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Vaine lutte contre le piratage

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L'ancien manager des Pink Floyd : "empêcher le piratage est une perte de temps" - Numerama. On savait déjà que les Pink Floyd n'étaient pas les plus fervents partisans des solutions anti-piratage de l'industrie musicale, comme la riposte graduée. En 2009, le groupe avait d'ailleurs soutenu l'initiative de la Featured Artists Coalition, un regroupement d'artistes qui a manifesté son opposition à l'instauration de la riposte graduée au Royaume-Uni.

Le célèbre groupe de rock n'était d'ailleurs pas la seule formation de renom à montrer un net désaccord face aux ambitions du gouvernement britannique. Parmi les opposants les plus fameux, nous retrouvions notamment Annie Lennox, Ed O'Brien (Radiohead), George Michael ou encore Billy Bragg. Même Lily Allen était de la partie. Or, il semble bien que les positions des Pink Floyd aient déteint sur leur ancien manager, à moins que ce ne soit l'inverse.

En effet, à l'occasion du Westminster eForum, Peter Jenner s'est laissé à quelques confidences sur ce qu'il pensait de la lutte anti-piratage que mènent les ayants droit. La RIAA a déboursé 64 millions de dollars en procès. Pour quel résultat ? - Numerama. Selon plusieurs documents publiés par le site Recording Industry vs The People, la RIAA a déboursé énormément d'argent entre 2006 et 2008 pour poursuivre les pirates suspectés de télécharger des contenus protégés par les droits d'auteur. Sur trois ans, la Recording Industry Association of America a ainsi dépensé pas moins de 64 millions de dollars en frais de justice. Concrètement, les dépenses se répartissent ainsi : en 2006, la RIAA débourse pas moins de 22,6 millions de dollars pour un "retour sur investissement" de 445 000 dollars, à travers les amendes notamment. L'année suivante, l'association chargée de défendre les intérêts de l'industrie du disque remet le couvert en payant 24,5 millions en frais d'avocats, pour ne récupérer "que" 515 929 dollars.

Pour la dernière année, la RIAA ne débourse que 17,6 millions de dollars, pour un montant récupéré de 391 000 dollars. Cependant, il y a un revers à la médaille. La loi anti-piratage n'a pas ralenti le trafic Internet en. Dans la boîte à outils utilisés par le gouvernement lors de la loi Création et Internet, un nouvel argument vient de prendre un sérieux coup. Cette fois, il concerne tant les effets bénéfiques de la loi, que son financement. Fin février, les Echos révélait que, selon la Commission Générale des technologies de l’Information, Hadopi coûterait «au moins» 70 millions d'euros «pour l'ensemble des opérateurs fixes sur la période 2009-2012» . S'en suivait la question : qui va payer ? La Fédération française des télécoms (FFT) nous indiquait alors : «conformément au principe d’égalité devant les charges publiques, principe constitutionnel fondateur du droit français, l’État n’a pas à faire peser financièrement sur les opérateurs les coûts d’une mission d’intérêt général étrangère à l’activité de ces mêmes opérateurs» .

Et l'expérience suédoise venait à point nommé pour leur donner raison. Sur le même sujet : _ - La Suède durcit sa législation antipiratage Astrid GIRARDEAU. Le trafic Internet est revenu à la normale en Suède, malgré l&#0. Lorsque la nouvelle législation IPRED (pour Intellectual Property Rights Enforcement Directive) est entrée en vigueur le 1er avril dernier en Suède, le pays avait enregistré dès le lendemain une chute spectaculaire de son trafic Internet, estimée à près de 30 %. Transposition d'une directive européenne sur le renforcement des droits de propriété intellectuelle, beaucoup avaient alors attribué ce phénomène nouveau à un regain de prudence chez les internautes suédois, manifestement inquiets de voir les pouvoirs des organismes spécialisés dans la lutte contre le piratage être renforcés.

L'opérateur IXP Netnod Internet Exchange, qui avait détecté cette baisse de près d'un tiers du trafic lors de l'entrée en vigueur de l'IPRED, a annoncé cette fois que les échanges en Suède étaient complètement revenus à la normale. °videmment, le peer-to-peer n'est sans doute pas la seule raison expliquant cette remontée progressive du trafic Internet.

