background preloader

Revenu citoyen (De Villepin)

Facebook Twitter

Ce qu'il faut savoir sur le revenu citoyen de Dominique de Villepin. Ce que vous pensez du revenu citoyen de Villepin. Revenu universel garanti – Le retour d’une vieille idée pour tous ceux qui ne retrouveront jamais d’emploi. XEnvoyer cet article par e-mail Revenu universel garanti – Le retour d’une vieille idée pour tous ceux qui ne retrouveront jamais d’emploi Nouveau ! Pas le temps de lire cet article ? Classez le dans vos favoris en cliquant sur l’étoile. Vous pourrez le lire ultérieurement (ordinateur, tablette, mobile) en cliquant sur « votre compte » Fermer Le concept est depuis longtemps sur l’étagère. Un moyen de casser les mécanismes de l’assistanat Retour de l’Etat providence ? Un vrai projet de société Le revenu universel est donc un vrai projet de société. La promesse de procurer à chaque individu un socle financier lui permettant, l’esprit allégé de la peur du lendemain, de construire un itinéraire de vie qui ne soit pas forcément une suite d’emplois salariés, a en effet quelque chose de révolutionnaire.

Pour les centaines de milliers de personnes privées de l’espoir de retrouver un jour un emploi, la réponse ne fait pas de doute. Par Jacques Secondi. « Revenu citoyen » : Villepin, libéral de gauche ? Le «revenu citoyen» de Dominique de Villepin. Mardi, 01 Mars 2011 23:46 M. de Villepin est entré en campagne. Dans sa panoplie pour 2012, l'homme qui initia les calamiteux "suivi mensuel personnalisé", "contrat nouvelle/première embauche" et "bouclier fiscal" à 60%, propose un Revenu Citoyen de 850 €...

Il n'y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais, me direz-vous : on pardonnera donc à l'ancien premier ministre de Jacques Chirac ses nombreux errements entre 2005 et 2007. Mais, au vu de la nature profondément antisociale de ses actions passées (intensification du contrôle des chômeurs, de la précarisation de l'emploi et des cadeaux fiscaux aux plus riches…) et son positionnement actuel (ennemi juré de Nicolas Sarkozy, mais frère tout de même), le candidat — non déclaré, mais c'est tout comme — Galouzeau de Villepin, portant la bannière de sa formation post-gaulliste «République solidaire», ne trompe personne. D'abord, il invente l'eau chaude : «Pendant des siècles l’humanité n’a eu d’autre but que d’assurer sa survie. Villepin frappe fort. Dominique de Villepin invité hier sur France 5 de l’émission « C politique », a fortement avancé sur les concepts à la base du Revenu Citoyen, avec une explication très poussée de sa légitimité, et aussi de sa dimension active vis à vis de l’économie, de la crise, de la confiance, mais aussi de la liberté.

A partir de 40 minutes : Entre autres très bons arguments avancés on notera : - Besoin de sécurité pour que chaque Français donne le meilleur de lui même- Parier sur chaque citoyen (dimension d’investissement individuel)- Base incitative à l’entreprenariat- Modification du rapport de force de négociation entre salariés et employeurs- La simplification et la clarification des prestations sociales et des impôts- Débloque le système, soulage le poids administratif- Passer d’une société de défiance à une société de confiance- Ne rend pas le pays plus attracteur pour l’immigration, le revenu étant Citoyen.- Un droit au Revenu Citoyen, et un devoir d’aller voter. Yoland Bresson contre-attaque Villepin. Yoland Bresson, économiste qui a théorisé la « valeur temps » et donc le Revenu d’Existence inconditionnel, explique preuve à l’appui que la conditionnalité qui reste présente dans le Revenu Citoyen de Villepin n’est pas une bonne chose.

Je suis évidemment d’accord avec Yoland Bresson. Je l’ai expliqué un peu différemment dans les critiques que j’ai faites. C’est en fait la « dégressivité » assumée du Revenu Citoyen qui est de fait l’équivalent d’un impôt extrêmement fort sur tout revenu supplémentaire, et qui décourage de travailler « trop ». Dire qu’avec 1500 € de revenu le Revenu Citoyen serait nul, cela signifie, que la ponction réalisée sur le revenu total Revenu Citoyen + Revenu du travail = 850 € + 1500 € = 2350 € est de 850 € soit 36 %. Un taux totalement insupportable, qui de plus serait en amont de l’impôt sur le revenu !

