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Politique numérique

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3615 Martine Aubry. Ce matin, Martine Aubry livrait sa vision du numérique au cours d'une rencontre avec quelques journalistes. Un programme plein de bonnes intentions, qui manque néanmoins de concret. “Je ne suis pas née dedans”. La candidate à la primaire du Parti Socialiste n’hésite pas à l’avouer: Internet, c’est pas son dada. Il faut pourtant bien s’y coller: 2012 est dans le viseur et la course à l’échalote s’intensifie dans les différents partis. Y compris dans le domaine du numérique. Ce matin, Martine Aubry a donc réaffirmé ses plans pour Internet, quelques mois après le show de l’UMP dans les sous-sols de la Bourse et la réunion très branchée du PS du côté de La Cantine, haut lieu des cultures numériques à Paris.

Conseillée par les députés Christian Paul et Patrick Bloche, ainsi que par Daniel Kaplan, délégué général de la FING, l’ancienne première secrétaire a livré à un parterre de journalistes spécialisés sa perception de l’e-monde. Déclaration d’intentions “Je ne suis pas née dedans” Conjoncture : Une «boîte à idées» numérique pour sim.

Bercy met aussi en place un site Internet commun pour toutes les formalités en ligne. Une quinzaine de services sont accessibles. Usagers de l'admi­nistration, exprimez-vous ! Éric Woerth, le ministre des Comptes publics et de la Fonction publique, doit lancer officiellement ce lundi avec Nathalie Kosciusko-Morizet, la secrétaire d'État à l'économie numérique, un site d'«écoute» afin de recueillir les récriminations et les suggestions des usagers des administrations. Objectif ? «Améliorer la qualité du service rendu» par l'État et ainsi «faciliter la vie quotidienne des Français». Particuliers, entreprises, associations et collectivités territoriales tout le monde a le droit de dire ce qu'il pense sur cette «boîte à idées» numérique baptisée «www.ensemble-simplifions.fr» à condition de remplir un formulaire en bonne et due forme.

Parcours du combattant » Dix pistes pour défiscaliser avant le 31 décembre. Plan Numérique 2050 ? Ensemble, inventons la CNIL du XXIe siècle, par Jean-François Co. Ma chronique de la semaine dernière a suscité beaucoup de commentaires, sur Slate et sur d'autres sites ... et même hors d'Internet, dans certains articles de presse. C'est une preuve supplémentaire qu'il n'y a pas la planète Gutemberg d'un côté et Internet de l'autre, mais qu'un nouveau monde est en train de naître, transformé par le numérique, où les débats rebondissent d'un lieu à l'autre, sans tenir compte des «frontières» entre l'écran et le papier.

Tout cela est très vivifiant pour la démocratie, à condition de trouver, avant la décision politique, un lieu de convergence où se confrontent les arguments et les prises de position relayés par les uns et par les autres. C'est la vocation historique du Parlement. Saura-t-il relever ce défi au 21e siècle? Beaucoup de commentaires appellent une réponse et je peux donc rassurer Mayombe qui m'écrivait avec une certaine impatience: «les commentaires sont une source de démocratie que vous avez du mal, pour ne pas dire plus, à accepter. Grand emprunt : 4,5 milliards d'euros consacrés à l'économie num. À l'occasion d'une conférence de presse organisée ce matin à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a dévoilé ses projets pour le grand emprunt national de 35 milliards d'euros. Suivant les recommandations de la commission Juppé-Rocard, le président de la République a annoncé qu'une enveloppe de 4,5 milliards d'euros sera consacrée au développement de l'économie numérique.

Deux chantiers seront traités en priorité : la disparition de la fracture numérique et le déploiement du très haut débit d'une part, et la numérisation du patrimoine culturel d'autre part. "Notre premier effort doit être d'assurer la couverture du territoire en haut débit. L'initiative privée ne peut y suffire, l'exigence d'aménagement du territoire impose l'intervention d'un schéma de déploiement du très haut débit arrêté par l'Etat" a jugé Nicolas Sarkozy.