Un bien amer constat pour les promoteurs de l'IPRED. Le piratage est plus rentable que le téléchargement légal - Nume. Et si le piratage était bien plus intéressant économiquement que les plates-formes légales de téléchargement ? C'est l'idée originale que défend DigiRights Solutions, une entreprise allemande spécialisée justement dans... la lutte du piratage. Dans une récente démonstration Powerpoint, l'organisation a démontré que les ayants droit peuvent gagner jusqu'à 150 fois plus d'argent grâce au téléchargement illicite que sur des sites de vente en ligne comme iTunes ou Amazon MP3. Une position qui tranche nettement avec les postures habituelles de ce genre de sociétés. La présentation débute avec quelques informations générales sur la grande variété des réseaux peer-to-peer et les sur les méthodes de détection utilisées par DigiRights Solutions pour attraper un internaute suspecté de télécharger du contenu protégé par le droit d'auteur.

L'entreprise indique donc envoyer systématiquement des e-mails aux internautes accusés d'échanger des fichiers protégés par le droit d'auteur. Universal Music : "On ne peut pas arrêter le piratage" - OZAP.co. Le géant de l'industrie du disque soutient l'Hadopi britannique. C'est un débat qui commence à dater, mais qui est toujours d'actualité. Universal Music Group International s'est exprimé sur le sujet du piratage en ligne de la musique, expliquant « qu'on ne pouvait pas l'arrêter ». Francis Keeling, président du département numérique, a affirmé que « vouloir le stopper était voué à l'échec ». Lors de la convention Great Escape à Brighton, au Royaume-Uni, il a expliqué qu'il fallait faire du téléchargement illégal quelque chose de « socialement inacceptable ». Francis Keeling, dont le travail consiste notamment à faire en sorte que des artistes comme Lady Gaga, Eminem et Rihanna soient disponibles en ligne en dehors des Etats-Unis a expliqué : « Dans des pays comme l'Espagne ou l'Italie, les gens s'étonnent toujours des personnes qui achètent de la musique alors qu'elles pourraient l'obtenir gratuitement.

Le groupe Universal s'investit énormément dans la lutte contre le piratage. Music piracy costs money. Big Content often claims to be losing absurd amounts of cash to a peg-legged and eye-patched crowd of Internet pirates. To deal with the problem, entertainment lobbyists around the world have suggested that governments might want to mandate "three strikes" laws to punish repeat online infringers, and that Internet service providers should get involved in the battle. But three-strikes rules have their own significant costs, and ISPs are now waging a "bogus numbers" battle of their own in an effort to defeat the proposals. Case in point: the UK, where a BT spokesman told the Mirror this week that a proposed graduated response scheme could cost each Internet user in the country 24 a year—and cost the ISP industry 1 million a day. A bit of fancy mathematics shows this to be 365 million a year, but extreme skepticism is needed here. There's no data given to support this claim, and the pleasing roundness of the number suggests that this is about two rungs up the ladder from "total guess.

" RIAA and MPAA Can’t Stop BitTorrent, Study Finds. For years RIAA and MPAA members have hired companies to attack popular BitTorrent swarms in an attempt to interfere with their downloads. According to a recently published paper by New York University researchers, these attacks are highly ineffective. At best, they slow downloads for a few minutes, something most users don't even notice. Record labels and movie studios are willing to pay serious cash to protect their content from being shared on BitTorrent and other file-sharing networks. They have paid millions of dollars to anti-piracy outfits such as MediaDefender who in return promise to do all they can to distribute fake and polluted downloads.

According to a recently published paper by Prithula Dhungel, Di Wu and Keith Ross, these effort are a waste of time and money. The research looked into the effectiveness of two popular attack methods used by companies such as MediaDefender. The results were quite remarkable. L'organisme anti-piratage danois abandonne les poursuites i. Le travail acharné des organismes anti-piratage a-t-il un quelconque effet sur les internautes suspectés de télécharger illégalement ? Au Danemark, il semblerait que non. En effet, le groupe anti-piratage local, l'AntiPirateGruppen, a avoué être incapable d'avoir une quelconque incidence sur les échanges de fichiers sur Internet. Et puisqu'il est tout simplement impossible de poursuivre tous les Danois qui enfreignent le droit d'auteur sur Internet, l'organisation a décidé de jeter l'éponge.

