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Medias & Sarko

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Sarkozy, l'islam et le défoulement permanent. Nicolas Sarkozy a perdu la main auprès des autorités religieuses du pays. Il s’en était fait des alliés, enthousiastes du côté juif, partagés chez les musulmans, réservés chez les catholiques et les protestants. L’échec annoncé du débat sur la laïcité qui, malgré les oppositions et les excusés, se tiendra le 5 avril ne laissera pas seulement des traces au sein d’une majorité divisée.

Ce débat imposé au forceps, nourri par une méfiance de l’islam qui ne veut pas dire son nom, dicté par la stratégie qui consiste à regagner du terrain sur le Front national indispose aussi les responsables religieux. Ceux-ci viennent de dénoncer une opération politicienne sur un terrain — la laïcité — qui, après des décennies de combat, était redevenue consensuel et a déjà fait l’objet de toutes sortes de commissions, de rapports et de débats. publicité Opération inopportune à quelques mois d’une échéance électorale capitale, quand la France doit faire face à tant de difficultés plus réelles. Henri Tincq. Sarkoshow, deuxième : un débat-fiction scénarisé par TF1. … En parfaite connaissance de cause Le bandeau d’accompagnement de l’émission Médiasphère qui, diffusée par LCI, recevait le 11 février la directrice de l’information de TF1 Catherine Nayl, résonne comme un aveu : une opération séduction.

Deux opérations séduction en vérité : celle de TF1 et celle de Nicolas Sarkozy. Comment la première (qui seule nous intéresse ici) s’est-elle prêtée à la seconde ? D’abord en parfaite connaissance de cause, comme le soulignait le titre donné par LCI, à un entretien avec François Bachy, diffusé quelques heures avant le début de l’émission : « Nicolas Sarkozy à la reconquête de l’opinion ». Et TF1 a contribué à rendre les cerveaux disponibles à la communication élyséenne : c’est ce que reconnaît implicitement François Bachy, quand il évoque les objectifs de Nicolas Sarkozy, avec si peu de distance qu’il laisse penser qu’il les soutient. Nicolas Sarkozy à la rencontre de la France profonde ? I. Cette alliance fut scellée lors du premier Sarkoshow de 2010. I. Sarkozy Show: les dix ficelles de la com' élyséenne | myeurop.info. Une réunion de famille devient vite, très vite, ennuyeuse dès lors qu'une seule personne monopolise la conversation.

Quand en plus, la recette est connue et préparée à l'avance, le diner est sans saveur. L'intervention de Nicolas Sarkozy, hier soir, dans l'émission "Paroles de Français", quasi coproduite par TF1 et l'Élysée, a manqué de sel et de piment. Et les efforts de l'animateur Jean-Pierre Pernaut pour passer les plats n'y ont rien changé. Consciencieux, récitant à la perfection les fiches préparées par ses conseillers, le chef de l'État a surtout cherché à montrer qu'il était à l'écoute des français, de leurs préoccupations quotidiennes et qu'il maîtrise les dossiers. D'annonces, très peu.

Le Président, candidat à sa réélection en 2012, mais au plus bas dans les sondages, a assuré le service après-vente de ses réformes, avec un credo, sur tout les tons : sans moi, la situation serait pire. Pas de grande vision, encore moins un projet de société. 1 - L'attitude. 6 - Faire peur. Sarkozy sur TF1: un show inconcevable ailleurs | myeurop.info. La preuve par neuf. Face à un panel de neuf personnes tout spécialement sélectionnées par TF1, Nicolas Sarkozy entend faire la preuve ce soir de sa proximité et de son intérêt pour les préoccupations des Français. De "vrais gens" avec de "vrais problèmes". Loin des polémiques sur les voyages "no cost" de François Fillon et de Michèle Alliot-Marie ou de la fronde des magistrats, le dispositif semble calibré au plus près pour lancer l'opération "reconquête de l'opinion". Jamais à l'aise devant les journalistes, à qui il n'a consenti que trois conférences de presse depuis son élection, le président préfère le face-à-face avec ses concitoyens.

