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Mondialisation

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La globalisation aggrave les risques systémiques. C'est presque une tautologie de dire que la globalisation aggrave les risques systémiques, de même qu'elle aggrave les risques de pandémie, mais l'application de la théorie de l'évolution à l'économie permet plus précisément de prédire que la mondialisation devrait accroître le risque de récession et de récupération lente, un phénomène qui serait corroboré par des données réelles. C'est pourtant le contraire de ce qu'on prétendait à nous vendre une "mondialisation heureuse" qui n'était qu'un emballement insoutenable même si elle a permis le décollage de la Chine ou du Brésil, entre autres.

Notre seule chance de sortie réside d'ailleurs dans le découplage relatif de ces pays et des vieilles économies endettées mais les interdépendances sont probablement trop fortes. Les biologistes ont longtemps tenté de comprendre la structure modulaire des êtres vivants, un module étant une structure qui peut fonctionner de façon relativement indépendante des autres parties du système. The Corporation- sous titre : français. Lettre ouverte à Arnaud Montebourg, aux protectionnistes et aux dirigistes de tous bords.

Souhaiter que la France ou l’Europe fasse « monde à part » ou « finance à part » n’est pas une solution qu’il soit honnête intellectuellement de proposer à nos concitoyens, même si c’est peut-être ce qu’ils veulent entendre dans ces temps difficiles. Par Alain Madelin Lettre ouverte d’Arnaud Montebourg adressée à Martine Aubry et François Hollande Cher Arnaud, Vous avez choisi d’interpeller Martine Aubry et François Hollande sous forme d’une lettre ouverte.

Il est trop facile en temps de crise de jouer sur les peurs, de promettre d’illusoires protections, de dénoncer quelques boucs émissaires commodes. J’entends d’abord, point par point, réfuter votre protectionnisme, un protectionnisme dont l’Histoire nous a appris tous les dangers. Sans doute cette dernière comparaison vous irritera-t-elle, mais où est la différence lorsque celle-ci fait de la « mondialisation ultralibérale imposée par les États-Unis et la finance internationale » la cause de tous nos maux. Dumping fiscal ? —-Sur le web. Mondialisation. Le choc des mots. À ce jour, la journaliste canadienne de 38 ans Naomi Klein est sans doute l’une des militantes les plus influentes au monde. Son premier ouvrage paru en 2000, No logo, est vite devenue la "bible" des mouvements altermondialistes de la fin des années 1990. Avec La stratégie du choc, elle approfondit la réflexion entamée dans ce précédent best-seller pour dénoncer "l’histoire secrète du marché dérégulé" et expliciter l'avènement du "capitalisme du désastre".

Écrit à la manière d’une incroyable investigation, Naomi Klein nous réconcilie avec le journalisme politique et économique. Journalisme dont on regrette souvent l’absence d’équivalent en France. Ce livre est de ceux qui marquent leur époque et qui participent au renouvellement d’une réflexion approfondie sur notre monde. Un sérieux redoutable Couvrant près de quarante années d’histoire internationale, l’ouvrage, fruit d’un travail de plusieurs années, impressionne d’abord par son sérieux. Une thèse dérangeante Un réveil utile. La Stratégie du Choc. "La Stratégie du choc" : comment se fâcher avec Naomi Klein. Ressources naturelles : quand les multinationales dictent leur loi à l'Europe - Lobbies. S’assurer un accès aux matières premières à moindre coût.

L’enjeu est de taille au vu de la concurrence mondiale. À Bruxelles, lobbies industriels et miniers sont mobilisés pour la conférence qui doit définir la nouvelle stratégie européenne sur les ressources naturelles. Associations et ONG dénoncent la politique de l’Union européenne qui, sous la pression des multinationales, s’est engagée dans une compétition sans merci pour la prédation et l’accaparement des ressources mondiales.

