background preloader

Papier vs electronique

Facebook Twitter

«6 mois»: naissance d'un journal XXL - Actualités. L’expérience de Slate: Quel est le meilleur media pour informer, C’est une passionnante expérimentation qu’a mené le site américain Slate.com. Pendant 3 jours (les 21, 22 et 23 juillet 2009), deux journalistes installés à Seattle, Timothy Egan et Sam Howe Verhovek, se sont informés exclusivement avec des journaux papier, tandis que deux autres journalistes, Emily Yoffe et Seth Stevenson, devaient se contenter des seuls sites web. L’objet de cette recherche [non scientifique] n’était pas tant de savoir si les lecteurs de journaux sont mieux informés que les internautes —et réciproquement— mais, comme le précise Michael Newman, l’un de ses initiateurs, de connaître « quel média est le meilleur pour organiser l’information ».

Pour mettre les deux équipes à égalité, chacun des journalistes devait s’engager sur l’honneur à ne pas consacrer plus d’une heure par jour à s’informer! Une gageure, mais tous joueront le jeu. Les enseignements que tirent les participants de cette expérience sont particulièrement intéressants. Be Sociable, Share! Presse écrite: et si l'avenir c'etait le pâpie. Et je ne dis pas ça parce que Nicolas Sarkozy a décidé vendredi dernier, à l'issue des Etats-Généraux de la Presse Ecrite, de verser plusieurs centaines de millions d'euros (en aides et en pub) aux journaux (600 millions, calcule Frédéric Filloux).

Presse écrite: et si l'avenir c'etait le pâpie

Ni parce qu'il a annoncé qu'il allait abonner tous les jeunes de 18 ans gratuitement à un quotidien (ce qui devrait coûter plus de 117 millions d'euros par an...). Ni parce qu'il veut favoriser l'assouplissement du réseau de distribution, donner des aides aux diffuseurs, et supprimer les charges sur le portage (ce qui est une bonne chose). Ni parce qu'il veut aider la PQR et la PQN à faire baisser de 30 à 40% les coûts d'impression en coupant dans les sureffectifs et en négociant avec le tout puissant syndicat du livre un "nouveau contrat social" (je leur souhaite bon courage).

Alors, pourquoi titrer: "et si l'avenir c'était le papier ? " D'abord parce que je fais deux constats: Il n'y a plus de pellicule photo. L’avenir, c’est le papier ! - AFP-MediaWatch. L'observatoire des tendances et usages des nouvelles technologies, Tebaldo , qui les a présentées à Paris, estime que le papier électronique sera installé dans les usages des pays riches fin 2011 (affichage, éducation, presse). Des positions stratégiques sont en train d’être prises. Il nous reste deux ans, pour nous y mettre ! « La révolution viendra des papetiers et des imprimeurs, type Dai Nippon rinting ou Toppan, pas des fabricants d’électronique », estime Bruno Rives, fondateur de Tebaldo. La rupture semble se situer dans son aspect : rigide, le papier électronique est proche de l’ordinateur ; souple et flexible, il s’apparente davantage au papier classique.

Rappel technique : l’encre électronique est composée de pigments d’encre ou particules prisonnières de micro capsules, traversées par un faible courant électrique. Chiffres: 1 million de lecteurs vendus dans le monde en 2008, 3 millions cette année, 9 à 10 millions dès l’an prochain. Dernières évolutions : Problèmes à résoudre: