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Livre & numérique

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Et si l'on créait ensemble une forge libre pour les métiers de l'édition ? Voilà, on y est. Après la musique, c’est désormais la sphère du livre qui est pleinement impactée, voire bousculée, pour l’arrivée inopinée et intempestive du numérique. Le second connaîtra-t-il les mêmes difficultés et résistances que le premier ? On en prend le chemin… Sauf si l’on décide de s’inspirer fortement de la culture et des outils du logiciel libre. Le samedi 24 septembre prochain, dans le cadre du BookCamp Paris 4e édition, Chloé Girard animera avec François Elie un atelier intitulé « Fabrication mutualisée d’outils libres pour les métiers de l’édition ». Il s’agira de réflechir ensemble à comment « soutenir et coordonner l’action des professionnels du livre pour promouvoir, développer, mutualiser et maintenir un patrimoine commun de logiciels libres métiers » en développant notamment un forge dédiée destinée à « l’ensemble des acteurs de l’édition (éditeurs, distributeurs, diffuseurs, privés, publics, académiques…) » L’expérience et l’expertise du duo sont complémentaires.

Qu'est-ce qu'un livre à l'heure du numérique ? - La Feuille - Blog LeMonde.fr. Voici le texte de ma présentation livrée au Forum des bibliothèques 2.0 de Montréal. Encore merci pour l'invitation, notamment à Martin Lessard et à la direction des bibliothèques de Montréal... (Silvère exagère un peu). Ca twitte sec ! 1. Qu’est-ce qu’un livre à l’heure du numérique ? Comment le numérique transforme notre rapport au livre et à la lecture. Deux remarques préalables : - Cette présentation regarde peu le monde des bibliothèques, je m'en excuse. . - Mon propos n'est pas d'opposer le numérique au papier. 2. Aussi surprenant que cela puisse paraître, un livre n’est pas défini par son contenu, par sa forme, pas ses modalités de commercialisation, par son intégration dans une chaine économique, mais par son support.

Dans l'univers papier, on vend un contenu fixe dans des formats différents (broché, poche, illustré...). La grande question devient donc qu’est-ce qu’un livre quand il n’a plus de support physique ? 3. 4. Comment lisons-nous ? 5. 6. 7. 8. 10. 11. La TVA à 5,5% sur le livre numérique repoussée au 1er janvier 2012. Ca y est, les deux chambres du Parlement ont trouvé un accord sur le sujet de le TVA du livre numérique. Ce dernier devrait enfin avoir le droit à une TVA à taux réduit (5,5% au lieu de 19,6%) lors d’une nouvelle soumission devant les deux assemblées.

L’information circule sur Twitter depuis une petite heure (via Enguérand Renault, rédacteur au Figaro) et ne devrait pas tarder à être reprise dans les médias traditionnels. En effet, en fin d’après-midi, la commission mixte paritaire réunie pour la finalisation du budget 2011 a réglé plusieurs points sujets à polémiques. Le proposition de TVA réduite sur le livre numérique (homothétique uniquement) portée par le député Hervé Gaymard avait été refusée, dans un premier temps, par l’Assemblée Nationale.

Cependant, après un vote positif du Sénat et le soutien médiatique du gouvernement à cette mesure, les parlementaires ont du trouver un compromis législatif. Et cela s’est fait sur le date d’entrée en vigueur de ce nouveau dispositif fiscal. Quand des ebooks enrichis ? Voilà près de 3 ans que les ebooks (et e-readers) sont commercialisés auprès du grand public. Après un démarrage timide (euphémisme), le marché du ebook est en pleine explosion aux Etats-Unis sous l’impulsion d’Amazon et de son Kindle (ils ne communiquent pas ouvertement sur les chiffres, mais il semblerait que le point de bascule ne soit plus très loin avec le lancement du Kindle 3 : xx).

Mais le reste du monde n’est pas en reste avec un marché asiatique très dynamique (boosté par des géants de l’électronique grand public comme Sony ou Samsung), mais une Europe manifestement à la traine. Je ne souhaite pas rentrer dans une laborieuse explication des raisons de ce retard (prix beaucoup trop élevé, trop peu de titres disponibles, faible choix dans les e-readers…) car cela ne ferait qu’enliser mes propos dans un débat houleux.

Je préfère ainsi essayer d’imaginer comment l’industrie du livre pourrait développer un nouveau type de produit : le ebook enrichi. Enrichir directement le texte. Les livres vont-ils devenir des applications ? Pourquoi l'ebook ne remplacera jamais les vrais livres | slate. Au cas où vous auriez oublié l'un des intellectuels les plus influents de la fin du XXe siècle, McLuhan était un universitaire, théoricien des médias, surnommé «le grand prêtre de la culture populaire». Il était assez connu pour faire l'objet d'un gag répétitif dans [l'émission humoristique] Laugh-In («Marshall McLuhan, vous faites quoi?») , pour faire une brève apparition dans Annie Hall et être interviewé par Playboy.

