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Piratage : usages & stats

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Piratage de livres : tous les pointeurs dans le rouge ActuaLitté. Voilà qui va permettre d'abonder dans le sens du premier lecteur de France, qui récemment faisait une intervention dans un collège pour promouvoir l'Hadopi auprès des plus jeunes. Redoutant en effet que le piratage ne détruise cinéma, disque et livre, le président, qui s'est forgé une réputation avec la Princesse de Clèves, va pouvoir prendre connaissance d'une étude intéressante sur l'augmentation supposée du piratage de livres, justement... L'arrivée de l'iPad avait fait redouter une recrudescence du piratage d'ebooks. Fait à l'époque non-avéré, mais remis en question dans une dernière étude dont fait cas CNet. Avant toute chose, il faut noter que la société à l'origine de ces informations n'est autre qu'Attributor, spécialement dédiée à la surveillance des réseaux, pour le compte d'éditeurs tétanisés, et plus particulièrement Hachette US, qui avait signé un contrat pour profiter de ces services.

L'éditeur ne sera pas déçu, selon les chiffres, il a toutes les raisons de paniquer. Les 14 - 24 ans piratent chacun en moyenne 8 000 titres de musiq. L'association UK Music, fondée l'année dernière, représente les intérêts de différentes entités dans l'industrie musicale britannique. On y trouve ainsi des artistes, des labels, des éditeurs de musique, mais également des producteurs et des sociétés collectives.

L'association interprofessionnelle de l'industrie britannique du disque, la BPI (British Phonographic Industry) est également à compter parmi ses membres. Pour mieux cerner les tendances actuelles sur la façon de télécharger, de partager et de consommer de la musique, UK Music a ainsi demandé à l'université du Hertfordshire de conduire une enquête afin de mettre en lumière les pratiques des internautes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que l'étude effectuée par l'institution anglaise risque de bousculer le moral de l'industrie musicale locale. Ces derniers mois, de nombreux sites et services de streaming (Spotify, Deezer, Jiwa...) ont été mis en avant comme LA solution miracle contre les échanges illégaux.

Declin du P2P ?

Le P2P est en voie d'extinction - Numerama. Le projet de loi Hadopi est exclusivement pensé pour lutter contre le partage de fichiers par P2P, alors-même que le peer-to-peer vit ses dernières heures si l'on en croit un rapport établi par Arbor Networks. La firme, qui équipe selon Wired plus de 70 % des principaux FAI dans le monde, estime que le trafic lié au partage de fichiers ne représente déjà plus que 18 % de l'ensemble des données qui circulent sur les routeurs, contre 40 % en 2007. Pour parvenir à ces chiffres, Arbor Networks a analysé le trafic de 110 fournisseurs d'accès à Internet, sur environ 3.000 routeurs, pour un total de 264 milliards de gigaoctets de données (260 exaoctets).

Elle a alors confirmé les tendances que nous avions remarqué dès 2006, et qui sont régulièrement constatées depuis dans différentes études. Si gouverner c'est prévoir, la loi Hadopi est un exemple de mauvaise gouvernance. Or c'est précisément ces nouvelles méthodes de partage de fichiers qui grimpent en flèche. P2P : des usages en pleine migration - Peer2peer - ElectronLibre. Etude : le déclin du P2P au profit du téléchargement direct - Nu. Cette année 2009 aura eu un goût amer pour les internautes. En quelques mois, le gouvernement aura réussi à s'aliéner toute une frange de la population en s'entêtant dans la voie du filtrage sur Internet et de la traque automatique et massive des téléchargeurs. Il y aura eu d'abord la loi Hadopi première du nom, qui fut presque entièrement vidée de sa substance par le Conseil constitutionnel cet été.

Blessé dans son orgueil, le gouvernement façonna rapidement une nouvelle mouture de la loi, Hadopi 2, qui devait cette fois correspondre aux exigences de l'organe chargé de veiller sur la Constitution française. Choisissant vraisemblablement de ne pas tomber dans une crise politique majeure avec l'exécutif, les Sages décidèrent de ne censurer qu'un seul point des dispositions de cette nouvelle loi, qui permettait au juge de statuer par ordonnance pénale sur la demande de dommages et intérêts. Hadopi a été pensé et conçu pour le peer to peer. Gouverner, c'est prévoir ?

Le peer-to-peer sur le déclin. La part du trafic sur Internet lié au peer-to-peer est-elle en déclin ? C'est ce qu'affirme une étude d'Arbor Networks, groupe spécialisé dans la sécurité, l'étude du trafic Internet et le conseil auprès de fournisseurs d'accès, et dont Wired et InformationWeek publient les premières conclusions. D'après les recherches d'Arbor, les échanges P2P ne représenteraient en 2009 plus que 18% du trafic Internet mondial contre près de 40% en 2007. Pour réaliser cette étude, ils ont analysé le trafic de 110 fournisseurs d'accès, 3000 routeurs (les nœuds de connexions d'un réseau), pour un total de données de 256 exaoctets (un exaoctets vaut un milliard de Go).

Si ces chiffres s'avèrent vrais, ils sont un coup dur pour ce système d'échange de fichiers dont la richesse de l'offre et son efficacité s'évalue justement au nombre de contributeurs. Deux raisons peuvent expliquer la baisse d'utilisation du P2P. Lire les réactions à cet article. Manuel RAYNAUD. Les Français achètent à nouveau plus de DVD - CONSOMMATION MEDIA. 41 % de logiciels piratés sur les PC des particuliers selon la B. La Business Software Alliance a publié un rapport (.pdf) baptisé "Piratage sur Internet : une menace pour votre sécurité", qui veut alerter le grand public sur les risques de sécurité causés par le piratage des logiciels. Le consortium qui rassemble les plus grands éditeurs de logiciels au monde estime qu'aujourd'hui "environ 41 % des logiciels installés sur les ordinateurs personnels sont obtenus illégalement, avec un manque à gagner pour l'industrie du logiciel de 53 milliards de dollars".

La BSA a identifié de nombreuses voies de distribution des logiciels piratés sur Internet : sites de vente aux enchères où sont vendues des copies des logiciels, réseaux P2P, sites de vente entre professionnels qui vendent parfois des versions piratées, sites de stockage en ligne (RapidShare, MegaUpload, Hotfiles,...), sites de petites annonces, serveurs IRC, FTP...