L'autre grand chantier sera la numérisation du patrimoine culturel national. (crédit photo BY-ND) Étude : une baisse du téléchargement en France en 2009 ou une év. Les internautes français abandonneraient-ils progressivement le téléchargement de contenus ? C'est ce que laisse entendre une étude du Crédoc (.pdf) sur "la diffusion des TIC dans la société française". Réalisé à la demande de l'autorité des télécoms et du CGIET (Conseil Général de l'Industrie, de l'Energie et des Technologies), le document explique que le téléchargement de contenus, après une constante hausse, serait en net recul.

"Après avoir régulièrement progressé, le téléchargement de musique semble, en 2009, légèrement marquer le pas : 22 % de la population sont concernés (un peu moins de 12 millions d'individus), contre 24 % l'an dernier. On est revenu au chiffre de 2007. S'agissant des seuls internautes, le recul est plus net encore : 31 % d'entre eux disent avoir téléchargé de la musique au cours des douze derniers mois, soit la proportion déclarée en 2006" détaille ainsi le rapport. Un label haut-débit pour soutenir le plan France Numérique 2012. Alors que les principaux fournisseurs d'accès à Internet se targuent d'avoir un taux de couverture englobant la quasi-totalité de la population française (plus de 95 % des foyers), il existe cependant encore des zones blanches qui ne sont toujours pas reliées à la technologie DSL.

Selon les statistiques fournies par l'atelier de l'Aménagement numérique des territoires du ministère de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, il y avait en 2007 près de 2 % des lignes téléphoniques qui étaient dans ce cas de figure, excluant ainsi entre un et deux millions de Français de la société de l'information. Pour pallier à ce problème, et pour tenir le cap des 100 % de la population ayant accès au haut-débit d'ici à 2012, le gouvernement a lancé un label "Haut-débit pour tous" qui sera décerné aux opérateurs télécoms qui proposeront une offre Internet haut-débit couvrant l'ensemble du territoire national.

Les utilisateurs d'iPhone souffrent-ils d'un syndrome de Stockho. Le forfait social de Numéricable et le machin d'Orange. «Je souhaite que d'ici six mois, tous les opérateurs qui le souhaitent puissent proposer une offre sociale spécifique pour permettre aux foyers les plus modestes d'accéder à Internet dans des conditions attractives.» La mode des «forfaits sociaux» chez les fournisseurs d'accès à Internet est partie de ce discours, prononcé par François Fillon le 18 janvier. Pour encourager la création d'offres triple play allégées, aux alentours d'une vingtaine d'euros mensuels, il annonçait ce jour-là une consultation publique au Ministère de l'Industrie qui devrait déboucher sur une modification du Code des postes et des communications électroniques.

Numericable a été le premier à répondre à l'appel. Le PDG du groupe Pierre Danon a annoncé hier, dans une interview au Figaro , une nouvelle offre divisant par deux le tarif évoqué par le Premier ministre. Ce matin, c'était au tour d'Orange de suivre le mouvement du low-cost. Lire les réactions à cet article. Camille GÉVAUDAN. Très haut débit : Sarkozy veut couvrir 100 % du territoire d'ici. 15 ans pour câbler l'ensemble du territoire en très haut débit. Tel est l'engagement qu'a pris hier Nicolas Sarkozy, alors en déplacement à Morée - dans le Loir-et-Cher, pour discourir sur l'avenir des territoires ruraux. Pour y parvenir, le président de la République a annoncé la création d'une mission qui sera présidée par Hervé Maurey, sénateur de l'Eure et affilié Nouveau Centre, pour rédiger un rapport sur le déploiement du très haut débit en France.

Et si la mission conduite par Hervé Maurey aura six mois pour "dégager une solution pérenne pour alimenter le fonds d'aménagement numérique des territoires", Nicolas Sarkozy a cependant donné un cadre général pour parvenir à 100 % des foyers français reliés en très haut débit. Ainsi, dans dix ans, il faudra avoir près de 70 % des foyers déjà connectés en très haut débit. En effet, les fournisseurs d'accès ne vont sans doute pas se battre pour câbler les endroits reculés ou difficilement accessibles.