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Logement

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L’Eurotower infernale. Y aurait-il un léger malaise à la Banque centrale européenne ? La chambre des notaires d’Île de France vient de rendre publique son estimation du prix de vente moyen du mètre carré à Paris au quatrième trimestre 2010 : €7.330 soit une hausse de 17,5% sur l’année. Cette nouvelle intervient alors que Benoist Apparu, le responsable social-démocrate-conservateur des problèmes de logements des français, s’apprête à recevoir les professionnels de l’immobilier pour chercher un moyen de freiner la hausse des loyers et que Martine Aubry et ses amis sociaux-démocrates-progressistes nous promettent une « autre politique du logement » (avec plus de « care » à l’intérieur).

Comme tout ce petit monde semble complètement désemparé par la hausse des prix et ne comprend visiblement pas grand-chose aux mécanismes qui expliquent ce phénomène, une petite explication s’impose. (Illustration René Le Honzec) Voilà donc pour l’offre, passons à la demande. Libérer le logement. Libérer complètement le logement en laissant le marché jouer dans tous les domaines est la seule façon de gérer le problème. De nouveau, nous devons entendre les pleurnicheries officielles sur le logement.

Les statistiques de la fondation de l’Abbé Pierre viennent de compter 2.600.000 Français (sic) qui seraient mécontents de leur logement. Comment se fait-il que, dans ce pays si riche, tant de gens soient mécontents de ce bien essentiel ? Les pouvoirs publics renchérissent alors qu’ils sont totalement responsables de la calamité. Le président de la République « veut » une France avec 70% de propriétaires au lieu de 58% aujourd’hui. De quoi se mêle-t-il ? Ce volontarisme coupable de l’État s’incarne dans un double attelage ministériel : Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre du Logement, est flanquée de M.

Le PTZ ou le subprime à la française La contradiction coutumière aux pouvoirs « socialistes » est à l’honneur. Le droit au logement opposable La maison BBC Laisser jouer le marché libre. Le logement social remplit-il sa mission sociale ? Extrait du chapitre I de mon livre, "Logement, crise publique, remèdes privés". Déjà publié sur "crise publique" fin 2007. Le logement social, solution du problème du logement, ou problème sans solution ? Il est évident que la vocation première des organismes HLM devrait être de loger en priorité les ménages aux revenus les plus modestes. En croisant plusieurs données disponibles sur le site internet de l'INSEE, on s'aperçoit que cet objectif est loin d' être atteint.

L'INSEE divise les ménages en catégories (très modestes, modestes, autres), en fonction de la classe de revenus par personne à laquelle ils appartiennent. Les ménages très modestes sont ceux qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (50% du revenu médian), soit selon les derniers chiffres publiés, les 11% les plus pauvres. Il apparaît que la répartition des ménages entre le parc locatif social (HLM) et le parc locatif privé est la suivante (en 2003) : Une répartition pas très sociale ?

Logement social et clientélisme. En finir avec la folie foncière. Ce n'est pas d'une France de propriétaires dont il faut rêver, mais d'une France d'habitants. Telle est la morale à tirer du seizième et accablant rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre sur le mal-logement, rendu hier. L'état des lieux: Si la montée du mal-logement est parallèle à celle des prix de l'immobilier, au lieu de stopper le mouvement les politiques récentes l'ont accéléré. 8.2 millions de personnes sont aujourd'hui mal logées, 3.6 millions le sont très mal (habitat insalubre, caravane, voiture, sans-abris...).

Tendance qui s'affirme : la tranche basse des classes moyennes morfle, locataires comme propriétaires. Le rapport souligne la mollesse de l'Etat, ou plutôt la focalisation de ses efforts sur la seule accession à la propriété (qui s'effectue en France à 85% par l'emprunt). Les dégâts du dogme de la propriété: La propriété à tout prix est au coeur de la matrice idéologique, patrimoniale, de notre gouvernement. En finir avec la folie foncière: (- "Bah...dans ton cul. ") Logement, trop de règlementations. Le chapitre intégral sur le logement (PDF – 28 pages) est d’ores et déjà disponible, ainsi que des fiches descriptives pour l’Australie, la France, le Royaume-Uni et les États-Unis.