Illustration : © Ares C’est sous les lambris dorés d’un hôtel cinq étoiles que les lobbies des industries minières et extractives d’Europe se sont donnés rendez-vous, mardi 1er mars, en plein cœur de Bruxelles. Lobbies industriels et miniers aux premières loges Faiblement pourvus en matières premières, les pays de l’Union européenne en sont aussi de grands consommateurs et dépendent des marchés internationaux pour s’approvisionner. Les industriels européens sont donc inquiets. Maxime Combes et Fanny Simon. Qui a peur de la démondialisation ? Dans une tribune récemment publiée sur Mediapart (6 juin 2011), des membres du conseil scientifique d’Attac (Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé) déclarent « s’inquiét(er) de la fortune rencontrée par la démondialisation ».

Je crois avoir à leur endroit suffisamment d’estime et d’amitié pour leur dire mes désaccords – à plus forte raison après m’être rendu coupable d’avoir moi-même employé le mot « à problème » (1)… Dépolluer du FN Du problème en question, il est sans doute utile de commencer par déblayer la situation politique – entendre la dépolluer du Front national.

Car l’on sent bien que la fortune de l’extrême droite qui capitalise sur ce thème n’entre pas pour rien dans les inquiétudes des signataires. Au fait, qu’est-ce que la mondialisation ? Il y a alors deux définitions possibles de la mondialisation : De quelques approximations de l’anti-démondialisation. La « démondialisation », retour vers le passé. Dans ses commentaires sur le livre-programme à deux euro d’Arnaud Montebourg, Daoud Boughezala affirme que le « dernier bastion des défenseurs de la mondialisation » serait constitué, d’après « les sondages », par les « élites mondialisées ». Je m’inscris en faux contre cette allégation. Je ne fais moi-même pas partie de ces fameuses élites mondialisées et pourtant il se trouve que je suis un fervent défenseur de la mondialisation et du libre-échange.

Démonstration. L’idée selon laquelle la mondialisation « désindustrialise » la France est un mythe qui n’a d’existence que dans le discours politique. Pour nous « protéger » de cette « désindustrialisation », on vous propose de mettre en place des politiques protectionnistes. (Dessin de presse : René Le Honzec) Mais, me diriez-vous, « ça va créer des emplois en France ! Finalement, Daoud Boughezala reproche à Arnaud Montebourg de se raccrocher « à l’illusion d’un intérêt général européen ». Eh bien non, ils ne peuvent pas. Sur le web. La démondialisation et ses ennemis, par Frédéric Lordon. Au commencement, les choses étaient simples : il y avait la raison — qui procédait par cercles (avec M. Alain Minc au milieu) —, et puis il y avait la maladie mentale. Les raisonnables avaient établi que la mondialisation était la réalisation du bonheur ; tous ceux qui n’avaient pas le bon goût d’y croire étaient à enfermer. « Raison » cependant confrontée à un léger problème de cohérence interne puisque, se voulant l’idéal de la discussion conduite selon les normes de la vérité et du meilleur argument, elle n’en aura pas moins interdit le débat pendant deux décennies et n’aura consenti à le laisser s’ouvrir qu’au spectacle de la plus grande crise du capitalisme.

La temporalité de la macroéconomie voudra que les effets terribles de la méga-austérité européenne se fassent réellement sentir en France à partir du premier semestre 2012. Cauchemar à grand spectacle Mais voilà la crise qui emporte tout — et sa terrible menace du ridicule. Vœux pieux et rapports concrets.

Protectionnisme

"Déglobalisation" : le terme est laid, OK. Mais ça veut dire quoi ? | Rue89. L’expression « déglobalisation » (ou « démondialisation ») est à la mode. Elle figure par exemple dans les orientations d’Arnaud Montebourg, candidat à l’investiture du PS pour la présidentielle 2012 [c’est l’objet du chapitre 13 de son livre, ndlr]. Mais selon ceux qui l’invoquent, elle revêt plusieurs sens.