Merci TF1 D'autant que la contradiction ne devrait pas être trop vive. Pas même un syndicaliste comme l'an passé (fin janvier 2011), lors de la première émission "Paroles de Français". Promis-juré, pourtant, cette émission "n'est pas du sur mesure pour Nicolas Sarkozy". Un panel idéal Promesses non tenues Nulle part ailleurs Pendant les élections seulement. Sarkozy accuse Chazal et Pujadas d'emballement sécuritaire... Quelle attaque ! Hier soir, Nicolas Sarkozy s'en est pris à Claire Chazal et David Pujadas, responsables selon lui d'en avoir trop fait cet été sur l'insécurité : "J'ai revu les images, ça m'a d'ailleurs beaucoup intéressé" a-t-il déclaré avant d'expliquer que ce sont les JT qui "ont créé cette stigmatisation" des Roms en consacrant de nombreux sujets à des incidents à Grenoble et à Saint-Aignan (Loir et Cher) "pendant toute cette fameuse semaine".

C'est cet emballement médiatique qui serait à l'origine de la réaction du gouvernement et de son discours de Grenoble. Beau décryptage de JT ! Sarkozy, futur chroniqueur à @si ? Nous avons tout de même re-visionné tous ces 20h pour vérifier ses propos. Et force est de constater que Sarkozy-le-décrypteur-de-JT ne les a pas bien regardés. Pour son premier décryptage de JT, Nicolas Sarkozy a tenu à faire la leçon à Claire Chazal et David Pujadas. Petites nominations entre amis. - Nicolas Sarkozy et Raymond Soubie en 2009. REUTERS/Philippe Wojazer - Cet épisode est passé largement inaperçu dans la presse écrite et à la télé à la faveur des vacances de la Toussaint, puis du remaniement qui occupe certainement trop nos commentaires.

Et cet épisode est à la limite du scandale et de l’imposture politique. Avant d’aller plus loin, il faut rappeler encore une fois cette phrase du candidat Sarkozy en avril 2007: «Je souhaite être le Président d’une démocratie qui sera exemplaire, je veux que les nominations soient irréprochables.» Je veux une République irréprochableenvoyé par ump. - L'actualité du moment en vidéo. publicité C’est tout le contraire qui s’est produit concernant les nominations au Conseil économique et social.

«Au moins 15 sont étiquetées UMP ou "proches du pouvoir": Raymond Soubie (…). Or, le Conseil économique et social est, selon ses statuts et la Constitution, la chambre consultative de la société civile. Des récompenses affligeantes Thomas Legrand. Sarkozy, la main dans l'info. Dans quel pays le ministre de l'Intérieur peut-il exiger ­ et obtenir ­ la tête du directeur d'un grand hebdo sous prétexte qu'il a publié des photos qui déplaisent ?

La Corée du Nord ? Le Turkménistan ? Cuba ? Pas besoin de chercher si loin : l'histoire se passe en France, où Nicolas Sarkozy, ulcéré par la publication, à la une de Paris Match, d'un cliché de son épouse en compagnie du publicitaire pour lequel elle l'avait quitté, a fait chuter Alain Genestar, le patron du magazine (lire ci-contre). Et s'il n'y avait que Match ! Car le ministre de l'Intérieur entretient avec de nombreux médias des relations intimes, voire incestueuses. On ne compte plus ses interventions, discrètes ou directes, sur les rédactions. Télévision. JT sous influence. Selon nos informations, Nicolas Sarkozy n'est pour rien dans le prochain passage Des Chiffres et des lettres de France 2 à France 3. Exemple en novembre 2005, lors de la crise des banlieues. Et puis Sarkozy passe à la télé. Radio. Presse, édition. La haute main de Sarkozy sur les médias. Sarkozy et les médias : leurre de vérité. Paris, jeudi 29 mars 2007, au bout du long couloir gris qui, au rez-de-chaussée de France Télévisions, mène au plateau du 19/20.

