les données nominatives, force est de reconnaître que nous savons de moins en moins ce que sont des données nominatives.

Peut-on réellement anonymiser des données ? Hubert Guillaud. Web Squared, transition vers le web 3.0 ou nouveau paradigme ? & Voilà maintenant près de 5 ans que l’on parle du web 2.0 (ce terme a pour la première fois été utilisé en 2004 lors du Web 2.0 Summit) et depuis le grand jeu a été de savoir quand arrivera la prochaine itération. Pour faire simple disons que le web 2 .0 était le terme utilisé dans les années 2006/2007 pour décrire un changement majeur dans les usages de l’internet (voir ma dernière définition en date). Ce dernier repose sur deux notions fondamentales: l’intelligence collective, le web comme une plateforme (pour les utilisateurs et les services). Maintenant ce terme est passé de mode et l’on emploie plus volontiers celui de médias sociaux qui sonne moins “informatique” à l’oreille. J’ai également eu l’occasion de faire un panorama des différents services associés aux médias sociaux ainsi que de donner une définition.

Web 1.0 = plateforme pour les documentsWeb 2.0 = plateforme pour les individusWeb 3.0 = plateforme pour les données Web² = Web 2.0 + World Pourquoi parler du Web Squared ? Obama et la nouvelle idéologie du web social. A la rédaction de ce texte, deux sommités de la sphère du Web commercial actuel, l'initiateur du Web 2.0 Tim O'Reilly et John Battelle. Ce texte décrit la transformation du Web 2.0 ou du Web collaboratif ou du Web social, comme vous déciderez de l'appeler, vers un Web au carré. C'est à dire un Web qui se développerait comme un enfant venant à la rencontre du monde réel, explosant son enveloppe première qui était le Web primordial inventé par Tim Berners Lee ou le World Wide Web.

La vision était splendide, si bien qu'on se serait déjà cru projeté dans la prochaine production de Steven Spielberg ou de James Cameron. Mais ce qui a valeur d'argument de l'autre côté de l'Atlantique, parce que ce n'est au bout du compte que de l'émotion pure, ne saurait cacher chez un esprit européen ce qui en fait est un triste pied de nez à Tim Berners Lee et son projet de Web sémantique que j'ai cité dans mon article précédent sur ce blog. Toujours rien de grave. Regardons objectivement si c'est le cas. La valeur sociale de la vie privée | InternetActu.net. Souvent, la réponse aux inquiétudes concernant la confidentialité de nos données consiste à dire que « ceux qui ne transgressent pas la loi n’ont rien à se reprocher » : nous n’avons rien à craindre de la collecte massive de données.

La vie privée, finalement, n’est qu’un problème de vieux cons. Qu’importe si les caméras de surveillance nous filment, si nos communications sont écoutées, si nos activités sont enregistrées, si nos déplacements sont surveillés, si nos achats sont tracés… : les bons citoyens, employés, consommateurs que nous sommes n’ont rien à se reprocher de cette surveillance généralisée qui n’a pour but que de déjouer ceux qui contournent les règles communes, ceux qui s’en prennent à notre sécurité collective.

C’est l’argument bien connu de la chasse aux terroristes, aux pirates, aux hackers, aux spammers, aux déviants… qui autorise la surveillance de toutes les communications, le filtrage et le bridage de l’internet ou le contrôle des déplacements… Hubert Guillaud. Le Web à la puissance 2 : le Web 2.0 cinq ans plus tard | Intern. On ne présente plus vraiment Tim O’Reilly et John Battelle. Tim O’Reilly, des éditions O’Reilly, est devenu l’un des gourous incontournables du web. Initiateur – et promoteur – de la notion de Web 2.0 (voir notre traduction), il demeure l’un des plus fins observateurs du changement technologique.

John Battelle, journaliste, auteur de La révolution Google est quant à lui l’un des spécialistes des moteurs de recherche. Ils ont commis, à l’entrée de l’été, un texte important, essayant de définir, 5 ans après l’apparition de la notion de Web 2.0, l’émergence d’un nouveau paradigme, entre le Web 2.0 (celui des plates-formes sociales) et le Web 3.0 (le web sémantique), comme l’explique très bien Frédéric Cavazza. Il y a cinq ans, nous lancions une conférence sur une idée simple, qui est devenue un mouvement. Dans notre programme initial, nous nous demandions pourquoi certaines entreprises avaient survécu à cette bulle, tandis que d’autres avaient échoué si lamentablement. Appel à exemples !