L’inverse de la mondialisation ? En ces temps de crise mondiale, financière et économique, certains économistes parlent de déglobalisation comme d’un fait, d’une réalité. Dans cette perspective, la notion rend compte de l’évolution du commerce international, qui s’avèrerait désormais moins dynamique que dans la phase antérieure, et du fait que les échanges entre pays sont de plus en plus limités. Dès lors, les exportations semblent ne plus constituer un moteur : les pays émergents cessent de transmettre des possibilités de croissance aux pays développés par des importations massives.

Repli nationaliste ou altermondialisation ? Deux philosophies politiques distinctes. Protégeons-nous de la démondialisation. DES DEUX CÔTÉS de l’Atlantique, la sortie de crise est aussi cahoteuse dans les esprits que dans les PIB. L'essoufflement de la reprise cause des vertiges. Aux radicales perturbations de la mondialisation et des technologies s'est ajouté le creusement des dettes publiques.

Chacun pressent une austérité pénible et des temps durs. Un grand désarroi gagne, qui déteint sur la classe politique. Outre-Atlantique, le Tea Party impose ses idées aux républicains: réduire l'Etat au minimum, chacun pour soi, que les individus se démènent dans la vie avec l'aide de Dieu. «Quand la crise aurait dû pousser les Américains à tirer des leçons sur le besoin de plus d'égalités, de régulation et d'un retour de l'Etat face aux marchés, c'est le contraire qui se passe», déplore Joseph Stiglitz. publicité En Europe, a priori, règne un consensus centriste: les idées de solidarité et de capitalisme tempéré devraient triompher.

La mondialisation est là La mondialisation est faite. Des contre-vérités Eric Le Boucher. Oui, une autre démondialisation est possible... - Des ouvriers du BTP chinois, lors d'une cérémonie à Huaxi, connu pour être la ville la plus riche de Chine. Octobre 2011. REUTERS/Carlos Barria - Le plus comique chez les matamores de la politique est quand ils arrivent en général d'opérette pour nous promettre, pompeux, une victoire déjà acquise.

Ainsi d'Arnaud Montebourg qui veut «démondialiser». Il ne dit pas d'ailleurs comment le faire sauf de s'entendre avec les Allemands: bonne chance! Que n'a-t-il été en Chine récemment ou lu la dernière étude du Boston Consulting Group (BCG) qui prévoit une «relocalisation» de 3 millions d'emplois de Chine vers les Etats-Unis d'ici à 2020 en raison des coûts du travail qui vont s'équilibrer. Publicité Le PIB par tête en Chine ne s'élève encore qu'à 25% du niveau des Etats-Unis en moyenne. L'inversion de balancier de l'économie mondiale est en cours, la mondialisation aborde une phase nouvelle. Un bon ouvrier gagne en moyenne 2.500 euros par an, le centième de ce que gagne son patron.

Les déficits commerciaux démystifiés. Il ne faut pas oublier que les déficits commerciaux résultent d’échanges volontaires entre des individus situés de part et d’autre de ligne imaginaires que l’on nomme frontières. Et, par définition, un échange ne fait que des gagnants. Ce billet fait suite à mes autres billets sur le commerce international publiés ici et ici.

Je vous encourage fortement à les revoir. L’un des grands mythes découlant du keynésianisme est la croyance selon laquelle les déficits de la balance commerciale sont mauvais et qu’il faille agir pour les éradiquer. Pour les néophytes, la balance commerciale est la différence entre les exportations et les importations d’un pays. Lorsque les importations sont plus élevées que les exportations sur une période donnée, la balance commerciale est dîtes en déficit. Premièrement, il est mathématiquement impossible que tous les pays affichent un surplus à leur balance commerciale. Le graphique suivant présente la balance commerciale des États-Unis.

