background preloader

Subventions a la presse

Facebook Twitter

Petite presse en ligne deviendra grande (ou pas) Alors que démarre ce matin la 3e journée de la presse en ligne, organisée par le Spiil, Aurélie Filippetti était auditionnée mercredi pour le projet de loi de finances 2013 - mission Médias, Livres et industries culturelles.

Petite presse en ligne deviendra grande (ou pas)

Situation des aides à la presse et des distinctions budgétaires qui opposent encore la presse en ligne à la presse papier. La presse prend cher. Quelques jours avant le site de l'Assemblée, nous publions le rapport parlementaire sur l'économie de la presse, préparé dans le cadre des débats sur la loi de finances 2013.

La presse prend cher

Rapport accablant pour la presse papier, incapable de s'adapter au numérique. Et qui révèle les montants exacts des aides reçues par les grands titres en 2011 et leur utilisation. Un milliard pour la presse écrite, en France. L'actu media web - Un demi-milliard d'aides à la presse, et combien pour le numérique ? Il est toujours passionnant de se plonger dans le Budget du ministère de la culture lorsque l'on est journaliste.

L'actu media web - Un demi-milliard d'aides à la presse, et combien pour le numérique ?

Non pas que le document de présentation, d'une soixantaine de pages (consultable sous ce billet) soit d'une drôlerie exagérée. Mais parce que lorsque l'on consulte le chapitre des aides à la presse, on passe de la peur à l'effarement. Et que l'on se fait une idée précise de la vision qu'ont les groupes de presse de leur développement. Les choix, les "arbitrages" comme l'ont dit dans les cabinets, faits pour ces aides à la presse sont bien entendu le fruit de (très) nombreuses réunions et négociations entre l'Etat et les différentes familles de presse.

Subventions à la presse: dix ans sans contrôle strict » Article » OWNI, Digital Journalism. Le rapport évaluant l'impact des subventions accordées par le Fonds de modernisation de la presse laisse à penser que les procédures de contrôle ont été négligées, et ce depuis l'établissement de ce fonds, en 1999.

Subventions à la presse: dix ans sans contrôle strict » Article » OWNI, Digital Journalism

Durant les huit premières années de son existence, le fonds d’aide à la modernisation de la presse quotidienne et assimilée d’information politique et générale (FDM) a distribué ses substantielles subventions sans qu’une évaluation précise n’ait été mise en place pour contrôler la pertinence et l’efficacité de ces investissements. C’est en substance ce que conclut le Rapport de la commission de contrôle du fonds d’aide à la modernisation de la presse quotidienne. Ce rapport, évaluant 65 des 260 projets financés entre 2004 et 2007, pose en effet de nombreuses questions sur ces subventions, dont nous avons publié le détail le 9 août dernier.

Pas d’objectifs précis et quantifiés pour les subventions Des entreprises de presse qui ne communiquent pas leurs chiffres. Subventions à la presse: chère jeunesse » Article » OWNI, Digital Journalism. Le lectorat jeune est une cible primordiale et difficile à atteindre pour la presse française.

Subventions à la presse: chère jeunesse » Article » OWNI, Digital Journalism

Le fonds de modernisation a financé, souvent en vain, beaucoup de projets qui se sont lancés à sa reconquête. Tu fais ce que tu veux avec le journal le jeune, mais tu l'achètes. Merci. La (re)conquête du lectorat jeune fait partie des grands objectifs des titres éligibles au fonds de modernisation de la presse (FDM). Sur la période 2003-2009 qui correspond à nos documents, environ 16,5 millions d’euros auraient été dépensés à cet effet, ce qui semble cohérent avec les chiffres indiqués au cours de la réunion du comité d’orientation du FDM du 8 juin 2009 : depuis 2005, 14 millions d’euros a été consacrée à cet effet indique le compte-rendu. Plus précisément, les projets “consistent à aider au financement d’abonnements, créer des sites Internet ou pages web dédiées aux jeunes, ou encore repenser le contenu avec la création de suppléments ou pages spéciales.”