Forces et faiblesses du rapport Beaucoup de bruit autour d’un rapport qui n’en reste pas moins un travail de généraliste de qualité inégale selon les passages, même s’il pointe pas mal de choses exactes, mais simplifie à mon sens abusivement certaines problématiques. Pour ceux qui n’ont pas le temps de tout lire, que dit l’étude en général ? « L’étude intitulée « Le logement et l’économie : des politiques à rénover » montre que des réformes portant sur la réglementation du secteur financier, la fiscalité, l’urbanisme, les dispositions applicables au marché locatif et l’offre de logement social apporteront des améliorations aussi bien au secteur immobilier qu’à ses retombées sur l’économie dans son ensemble. Et la France ? Télécharger le Fichier Excel Marché locatif Conclusion (Le rapport complet en PDF) Logement. Marchés du logement et croissance.

La mauvaise gestion des marchés du logement a joué un rôle décisif dans le déclenchement de la récente crise financière mondiale. Cette même mauvaise gestion pourrait freiner la reprise. Pour prévenir cela, une nouvelle étude de l’OCDE présente aux gouvernements une feuille de route pour la mise en œuvre de politiques du logement plus saines. L’OCDE constaté ainsi qu’au cours des deux dernières décennies la facilité d’accès au crédit a amplifié l’instabilité des prix, qui s’est traduite par des poussées des prix réels du logement de 90% ou plus en Australie, en Belgique, en Espagne, en Finlande, en Irlande, en Norvège, en Nouvelle-Zélande, aux Pays Bas et au Royaume-Uni au cours de la période étudiée.

Le rapport montre par ailleurs comment des politiques favorisant l’accès à la propriété du logement par rapport au recours au marché locatif ont réduit la mobilité résidentielle et professionnelle. Selon l’OCDE, les autres principales réformes à adopter devraient être les suivantes : La politique du logement. Certaines déclarations d’un passé récent (B. Apparu, notamment), auraient pu nous laisser croire que le gouvernement commençait à se poser les bonnes questions quant aux raisons qui poussent une part croissante des ménages modestes à être logés dans des conditions médiocres, voire calamiteuses. Quand le gouvernement veut favoriser quelque chose, DANGER Hélas, François Fillon, pourtant le moins médiocre de l’équipe gouvernementale actuelle, et de très loin, vient de nous prouver qu’il n’y avait rien à attendre de positif de cette classe politique là.

Les propositions des gouvernements successifs en matière de logement naviguent entre le consternant et le désastreux. Dans un grand élan d’innovation politique, François Fillon vient de présenter un dispositif qui ressemble furieusement au prêt à taux zéro, d’ailleurs appelé PTZ+, destiné, selon lui, à « faire passer le taux de propriétaires de 58 à 70% », soit « au dessus de la moyenne européenne ». Freins et subventions Sur Objectif Eco : La France, championne européenne du mal logement » Article. La taxation des plus-values immobilières ? "L'immobilier, c'est la seule chance qu'ont les classes moyennes de spéculer.

" Ariel Wizman, grand théoricien de la transgression, Canal+ 18.01.2011 Certains à l'UMP ont envisagé (un bref instant avant d'être rappelé à l'ordre) de taxer les plus-values immobilières sur la résidence principale pour compenser le manque à gagner entraîné par la suppression annoncée de l'impôt sur la fortune (mesure sociale des mesures sociales tu en conviendras). Première surprise, je pensais bien naïvement que ces plus-values étaient déjà taxées. Etant donné le boum du secteur depuis 15 ans, la multiplication des transactions et des opérations entre ceux ayant de quoi se loger, il y avait là de quoi récolter quelques milliards à réinvestir, par exemple, dans la construction ou la réhabilitation de logements pour ceux qui n'en ont pas. Dommage, pour une fois, l'idée était bonne. Tu me diras : "- oui mais avec la plus-value, les endettés d'un jour pourront acheter plus grand, plus tard, sans s'endetter.

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