Un à un, il fixe ses interlocuteurs. Regard panoramique, il les dévisage. Silences. «Longs et glaçants», se souvient un témoin de cette scène de western spaghetti. Et puis il défouraille : «Décidément, il faut que les choses changent. Et croyez-moi, elles vont changer.» Encore une fois, Nicolas Sarkozy vient de s’engueuler avec Patrick de Carolis et Patrice Duhamel. Plus de trois ans plus tard, croyez-le bien, les choses ont changé : c’est désormais le président de la République en personne qui nomme les patrons de l’audiovisuel public. Depuis, il l’a gavée jusqu’à la gueule et elle commence à se fissurer, la chaudière. L’école du fan Place Beauvau, samedi 24 février 2007, appartement privé du ministre de l’Intérieur. «Assez peu, répond le candidat, la seule chose qui m’appartienne vraiment, c’est la télévision, le cadeau de Noël de toute la famille.» Clonage et mise sous respiration artificielle de la presse web «

La presse est passée au guichet. Question de survie dit-on. 20 millions d’euros de subsides annuels vont être alloués. Dont un petit million à la presse en ligne "pure player". La réduction du débat n’a pas attendu très longtemps. L’argent public est-il sale ? Ou quelque chose dans ce genre. Quand il s’agit d’intérêts, foin des convictions que l’on étale à longueur de pages ! L’Internet est dépeint comme un havre de liberté par ses chantres, mais il est surtout, en ce qui concerne les sites de presse influents, un laboratoire de clonage.

Les fonds publics ont une saveur différente selon que l’on en bénéficie ou pas. Car finalement ce qui est en jeu, c’est le changement. La médiasphère web par sa réactivité, son originalité et surtout sa relative indifférence aux cliquetis somptuaires demeure une terra incognita à coloniser. On a pu juger de l’entêtement du pouvoir à vouloir contrôler l’Internet lors de l’adoption de la loi HADOPI. E. Comme une rengaine, on doit se souvenir de S. Sarkozy, victime du fact checking | slate. Nicolas Sarkozy subit un désamour, pour reprendre le terme d'une députée UMP, qu'il faut aussi analyser à l'aune de l'évolution du débat public de ces dernières années. Outre les raisons classiques liées à la crise, aux promesses non tenues ou même au style du président... il y a aussi le fait que Nicolas Sarkozy est soumis à un phénomène nouveau, que ne subissaient pas ses prédécesseurs: la tyrannie de la cohérence.

C'est sans doute une tyrannie salutaire (si l'on peut employer cet oxymore)... mais c'est pour lui une tyrannie: aucun autre président avant lui ne se voyait à ce point, et en permanence, mis en face de ses contradictions. Sous Mitterrand ou sous Chirac, les médias ne comparaient pas, au jour le jour, ce qui avait été dit avec ce qui était fait ou même ce qui était dit à un moment donné avec ce qui avait été dit avant. Un seul exemple. C'est du vécu... En 1997, quand Jacques Chirac annonce qu'il dissout l'Assemblée nationale... publicité Thomas Legrand Photo: Le 6 avril 2010.

La fin de la pub à France 2 est une escroquerie | slate. Lundi, je voulais regarder «Cold Case» sur France 2, une série policière américaine produite par Jerry Bruckheimer. Moi j'aime bien la télévision de service public, France 2, France 3... France Ô. C'est mieux que la télé privée. La preuve? «Les Experts», la série policière américaine produite par Jerry Bruckheimer n'arrive que le mardi sur TF1. Je me cale donc devant ma télé à la fin du Journal de David Pujadas qui me souhaite une bonne soirée avec «Cold Case»... Merci David. Publicité Ah non, c'est pas une pub, c'est une émission de proximité «France 2 présente, avec Axa Santé, les gestes qui rassurent...»

Ensuite: une autre pub... Et après? Passons... à une autre pub. Ensuite? Et là, encore une pub, Darty cette fois... Après, c'est Carte Noir. Je me concentre, ça va (enfin) être ma série. Dépité, au lieu de me concentrer sur les aventures de Lili Rush je pense à un article que j'ai lu il y a deux semaines. Je me souviens alors d'une nouvelle d'un auteur de science fiction américain. Le jour où Sarkozy a acheté la presse | slate. - Kiosque à journaux en novembre 2008. REUTERS/Benoit Tessier - Toute la nature de la relation de Nicolas Sarkozy aux médias était perceptible le 23 janvier 2009 lors de la présentation des mesures gouvernementales en faveur de la presse.