“Vive le FDM !” Les états (inutilement) généreux de la presse écrite » Article » OWNI, Digital Journalism. Deux rapports soulignent que les larges subventions accordées par l'État aux éditeurs de journaux n'ont pas été utilisées à bon escient.

Les états (inutilement) généreux de la presse écrite » Article » OWNI, Digital Journalism

Deux ans après les états généraux de la presse écrite, des députés constatent que les éditeurs de journaux se sont, le plus souvent, contentés d’aller à la pêche aux subventions sans remettre en question leur fonctionnement. Le rapport et les avis qu’ils ont examiné dans le cadre de l’élaboration du budget 2011 parle de « fiasco », d’« effet d’aubaine » et parfois de « scandale ». Le député socialiste Michel Françaix, rapporteur pour avis de la commission des affaires culturelles sur le ciblage des aides, accumule ainsi les exemples : [Infographie] Presse : les grosses étrennes de l’État » Article » OWNI, Digital Journalism. Rapport Cardoso : les subventions inorganisées d’une presse sous perfusion » Article » OWNI, Digital Journalism. Au vu de la désorganisation des différents systèmes de subvention de la presse et des difficultés pour contrôler leur utilisation, le rapport Cardoso sur “la gouvernance des aides publiques à la presse” présente 15 propositions pour améliorer leur efficacité.

Rapport Cardoso : les subventions inorganisées d’une presse sous perfusion » Article » OWNI, Digital Journalism

Le 8 septembre dernier, le consultant Aldo Cardoso a remis aux ministres du Budget et de la Culture son rapport sur “la gouvernance des aides publiques à la presse”. Long d’une centaine de pages, ce rapport présente 15 propositions, applicables sur une période de 5 ans (2012 – 2016) et destinées à améliorer le contrôle, l’utilisation et l’efficacité des aides que l’État octroie à la presse.

Aides à la presse: le rapport Cardoso en 5 tableaux. Le consultant Aldo Cardoso a remis le 8 septembre aux ministres de la communication et du budget un rapport sur le système d'aides publiques à la presse, qu'il qualifie de «système d'assistance respiratoire permanente».

Aides à la presse: le rapport Cardoso en 5 tableaux

En attendant un compte rendu détaillé (le document est consultable au pied de ce billet), on peut sortir quelques images stupéfiantes de l'étude. Plus d'un milliard d'euros est consacré chaque année à l'aide de la seule presse écrite. C'est un calcul que nous avions déjà fait ici mais le rapport souligne que les aides directes représentent toujours les deux tiers de cette somme, laissant ainsi les journaux à la merci de la décision d'accorder ou non une subvention ciblée. Prenant l'exemple de sept titres nationaux anonymisés, le rapport montre que pour certain titres, la rédaction ne représente qu'un cinquième du prix du journal, le reste provenant, pour plus de la moitié des coûts de production et de distribution.

Lire aussi: Le rapport Cardoso en 5 visualisations » Article » OWNI, Digital Journalism. Le rapport Cardoso compare le système de subventions de la presse comme un "système d'assistance respiratoire permanent".

Le rapport Cardoso en 5 visualisations » Article » OWNI, Digital Journalism

Voici 5 illustrations commentées qui mettent en perspective les propos du rapport. Le consultant Aldo Cardoso a remis le 8 septembre aux ministres de la communication et du budget un rapport sur le système d’aides publiques à la presse, qu’il qualifie de «système d’assistance respiratoire permanente». En attendant un compte rendu détaillé (le document est consultable au pied de ce billet), on peut sortir quelques images stupéfiantes de l’étude. Des subventions à la presse ? Essayez plutôt ça... Vous voulez subventionner l’information, la presse et le journalisme ?

Des subventions à la presse ? Essayez plutôt ça...

