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Perspectives

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Le futur de la musique est-il vraiment rose ? On a tous un peu tendance, moi le premier, à fantasmer à voix haute sur l'avenir radieux de la musique sur internet. Fini les majors, fini les radios commerciales, fini les monopoles, les ententes, les matraquages publicitaires... Les gens vont écouter par eux-mêmes, les artistes leur vendre sans intermédiaires et la musique produite en sera forcément meilleure. Ce serait la fin de l'Histoire au sens marxiste du terme. Nous sommes tout de même bien naïfs de croire que pour la première fois dans l'histoire du monde on va avoir droit à un happy end. Qu'est-ce qui pourrait gâcher notre beau rêve ? Du coup les artistes signés sur des majors reçoivent de l'argent au moindre streaming sur Myspace Music, tandis que les indépendants se contentent des miettes qu'on veut bien leur accorder.

La centralisation de la musique sur des sites "web 2" va aussi faire qu'on n'aura jamais, semble-t-il, le total contrôle de sa diffusion : c'est l'effet minitel 2.0 appliqué à la musique. Faire " l'expérience " de la musique. La musique n'est pas un "produit" comme les autres, il s'agit d'un "bien d'expérience". Qu'est-ce que c'est? Qu'est ce que cela implique sur la manière dont nous "consommons" la musique? L’accès aux produits de l’industrie du divertissement et la transparence ont été grandement facilités avec internet. Les pré-écoutes de 30 secondes des morceaux sur les plateformes de téléchargement légal comme iTunes ou le nombre d’écoutes limité des chansons au format weed illustrent cette tendance.

Les réseaux de Pair à Pair sont également une revendication de cet accès avant l’achat. Le principe des réseaux de Pair à Pair (Peer to Peer en anglais ou P2P) est le suivant : On installe un logiciel de P2P, téléchargeable gratuitement en quelques minutes. Une fois ce système de partage de fichiers sur son ordinateur, il est possible d’échanger de la musique, des films ou tout autre type de fichiers à travers le monde avec les internautes connectés, et ce gratuitement. Un label ne signe plus aucun artiste, la faute au piratage ? - N. Tentative de chantage pour faire plier la classe politique ou véritable cri d'alarme sur une situation désormais intenable ? La maison de disque finlandaise Lion Music a annoncé sur son site Internet qu'elle ne signerait plus aucun contrat avec de nouveaux talents tant que les politiques n'auront pas mis fin une fois pour toute au piratage.

Le téléchargement illégal est en train de tuer la musique, et Torrentfreak rapporte que le label a réussi à obtenir le soutien des artistes produits pour relayer le message. Dans un message à destination des chanteurs et musiciens en herbe, Lion Music explique "ne plus être en mesure de signer avec de nouveaux artistes. Les démos envoyées ne seront plus examinées. "Notre nouvelle politique ne changera pas tant que nos personnalités politiques n'auront pas arrêté tous ces sites P2P. Pourtant, de nombreuses études contredisent justement ce lien de causalité entre hausse du piratage et chute des ventes musicales. What Will Record Labels Look Like in the Future? | The pioneers of the music industry couldn’t have seen this coming in their wildest dreams. When publishers were selling sheet music in the late 1800s, the idea of people privately sharing their product, independent of location and physical constraints, would have seemed ridiculous.

But now record labels have been decimated by the digital shift, and are rethinking their entire business model to survive. Even as recently as the 1970s, the thought that consumers would be able to bring the industry to its knees by circumventing the existing structure and barriers seemed ludicrous. Large companies solidified vertical and/or horizontal integration across almost all elements in the supply chain; this practically ensured a stranglehold on consumers. Then, as the infamous “home taping is killing music” warning inside record sleeves indicated, the music business (record labels and trade groups in particular) became concerned that blank cassettes were eroding profits. The Decline Begins What’s Next?