Depuis 2002, de nombreuses organisations essaient de répondre à la demande croissante des industries du cinéma et de la musique, paniquées de voir ce phénomène prendre toujours plus d'ampleur. Pour les détenteurs de droit, il est donc nécessaire de s'y attaquer en ciblant directement les internautes. En effet, la quasi-totalité des poursuites individuelles menées au Danemark ont abouti... à une victoire de l'internaute. Billy Bragg On Piracy: "A war that no one can win." - Lorsque des économistes dénoncent la lutte contre le piratage - Lutte anti-piratage : quand la peur est utilisée pour extorquer.

Dutch Court Sides With Anti-Piracy Group. L'auteur d'un site de liens P2P relaxé : il fallait prouver le p. Les ayants droit devront muscler leurs dossiers avant d'attaquer des sites pirates. Mettre en ligne des liens eDonkey ou BitTorrent permettant de télécharger des fichiers contrefaits n'est pas une activité illégale en soi. C'est en tout cas l'avis du tribunal de grande instance d'Evry, qui dans un jugement du 19 janvier 2010 que nous nous sommes procurés relaxe le créateur d'un site de liens P2P. Etudiant en informatique au moment des faits, le prévenu avait créé en février 2006 le site See-link.net, qui proposait des liens permettant de télécharger différents types de fichiers sur les réseaux P2P. Dans leur mission de veille, les gendarmes spécialisés de Rosny sous Bois ont découvert l'existence du site et recensé des liens vers 2765 films, 308 séries TV, et 694 jeux. Le jeune homme a avoué avoir gagné près de 1000 euros en bannières publicitaires, grâce à environ 2000 visiteurs par jour au moment de la fermeture du site, en décembre 2006.

L'entreprise, nouveau refuge pour le téléchargement illégal - Nu. Alors que de plus en plus de pays industrialisés durcissent leur législation pour contrôler les usages sur Internet et lutter contre le piratage (comme Hadopi en France), une étude menée à l'échelle mondiale par ScanSafe révèle que les internautes s'adaptent en passant par la connexion Internet de leur lieu de travail pour télécharger illégalement. Selon l'éditeur de sécurité, cet usage a progressé de 55 % au cours des trois derniers mois. "Les tentatives de téléchargements illégaux de MP3 et de logiciels ont connu une augmentation significative de 55 % durant les trois derniers mois sur les réseaux professionnels" explique ainsi ScanSafe, qui s'appuie sur des résultats collectés dans une centaine de pays. "Les employés croient à tort qu'ils peuvent utiliser Internet au travail comme ils le font chez eux. Le téléchargement illégal en entreprise a plusieurs avantages pour l'internaute.

Qu'est-ce qu'une "utilisation acceptable d'Internet" ? La guerre contre le partage doit cesser, nous dit Richard Stallm. Il n’y a aucune justification à la guerre actuelle menée contre le partage en général et celui de la musique en particulier, nous dit ici Richard Stallman, non sans proposer au passage quelques pistes pour sortir de cette inacceptable situation. On remarquera que cet article ne figure ni sur le site de GNU ni sur celui de la FSF mais sur son site personnel[1] En finir avec la guerre au partage Ending the War on Sharing Richard Stallman - Septembre 2009 - Site personnel(Traduction Framalang : Claude et Goofy) Quand les maisons de disques font toute une histoire autour du danger du « piratage », elles ne parlent pas d’attaques violentes de navires.

Elles se plaignent du partage de copies de musique, une activité à laquelle participent des millions de personnes dans un esprit de coopération. Le terme « piratage » est utilisé par les maisons de disques pour diaboliser le partage et la coopération en les comparant à un enlèvement,un meurtre ou un vol. . . Les Prix Nobel dEconomie défavorables à la lutte contre le. Killing LimeWire Changes Nothing. In two weeks, or perhaps a bit longer, we'll know whether LimeWire will continue to exist.

More specifically, we'll know whether Mark Gorton and the company behind LimeWire will have to pull the plug on their operation and no longer offer the LimeWire Gnutella client. The music is industry looking to shut LimeWire down and have all assets owned by LimeWire or Mark Gorten frozen. Sheesh. Chances are, the music industry is going to win some, if not all of its demands. The judge presiding over the case will likely grant the injunction, and worse, grant the motion to have LimeWire's assets frozen.

Ouch. "Every day that Lime Wire's conduct continues unabated guarantees harm to plaintiffs that money damages cannot and will not compensate," RIAA lawyers wrote to U.S. So what does that mean to the file-sharing community? What happened to Gnutella? But LimeWire's demise wasn't because the team behind LimeWire did something wrong, or because they were inadequate in their network design. Les majors de disque veulent nettoyer Google.