Cette relation se résume à deux concepts: sujétion et léger mépris. Ce jour-là, sous les ors de l'Elysée, le président de la République détaillait les mesures que le gouvernement entendait tirer du fameux Livre Vert présenté quelques semaines plus tôt en clôture des Etats Généraux de la presse écrite (EGPE). S'écartant de son texte, le chef de l'Etat n'avait pu s'empêcher du jouer la provocation condescendante sur le thème, «votre indépendance, vous la mettez en berne un jour comme aujourd'hui, lorsqu'il s'agit de venir quérir des subventions». Au delà des espérance de la presse Car pendant le déroulement des EGPE, la crise financière se développe avec brutalité.

C'est le satisfecit général et mutuel. Coût du départ d'un ouvrier du Livre : 466.000 euros. Sarkozy supervise la surveillance de journalistes, selon le Canard. Dessin de Baudry On savait Nicolas Sarkozy obsédé par les médias et par les journalistes. Selon Le Canard enchaîné à paraître mercredi, le président de la République va même jusqu’à superviser personnellement la surveillance de certains journalistes. L’article est signé Claude Angeli, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire, et il cite des sources anonymes au sein de la Division centrale du renseignement intérieur (DCRI). L’accusation est claire : « Depuis le début de l’année, au moins, dès qu’un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens, Sarkozy demande à Bernard Squarcini, patron du service de Renseignement intérieur (DCRI), de s’intéresser à cet effronté.

En clair, de le mettre sous surveillance, de recenser ses relations et, surtout, ses informateurs. » Selon Le Canard, il y aurait même un groupe spécial de la DCRI dont la fonction est d’identifier les sources de ces journalistes. Un contexte tendu avec les journalistes. Comment Sarkozy fourre son nez dans les affaires du Monde | Rue8. Un coup de fil présidentiel, puis un rendez-vous à l’Elysée... Pour barrer la route à des repreneurs trop à gauche selon lui, Nicolas Sarkozy aurait même agité la menace de suppression de certaines subventions allouées au quotidien Le Monde.

Les offres de rachat peuvent être déposées jusqu’à ce lundi, mais depuis vendredi soir, deux candidatures sont officiellement confirmées, pour reprendre le journal menacé de cessation de paiement dès juillet : Le consortium « BNP » constitué de Pierre Bergé, Xavier Niel et Matthieu Pigasse. Le fondateur d’Yves-Saint-Laurent, propriétaire de Têtu (et hier de Courrier International passé entre les mains... du Monde) et le dirigeant de la banque Lazard qui a racheté les Inrocks se sont associés au président de l’opérateur Free.Claude Perdriel, propriétaire du groupe Nouvel Observateur, est associé à des partenaires dont l’identité n’a pas été dévoilée, mais il pourrait bien s’agir de l’opérateur Orange.

Xavier Niel, « homme du peep-show » pour Sarkozy. Le Monde et Sarkozy : une longue histoire d'ingérence. Nicolas Sarkozy, président de la République, convoque Eric Fottorino, directeur du Monde, pour lui faire part de ses sentiments à l’égard de la recapitalisation du groupe, et assortir ses réflexions de menaces éventuelles. C’est scandaleux, inédit, incongru. Il faut s’en indigner et protester contre cette intrusion de l’Etat dans la liberté de la presse. Mais ce n’est pas nouveau et reflète les fantasmes des hommes politiques français. Il faut rappeler que Le Monde est né en 1944 par volonté politique : le général de Gaulle et son ministre de l’Information, Pierre-Henri Teitgen (démocrate-chrétien tendance MRP) ont confié Le Temps à Hubert Beuve-Méry.

L’alliance entre les gaullistes et les démocrates-chrétiens a été rompue à la fin des années 1940. D’où la première crise du Monde en 1951, qui se traduit par la démission d’Hubert Beuve-Méry, puis par son retour, le général de Gaulle l’ayant remis en selle contre les volontés du MRP. Ingérences répétées Electeurs pas dupes. Le Monde / Prisa : manoeuvre dernière minute de Minc ? (AFP)