Ceci étant dit, c’est bien la proposition de Villepin qui, à ce jour, et à ce jour seulement, constitue la meilleure offre claire et annoncée en vue de 2012. De Boutin à Villepin, tous les avatars du "revenu citoyen" Dans le programme de Dominique de Villepin pour 2012, c’est la proposition qui fait parler : un « revenu citoyen » versé de telle sorte que tout citoyen français de plus de 18 ans puisse compter sur un minimum de 850 euros par mois pour vivre « dans la dignité ». A entendre les réactions de certains de ses anciens amis de l’UMP, l’ex-Premier ministre serait devenu un dangereux gauchiste. C’est évidemment plus compliqué. Quelles sont les racines de cette idée ?

« Si l’on remonte l’arbre généalogique de cette idée, on trouve deux branches : une marxiste et une libérale », schématise l’économiste (et député européen socialiste) Liêm Hoang-Ngoc. La branche libérale considère qu’il convient d’accorder une certaine somme d’argent aux citoyens (qui sont d’abord, dans cette optique, des « agents économiques »), mi-filet de sécurité, mi-capital de départ pour qu’ils puissent consommer et participer à la vie de la société. A chacun, ensuite, d’organiser ses dépenses comme il l’entend. Le revenu citoyen de Dominique de Villepin. La Fondation iFRAP a demandé à Dominique de Villepin de préciser en quoi consistait sa proposition de revenu citoyen.

Voici les réponses obtenues de son mouvement politique, République Solidaire. Fondation iFRAP : Qu’est-ce que le « revenu citoyen » ? République Solidaire : C’est une allocation dégressive. Une personne sans ressources disposera de 850 euros. Une personne avec des revenus de 1000 euros touchera une fraction de 150 euros. A 1500 euros de revenus le revenu citoyen s’éteint. Que penser de ce projet ? 1. 2. 3. Le projet est donc en définitive mal ou très insuffisamment pensé. Revenu citoyen : Villepin pour une allocation (presque) universelle | Mouvement des Libéraux de Gauche. En proposant d’instaurer en France un « revenu citoyen » inspiré par le concept d’allocation universelle, Dominique de Villepin permet à cette belle idée, trop longtemps confinée à quelques cercles initiés, d’émerger dans le débat public.

Le MLG s’en félicite et appelle toute la gauche à se pencher enfin sur la question pour en faire un thème majeur de la campagne présidentielle. Dominique de Villepin a proposé cette semaine, dans une tribune parue dans Libération , la création en France d’un « revenu garanti à tous, de l’ordre de 850 euros, autant dire le strict nécessaire […], un socle pour construire une vie digne et libre ». Ce chiffre correspond au seuil de pauvreté dans notre pays, sous lequel survivent quelque 7 millions de personnes. Financé pour l’essentiel par le redéploiement des aides sociales existantes et les économies induites sur les frais administratifs, ce revenu serait dégressif jusqu’au niveau du revenu médian, autour de 1500 euros. Ne laissons pas le revenu citoyen à M. Galouzeau de Villepin ! Décidément, la liste des candidats aux primaires socialistes ne cesse de s’allonger.

Alors que la décision de Dominique Strauss-Khan se fait toujours attendre, c’est au tour de Dominique de Villepin de faire acte de candidature ! Ou presque, car si l’ancien Premier ministre a bien décidé de quitter l’UMP avant la présidentielle, il n’a pas encore annoncé son adhésion au Parti socialiste. A première vue, il n’y aurait pourtant rien d’étonnant à cela, si on se contente de regarder ses dernières prises de position : création d’un « revenu citoyen », augmentation de la progressivité de l’impôt et des droits de succession... Autant de mesures que l’on imaginerait aisément portées par des candidats de gauche. Et pourtant... Ne nous laissons pas enfumer ! Le nombre de tranches d’imposition (de 7 à 5), le taux d’imposition marginal de la tranche supérieure (de 48% à 40%),le nombre de foyers concernés par cette dernière tranche (revenus supérieurs à 65 000 euros par an et non plus 50 000 euros).