Débacle industrielle

Le moment du « double merci » Deux personnes échangent parce que chacune d’elle veut ce que possède l’autre plus que ce qu’elle possède déjà. Entendu dans le métro récemment : « Quand deux personnes échangent biens et argent, l’une gagne et l’autre perd. Sinon, il n’y aurait pas de profit. » Ce raisonnement est plus populaire qu’on le croit. Et justifie parfois l’hostilité envers le commerce ou le libre-échange. Seul problème : il est faux. Combien de fois ça vous arrive de payer $1 pour un café et, quand la caissière vous dit « merci » en vous remettant le café, de lui répondre « merci » ? Pourquoi ces « mercis » ? Deux personnes échangent parce que chacune d’elle veut ce que possède l’autre plus que ce qu’elle possède déjà (rappelez-vous vos échanges de cartes de hockey).

La même chose se produit quand vous achetez quelque chose d’un étranger. En réalité, il n’existe pas d’importation, ni d’exportation. Dans le commerce comme ailleurs, deux mots embrument notre jugement : « nous » et « eux » . « Merci. – Merci. » L'évolution des salaires dans les pays low cost. Dimanche 19 décembre 7 19 /12 /Déc 08:24 Les pays low cost sont confrontés à quelque chose qui ressemble à une contradiction interne : ils disposent d'un avantage en termes de coût du travail, qui permet un développement rapide, attire de l'investissement étranger, mais ce supplément de création de richesse conduit à une élévation des salaires et donc à une réduction progressive de leur avantage initial. J'explique souvent ce processus en m'appuyant sur une comparaison France/Tchéquie : en 1996, le coût de l'heure de travail était 8 fois plus important en France, la productivité du travail était 2 fois plus forte, le coût salarial unitaire, rapport du coût de l'heure de travail et de la productivité horaire du travail, était donc 4 fois plus important en France qu'en République Tchèque.

En 2002, soit 6 ans plus tard, ce rapport de 4/1 était tombé à 2,5/1. Pourquoi? La Chine n'échappe donc pas à la mécanique rappelée plus haut. La mondialisation, moteur du Welfare! Chose promise, chose due. Je m'attaque cette semaine à une rhétorique célèbre: l'effet dévastateur de la globalisation financière sur notre modèle social.

Le pari est risqué tant l'unanimité est grande à ce sujet. A gauche, on dénonce la mise en concurrence impitoyable des Etats-providence, dans une course vers le bas dont les gagnants seront les moins-disant en termes de protection sociale, de redistribution, de culture etc. A droite, c'est du côté des recettes que l'on perçoit un engrenage dangereux: pour continuer à attirer les investissements étrangers, les gouvernements reportent toute la pression fiscale sur les salaires. L'internationalisation de la finance: un phénomène récent? Si la mondialisation financière nous semble nouvelle c'est surtout parce que nous sortons d'un demi-siècle de restriction des mouvements de capitaux.

Moins de dépenses sociales? Moins d'emplois publics? Ni le nombre de fonctionnaires, ni la disparité entre les pays ne diminuent vraiment. Billets connexes. Why I don’t want an Iphone for Christmas. /  Jordan Pouille. Under the Christmas tree, some of us will hopefully find a great Iphone 4 32G, an amazing 9.7 inch Ipad 3G, a Dell netbook, a Sony PSP® or a Nokia N8 smartphone. On the user manual, it shall be written how to handle it but certainly not how it has been made. Today, La Vie French magazine publishes a long story (including side boxes here and here) about life at Foxconn, main Apple’s supplier. Sorry, it’s only in French but let me propose you my comment in English. Despite tragic suicides (14 officially – one last November, yet much lower than in others fims like France Telecom but when it comes to very young people in such a guarded area, it raises questions) and several promises for pay rises, Foxconn is still compared by Hong-kong ngo Sacom, as a “labour camp”.

So I went there in May and then back again lately, to check what really changed during this 6 months period of time. (I took this picture last May, when a mother who was sitting at the main gate, was taken by the police. Jean Ziegler : La cause de la faim, c’est une répartition aberrante des richesses. FAKIR | Presse alternative | Edition électronique. La mondialisation amène-t-elle la paix. Is What's Good for Corporate America Still Good For America? - Bruce Nussbaum - The Conversation.