L'une des vérités fondamentales énoncées par McLuhan est que les nouveaux médias nous changent et changent le monde. Ce principe est visible dans toutes les sortes de technologies. Pour McLuhan, l'un des deux développements culturels à faire date au cours du dernier millénaire fut l'invention des caractères mobiles au XVe siècle, qui déboucha sur la multiplication des données imprimées et sortit l'humanité de sa culture tribale primitive (culture qui avait déjà été secouée, mille ans auparavant, par l'invention de l'écriture). Publicité Média chaud / Média froid P.S. Le business du livre s'en sort plutot bien. Le livre entre dans la révolution numérique. Pourquoi le livre électronique peine à s'imposer en France. Un produit semble encore échapper à la frénésie des achats high-tech à l'occasion des fêtes de fin d'année : le livre électronique.

Si le Kindle d'Amazon fait déjà un tabac outre-Atlantique, les ventes de lecteurs numériques restent encore marginales dans l'Hexagone. Outre un choix pour le moins restreint, les catalogues de titres disponibles varient en fonction des stratégies adoptées par les éditeurs. L'un d'entre eux, Hachette Livre, revendique près de 65.000 références, mais admet que le marché reste pour l'heure "insignifiant". Selon le Syndicat National de l'Edition (SNE), le livre numérique en France représente un marché estimé entre 30 et 40 millions d'euros, soit 1% du chiffre d'affaires de l'édition. Comment les éditeurs se préparent à ce nouveau support ? Il faut bien en convenir, rares sont les éditeurs qui acceptent de parler de leur stratégie dans le domaine du livre numérique. Le sujet n'est pas forcément tabou, mais chacun attend de savoir ce que l'autre va faire.

Pourquoi le livre numérique est-il si cher? Trop cher un livre numérique à 15,99 euros? La question se pose alors que l'accès aux livres numériques devient de plus en plus aisé. En France, le livre papier est soumis à une TVA à 5,5%, et le livre numérique à 19,6%, contrairement aux recommandations de l'Union Européenne de mars 2009. Chez Hachette Livre on estime raisonnable une décote de 25% sur le prix hors-taxes du livre papier.

Si un livre papier publié chez Grasset (Hachette Livre) coûte 20 euros HT, il sera commercialisé à environ 21,10 euros. Pour la version numérique, la décote joue et le livre coûte 15 euros HT : avec la TVA à 19,6%, il sera commercialisé 17,90 euros environ. La différence n'est plus si importante, d'autant que la version papier sera éditée en poche à moindre prix, disponible d'occasion ou en bibliothèques, sans compter le prêt entre amis. La question du prix unique Avec le livre numérique, la question du prix unique se pose aussi. Le livre numérique, combien ça coûte? Les coûts de distribution. Faut-il avoir peur du livre numérique ? | Owni.fr. La loi sur le prix unique votée par le Sénat, TVA à 5,5% abandonnée. La saga des projets de lois concernant le livre numérique a connu un nouvel épisode cette semaine.

Comme nous l’apprenons sur le site du Sénat et par nos confrères de PCinpact, le Sénat a adopté la proposition de loi sur le prix unique du livre numérique et celle-ci a été envoyée devant l’Assemblée Nationale pour être soumise au vote. L’ensemble du texte a été adopté dans sa forme initiale à l’exception d’une nuance qui va avoir son importance.

Celle-ci se situe dans l’article 2 et porte sur la notion d’éditeur. En effet, le champ de la loi ne se limite plus à l’éditeur présent sur le territoire national mais “Toute personne qui édite un livre numérique dans le but de sa diffusion commerciale en France” sera tenue de fixer un prix unique pour ses contenus (l’ensemble du texte est disponible à cette adresse). Ainsi, n’importe quel éditeur étranger sera dans l’obligation de fixer un prix unique s’il souhaite commercialiser ses ouvrages en France. Hypocrisie du prix unique du livre. Je m’étais promis de ne plus trop publier, de laisser passer tranquillement l’été, remettant en forme de vieux manuscrits avant d’aller me baigner avec les enfants. Et puis François Bon s’attaque au prix unique du livre numérique, et il réveille une vieille rengaine chez moi, et une bouffée d’énervement me traverse.

Alors j’écris, vite, pour me débarrasser de tout ça avant de retourner à mes manuscrits et à ma plage. Quelle est cette mascarade de prix unique du livre ? Qui ose encore ainsi justifier cette loi censée protéger les petites librairies face aux grosses librairies ? Croyez-vous que les petites librairies soient à égalité avec les grosses et avec les chaînes d’hypermarchés ? Que nenni. Si le prix du livre est bien unique, les remises accordées aux libraires varient du simple au double. Le prix unique n’a pas pour vertu de protéger les petits libraires, mais d’augmenter la marge des gros.

Et on voudrait l’imposer au numérique. En plus, la loi est inapplicable. Des canailles nous gouvernent – preuve. Parce que j’ai publié un même ebook à différents prix, je serai bientôt considéré comme hors la loi. Tel est en tout cas le souhait des sénateurs s’il faut en croire le projet de loi qu’ils viennent de voter. Toute personne [ ] qui édite un livre numérique dans le but de sa diffusion commerciale en France est tenue de fixer un prix de vente au public pour tout type d’offre à l’unité ou groupée. Ce prix est porté à la connaissance du public.

