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Livre & piratage

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Les ventes de livres boostées par leur piratage - Numerama. "Alors les bénéfices ils vont les prendre où, si c'est distribué gratuitement ? ". C'est la question posée naïvement par un lecteur défenseur de la lutte contre le piratage dans notre article de ce matin sur la sortie prochaine de La Bataille Hadopi, un ouvrage collectif distribué sous licences Creative Commons et Art Libre. Dans un certain shéma de pensée, où tout ce qui est consommé doit l'être après paiement, la gratuité est vu uniquement comme une perte d'argent. Et pourtant, c'est parfois le contraire.

Sans aller jusqu'à la sortie de versions collectors comme l'a fait InLibroVeritas pour l'ouvrage qui sortira le 29 octobre, les éditeurs ont tout à gagner à permettre la circulation de leurs œuvres sous forme numérique, libre et gratuite. Brian O'Leary, fondateur de Magella Media, a dévoilé au salon du livre de Francfort une analyse portant sur le piratage et les ventes des livres de la maison d'édition O'Reilly, sur 71 semaines. Vous avez dit Pirates du Livre ? #bookcamp 2 « :: S.I.Lex :: Mieux vaut tard que jamais ! J’aimerais revenir dans ce billet sur un atelier auquel j’ai eu le plaisir de participer lors du bookcamp 2 de la semaine dernière, consacré à une question sensible et controversée : le piratage du livre.

L’intérêt de cette session résidait dans la diversité des éclairages apportés par ses deux organisateurs (Mathias Daval et Antoine Blanchard alias Enro) : le premier avait choisi de traiter le sujet sous un angle "objectif" en nous livrant un aperçu des premiers résultats d’une étude réalisée par ses soins pour le MOTIF (l’observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France) ; le second avait opté pour une approche plus "subjective" en partageant un retour d’expérience en lien avec un de ses projets d’écriture.

Halloween 2006. Par Humulus. CC-BY-NC-SA. Cette offre illégale de livres serait principalement issue d’un piratage artisanal opéré par le biais d’un "scannage maison", qu’on imagine complexe et fastidieux. (Pesky Piles of Pirate Booty. Like this: Etude sur le piratage numérique du livre : idées reçues, résulta. DRM: ne dégoûtons pas les acheteurs de livres numériques. Déjà plusieurs sites relaient ce tutoriel diffusé par Clément Bourgoin, libraire et développeur web, (Lybris) pour supprimer les DRM sur des livres que vous avez achetés et qui sont intolérables. Charles Kermarec (Librairie Dialogues) nous l'expliquait parfaitement il y a quelques jours seulement. Il ne peut quand même pas être taxé de pirate, de corsaire brestois tout au plus!

Je me joint de manière solidaire avec d'autres sites (eBouquin, Actualitte, Fond des Poches, Immatériel, etc), je crois que plus nous serons nombreux à relayer ce tutoriel dans l'ensemble des métiers du livre, plus on avancera sur une situation qui de toute façon est voué à l'échec, tout le monde le sait bien, et qui va à l'encontre des vrais acheteurs de livres. "Pas question de se substituer à l'éditeur ni au libraire pour vendre mon livre en direct. Ils font un travail souvent remarquable, c'est un contrat moral entre eux et moi.

PS: ajout blogs LaFeuille, Korben, ActueBooks, Actualitte, Clément Bourgoin. Le numérique pour faire aimer les livres | Le blog groupe Reflec. Le numérique pour faire aimer les livres La crise a du bon. Elle oblige à repenser les choses, pour peu d’appliquer une grille de lecture renouvelée et en particulier de cesser de penser en segmentation de marché d’avant l’économie digitale.

Celle-ci n’est pas une couche additionnelle de l’économie, ou un simple canal. C’est bien plus profond que ça. J’ai déjà longuement développé le phénomène de démonétisation, qui amène des segments entiers à se contracter sinon potentiellement disparaître. Quand, samedi dernier, j’écoutais Rue des Entrepreneur aborder l’idée de décroissance, cela me faisait sourire.

Le livre numérique, c’est surtout l’abaissement du coût d’accès au contenu, un excellent moyen, paradoxalement, de redonner de la valeur et du sens à l’objet technologique et patrimonial qu’est le livre classique, de le vendre plus cher pour cela. Les formats digitaux ne sont pas substituants des formes physiques des mêmes contenus. Piratage: le livre va connaître le sort du CD [slate.fr] Les éditeurs livrent actuellement une partie de bras de fer contre Amazon et leurs autres distributeurs sur le prix des e-books ou numériques. S'ils gagnent, au final ils perdront. Explication. Habituellement, les éditeurs vendent leurs e-books à Amazon et consorts au même prix que la version papier aux libraires - c'est-à-dire à peu près la moitié du prix catalogue. Amazon et les autres insistent pour revendre la plupart des e-books à 9,99 dollars; ce qui n'est pas pour déplaire aux éditeurs lorsque le prix au détail de l'e-book est proche de celui de la version papier.

Publicité Un problème de prix Mais les éditeurs sont moins ravis lorsqu'un livre à 27,95 dollars est vendu à perte à 9,99 dollars dans sa version électronique. Ce ne sont pas les seuls à pleurnicher: les auteurs et agents littéraires ont peur que le bas prix des e-books ne «cannibalise» les ventes de livres, ce qui «réduira les potentiels royalties des versions papiers», comme l'explique un de ces agents. Jack Shaffer.