Partis et médias au plus bas du « baromètre de la confiance » | Voici une étude qui devrait provoquer une sérieuse introspection en France, mais qui est sortie récemment dans une grande discrétion. Il s’agit du « Baromètre de la confiance politique », désormais annuel, du Centre d’étude de la vie politique française (Cevipof), un groupe de recherche de Sciences Po.
Ses indications sont accablantes pour la classe politique, mais aussi pour les médias, et elles sont pessimistes sur l’avenir du pays. Trois chiffres résument l’état d’esprit des Français d’aujourd’hui, selon cette étude réalisée par l’institut TNS Sofres pour le Cevipof, auprès d’un échantillon représentatif des Français de plus de 18 ans : 73% des sondés (soit près des trois quart) pensent que les jeunes d’aujourd’hui auront « moins de chances » de réussir que leurs parents dans la France de l’avenir. Ils ne sont que 5% à penser qu’ils auront plus de chances, et 21% les mêmes chances. Le miroir tendu aux hommes politiques La crise a noirci le tableau. (Petits) partis pour ne pas durer | slate. Dominique de Villepin a annoncé à la fin du mois de mars qu'il allait lancer son mouvement le 19 juin prochain. Ou son parti... Lui ou ses lieutenants ont parfois employé les deux terminologies.
Ce mouvement/parti devrait être «indépendant de l'UMP». Ses soutiens espèrent déjà que cette plateforme lui permettra de mettre en œuvre ses ambitions présidentielles. En France, la création de partis est une habitude, qui se vérifie ces dernières années. Ainsi, dernièrement créés en tant que partis (mais existant parfois depuis longtemps comme mouvement au sein d'un autre parti), on peut citer Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan, la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel, le MoDem de François Bayrou, le Nouveau Centre d'Hervé Morin, le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, le NPA ou encore le Mouvement unitaire progressiste de Robert Hue (si, si)... Publicité Pourquoi autant de partis créés maintenant? Plusieurs hypothèses peuvent être avancées. Ce sont des narcissiques profonds. Unique et commun à la fois: Dis Maman, c'est quoi être de d.
Villepin adopte la stratégie du dessus de la mêlée. L’ex-Premier ministre vient d’annoncer la création de son mouvement, à contre-pied de l’UMP et de la politique de Sarkozy. Dominique de Villepin pendant son discours, jeudi 25 mars (Audrey Cerdan/Rue89) « Où vous situez vous ? A droite ? Centre droit ? Pas de quoi être surpris. La poignée de parlementaires qui lui affichent un soutien sans bornes depuis l’élection de Nicolas Sarkozy sont installés au premier rang.
A 10 heures, le hall du Pullman, porte de Sèvres, est déjà envahi par la presse. Arthur de Villepin, le fils, présent tout au long du procès Clearstream, est installé discrètement entre les journalistes. Politique du rabot D’abord, une condamnation de la politique de Nicolas Sarkozy. Il rejette le remplacement d’un fonctionnaire sur deux : « La politique du rabot n’est jamais, en ce qui concerne l’Etat, une bonne politique ». Il insiste sur les ratages notoires de Nicolas Sarkozy : Un mouvement au sein de l’UMP ?