Si cette loi passe à l’Assemblée, je serai obligé de vendre en direct chez moi aussi cher que chez le plus cher des distributeurs, c’est-à-dire que le plus cher d’entre eux imposera sa volonté à tous les autres, et donc à tous les lecteurs. Je n’aurais donc plus le droit de diffuser gratuitement. Le texte de ce projet de loi montre l’absurdité de la mesure envisagée, et donc la forces des lobbies qui la soutiennent : Ce prix peut différer en fonction du contenu de l’offre, de ses modalités d’accès ou d’usage.

Qu’est-ce qu’une modalité d’accès ? Explosion de la personnalisation du livre - La Feuille - Blog Le. Bowker, l'éditeur bibliographique et organisme délivreur de l'ISBN aux Etats-Unis, vient de publier les chiffres de l'édition américaine 2009. En 2002, il y avait 215 000 titres publiés aux Etats-Unis et 32 000 titres à la demande (court tirages, autopublication, reprint d'oeuvres du domaine public en quelques exemplaires type livres rares...). En 2008 : l'édition américaine a publié 275 000 titres différents et 285 000 titres à la demande : c'était la première année où l'édition non traditionnelle passait devant l'édition traditionnelle.

En 2009, le phénomène a basculé : pour 288 000 titres publiés par l'édition traditionnelle, l'édition à la demande et l'auto-édition ont publiés 764 000 titres différents ! L'édition est en train de changer, explique Kelly Gallagher de Bowker. Alors que le secteur est plutôt en crise, l'édition non traditionnelle, et notamment l'édition à la demande, continue d'offrir des opportunités de croissance.

Mais là n'est pas le plus important à mon avis. L'ère numérique du livre ? - Nonfiction.fr le portail des livres. "Déjà Disponible sur iPad" : cette indication est maintenant souvent visible sur les publicités de livres dans les journaux. Elle est le signe de l’évolution du monde du livre, et de la stratégie des maisons d’édition pour conserver leur influence dans ce secteur. Le livre numérique est en effet en plein essor, notamment depuis la mise sur le marché de "tablettes" comme l’iPad d’Apple, le Kindle d’Amazon ou le Reader de Sony permettant de lire ces "livres" ou la presse en format numérique. L’appellation même de "Livre numérique" est à questionner.

Un livre est en effet un "support imprimé destiné à diffuser une pensée" : telle est sa définition conçue dans les années 1970 par l’administration fiscale, notion importante pour l’application de la TVA réduite. Le livre numérique influe en amont l’industrie du livre, mais aussi en aval la façon de lire ces livres (et également la presse sur internet). "Le livre numérique entrera-t-il dans l'ère numérique ? A lire aussi sur nonfiction.fr : Les éditeurs vont devoir tourner la page | Courrier internationa. • Devant le nouveau défi que représente le livre électronique, le secteur de l’édition semble mal préparé. Celui-ci craint de vivre le même cauchemarque les maisons de disques. La nouvelle façon de lire des livres se met en place de façon hésitante. Exploitant une technologie novatrice et reflétant un changement des habitudes de consommation du public, elle transforme radicalement la distribution et l’économie de l’industrie traditionnelle de l’édition.

C’est un peu ce qui s’est passé avec le livre de poche, qui a représenté une véritable révolution dans l’industrie du livre des années 1930. A l’occasion de la dernière Foire du livre de Francfort, tenue à la mi-octobre, le principal thème des discussions a concerné l’impact futur du livre électronique (e-book), avec des dizaines de sessions et de séminaires consacrés aux débats sur les implications d’appareils tels que le Kindle d’Amazon ou le Reader de Sony. Les ventes des livres numériques ont vraiment décollé en 2009. Livre numérique : cette fois c’est parti et ça va saigner. Cet article a été publié il y a 3 ans 10 mois 14 jours, il est donc possible qu’il ne soit plus à jour. Les informations proposées sont donc peut-être expirées. Cette fois c’est parti, comme l’explique Hervé Bienvault qui commente l’interview du Pdg d’Hachette dans le Nouvel Obs : Avec l’entrée aujourd’hui du catalogue Hachette sur l’iBookStore d’Apple, Hachette exclut le schéma de rester maître de ses propres fichiers, les déversant massivement sur la plateforme d’Apple.

Le modèle déporté est abandonné concernant Apple, on voit mal comment il pourrait en être différemment pour Amazon dans les prochains mois. Ce que Sony (on se rappelle qu’Hachette avait initié l’offre avec la Fnac il y a deux ans) et Amazon (qui faisait le siège des éditeurs depuis aussi longtemps) n’avaient pas pu imposer, Apple a bien réussi à le faire en quelques mois de négociation avec un guichet unique d’entrée. Plutôt que de donner votre précieux temps de cerveau à lire la prose communicationnelle de M.