Il y a une idée que je pourrais défendre. Mais ça n’est pas celle de Nicolas Sarkozy, qui vient de donner aux journaux français une subvention de 600 millions d’euros pendant trois ans -comprenant un abonnement gratuit d’un an à l’âge de 18 ans- en plus des 280 millions par an qu’ils reçoivent aujourd’hui. Lee Bollinger: Journalism Needs Government Help. Philippe Jannet (LeMonde.fr): “Une plus grande transparence serait la bienvenue” » Article » OWNI, Digital Journalism.

Suite à l'enquête initiée sur OWNI et la mise en ligne des 500 documents concernant les subventions à la presse, Philippe Jannet (LeMonde.fr) a souhaité revenir plus longuement sur le sujet. Le 9 août dernier, nous avons publié un premier article sur les détails du fonds de modernisation. Nous y abordions l’attribution au Monde interactif, qui détient Lemonde.fr, d’une subvention alors même que son PDG Philippe Jannet avait déclaré ne pas en avoir reçu depuis 2002. L’État spolie les blogueurs. Je dois être naïf. Je ne suis pas l’actualité alors je tombe des nues quand, sur Twitter, François Bon attire mon attention vers un article du Monde où j’apprends que la presse en ligne va recevoir 60 millions d’Euros de subvention. Et pourquoi je ne reçois rien moi ? Pourquoi nous autres blogueurs qui écrivons presque tous les jours et donc participons bien à la presse en ligne ne recevons-nous rien ? Ok nous n’avons pas déposé de dossiers pour demander les subsides de l’État.

Mais croyez-vous que nous aurions pu déposer des milliers de dossiers ? Bien sûr que non. On nous menacera de nous faire taire, de nous poursuivre en diffamation dès que nous serons impertinents ou politiquement incorrects, on nous discréditera, nous accusant de pratiquer le journalisme de caniveau… tout cela justement parce que nous ne faisons pas la manche, parce que nous ne demandons rien, parce que nous somme libres. Rappelez-vous. Subvention ou pas vous êtes morts. Tags: Journalisme, Coup de gueule. Le jour où Sarkozy a acheté la presse. - Kiosque à journaux en novembre 2008. REUTERS/Benoit Tessier - Toute la nature de la relation de Nicolas Sarkozy aux médias était perceptible le 23 janvier 2009 lors de la présentation des mesures gouvernementales en faveur de la presse. Cette relation se résume à deux concepts: sujétion et léger mépris. Ce jour-là, sous les ors de l'Elysée, le président de la République détaillait les mesures que le gouvernement entendait tirer du fameux Livre Vert présenté quelques semaines plus tôt en clôture des Etats Généraux de la presse écrite (EGPE).

S'écartant de son texte, le chef de l'Etat n'avait pu s'empêcher du jouer la provocation condescendante sur le thème, «votre indépendance, vous la mettez en berne un jour comme aujourd'hui, lorsqu'il s'agit de venir quérir des subventions». Publicité. Subventions à la presse en ligne : une trahison pour un plat de lentilles.

Thierry Crouzet en pique une grosse colère dans laquelle je sens surtout du désespoir. Les sites pure players de l’information en ligne français ont donc choisi de passer à la caisse, en se plaçant – à leur tour – sous perfusion de subventions publiques (à l’exception très notable, et que l’on n’oubliera pas de souligner ici, d’@rrêt sur images : Daniel Schneidermann : Aides d’État, non merci). Ça pose, évidemment, un très gros problème quant à l’indépendance d’une presse française aussi largement subventionnée par l’État, qui plus est de manière particulièrement opaque dans le cas de la presse en ligne. La liste des bénéficiaires, comme le montant des subventions publiques à la presse en ligne (aux anciens guichets réservés aux sites adossés à un média présent également hors ligne, comme à ce nouveau guichet auquel ont cette fois accès les pure players eux-aussi) n’ont jamais été rendus publics !

C’est plus qu’étrange, c’est plus qu’une anomalie. C’est un scandale. Bien entendu. Les subventions à la presse en ligne - une vidéo Actu et Politique. Entre journalistes et blogueurs, la ligne j@une des subventions. Les "pure players" transparents sur leurs subventions. La nouvelle plate-forme de Rue89 profitera à la communauté du li. Suite à un débat dans l’émission Ligne jaune de Guy Birenbaum sur les subventions à la presse en ligne, à laquelle étaient notamment invités le président de Rue89 Pierre Haski et le blogueur Thierry Crouzet, ce dernier a écrit sur Twitter : « Scoop : Rue89 reversera sa subvention gouvernementale à la communauté Open Source » et a publié un post plus détaillé sur le même thème. De quoi parle le blogueur ? Rue89 ne versera pas évidemment directement sa subvention à la communauté du logiciel libre. Mais depuis ses débuts, Rue89 travaille étroitement avec la communauté Drupal et a l’habitude de reverser certains développements.

Un blogueur gagne plus qu’un journaliste. Quelques réflexions au sujet du journalisme qui m’ont traversé en lisant des articles autour de cette affaire de spoliation des blogueurs par l’État. Petite précision pour ceux qui l’ignorent : j’ai moi aussi été journaliste, même rédacteur en chef d’une belle machine de guerre, j’ai eu une carte de presse jusqu’en 1996. J’ai aussi lu que j’étais un entrepreneur-blogueur. Je ne suis qu’un artisan-blogueur, je n’ai jamais employé personne d’autre que moi-même. Actualité. Les blogueurs en guerre contre les médias. Aides à la presse: un équilibre délicat. Dans une tribune publiée mi-juillet par le très libéral Wall Street Journal, Lee Bollinger, président de l'université Columbia et auteur de A Free Press for a New Century (Oxford, 2010), plaide sans détour pour l'impensable: subventionner la presse.

Impensable parce que, selon la vulgate, le lecteur – et, partant, son vote pécuniaire – sauraient seuls décider de ce qui mérite d'être publié, et parce que ceux qui s'érigent en contre-pouvoir ne pourraient dépendre d'un pouvoir. C'est pourtant une toute autre histoire que raconte M. Bollinger: «Le journalisme américain n'est pas que le produit du libre marché, mais un système hybride d'entreprise privée et de soutien public», explique-t-il. Document: Public Policy & Funding the News, USC Annenberg (Université de Californie du Sud), janvier 2010. 20 millions d'euros d'aide pour la presse en ligne, ma.

Mon Journal Offert ou quand l'Etat sponsorise la lecture de. Frédéric Mitterrand a donné ce mardi le coup d'envoi de l'opération "Mon Journal Offert", qui matérialise une annonce faite par Nicolas Sarkozy à l'issue des Etats généraux de la presse en janvier dernier. Les jeunes de 18 à 24 ans pourront s'abonner gratuitement pendant un an à un quotidien, pour ne recevoir en fait qu'un seul exemplaire du journal par semaine.

Mise sous tutelle de la presse en ligne ? L’Etat sauve Presstalis - Old fashion media - ElectronLibre. Pascal Riché : les aides à la presse en ligne critiquées mais as. Pionnier de l’information en ligne, le site Rue 89 s’est lancé en 2007 avec pour objectif singulier de l’information. Il s’est principalement démarqué par son interaction avec la communauté des internautes ainsi que ses contenus multimédias, renouvelant grâce au web, le rôle et la perception du journalisme. Dans un souci de transparence, le site privilégie un débat participatif et propose une « » mettant à contribution journalistes, experts et internautes. L’avantage ? Obtenir une information complétée, vérifiée, contredite… Bref, enrichie. « » d’après l’ancien correspondant international de Libération. L’expérimentation comme totem d’indépendance, Rue89 a su éclaircir de nombreuses zones d’ombres dans l’actualité en prenant en compte les multiples évolutions qu’offre Internet aux médias et au public.