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Internet, buzz, desinfo, reinfo

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“Le Net est la plus grande saloperie” - BUG BROTHER - Blog LeMon. Jean-Pierre Pernaut, vingt-trois ans d'une certaine idée de l'info. Chaque midi, 7 millions de Français regardent son « bien joli » JT de 13h et ses reportages apaisants sur une France de carte postale. Jean-Pierre Pernaut Dans le paysage audiovisuel français, Jean-Pierre Pernaut fait figure d’ovni cathodique. A 61 ans, voilà qu’il boucle sa 23e saison consécutive aux commandes du 13 heures de TF1.

Face à lui, pas moins de quinze présentateurs ont défilé sur France 2. Tous les midis, un télespectateur sur deux regarde Pernaut, soit sept millions de Français : une performance que « JPP », comme l’appellent ses collègues, est le seul à réussir en Europe. Le 13 heures de TF1 n’est pas seulement le plus regardé en France. Dès 1994, Libération déplore une « overdose de Pernaut ». Pour Roberts et Garrigos, l’info a été « contaminée » par le 13 heures de TF1 JPP, lui, n’a de cesse de crier à la « manipulation » et à la « caricature ». Son succès, c’est peut-être Michel Houellebecq qui en parle le mieux. Nous y voilà donc : la France du bonheur. Le 25 mai ? Tout est sous contrôle. La « communication de crise » est un art difficile : comment éviter de paniquer les populations, tout en respectant l’exigence de vérité ? Comment anticiper suffisamment pour comprendre le fil des événements, tout en se référant aux faits établis ? Enfin, comment mesurer l’impact de l’information sur les récepteurs situés en dehors de la zone de crise ?

Les secteurs industriels à l’origine de la crise craignent évidemment un impact durable de ce type d’accident. A écouter les médias ces derniers jours, une première question vient à l’esprit : pourquoi la dénégation est-elle le modèle standard de l’information de crise ? Eric Besson sur TF1 « Lorsqu’ils se sont aperçus que sur le réacteur numéro 1 la pression était trop grande, ils ont fait volontairement exploser le bâtiment pour libérer de la vapeur faiblement radioactive ; donc, ils ont fait ce qu’ils devaient faire sur le bâtiment numéro 1. » TF1, dimanche 13 mars La suite est à l’avenant. Mais peut-on rassurer avec des mensonges ? DSK et les lecteurs du Parisien : les dessous de la rencontre.

Vendredi, huit lecteurs du quotidien interviewent Strauss-Kahn. Pas de traquenard au menu pour cet exercice de campagne. C’est vendredi que Dominique Strauss-Kahn rencontrera huit lecteurs du Parisien-Aujourd’hui en France (pour une parution ultérieure). L’objectif pour le patron du FMI est peut-être de lancer en douce sa conquête de la France. Pour le quotidien, l’enjeu est de présenter un panel « représentatif des Français ». Comment sont-ils choisis ? A l’inverse de l’émission « Paroles de Français » avec Nicolas Sarkozy sur TF1, ce ne sont pas les journalistes qui choisissent les participants de « Face aux lecteurs ». Ce sont les lecteurs qui se portent candidat pour cet exercice phare du journal. Plusieurs étapes jalonnent l’aventure. Le lecteur a deux options : découper, remplir et retourner le bulletin – disponible dans le quotidien – par la poste au service de communication du journal ; ou, depuis octobre 2009, se rendre sur une page Facebook et postuler par e-mail.

Le “fact-checking” peine à s’imposer en France » Article » OWNI, Digital Journalism. Pourquoi l’UMP a intérêt à reprendre la main sur ses activistes digitaux. Citoyens ! Ca s’énerve depuis hier soir, notamment sur le blog d’Eric Mettout. Rappel des faits : Chaque jour, LEXPRESS.fr publie un petit vote afin de prendre la température de ses internautes sur divers sujets. Rappelons que ce module n’a rien de scientifique, mais qu’il permet de générer des petits pics d’intérêts voire de mettre en lumière parfois quelques grandes tendances… Or voilà que depuis quelques semaines, les “urnes virtuelles” sont bourrées et surtout spammées, curieusement toujours en faveur du Président Sarkozy ou des mesures prises par le gouvernement. Eric Mettout explique en détails “l’affaire” d’hier : “Nicolas Sarkozy s’étant exprimé hier, nous avons sollicité l’avis de nos internautes qui souhaitaient s’exprimer sur le sujet.

Du coup, en termes d’influence digitale pure, plusieurs éléments : pour bien connaitre le sujet, on assiste de façon peu subtile à une tentative de manipulation de l’opinion. A bon entendeur… Ces journalistes qui mentent pour vendre. Vous avez sans doute été choqué comme moi en découvrant cette affaire du reportage bidonné du Point sur la polygamie. Je pratique les journalistes depuis 25 ans, ayant été responsable de la communication de plusieurs sociétés de technologie, puis entrepreneur. La plupart des journalistes sont des gens passionnés et épris d'éthique. Je les aime bien en général, car je suis comme eux passioné d'info. Je suis d'ailleurs marié avec une journaliste: Cathy Nivez. Pourtant la profession de journaliste a un sérieux problème. Le trash-journalisme Je ne suis pas le seul à constater une dérive vers le trash, l'information déformée, "habillée" , quand elle n'est pas complètement inventée. Un journaliste du nom d'Olivier Bouchara m'a interviewé pour un article paru dans le dernier Capital.

J'ai aussi precisé: je suis un entrepreneur, pas un investisseur, et l'essentiel de mes moyens je les mets dans mon entreprise Wikio. Le problème, c'est que Bouchara écrit n'importe quoi. Le Point piégé : "Ça peut arriver à n'importe quel journaliste" La Une du Point du 30 septembre 2010. Le numéro de l’hebdomadaire Le Point du jeudi 30 septembre promet de briser les tabous et de tout dire sur l’immigration, les allocations, les Roms etc. Un super dossier sur « ce que l’on n’ose pas dire » dans lequel on trouve un article intitulé : « Témoignage : rencontre à Montfermeil avec des familles polygames ». Jean-Michel Décugis, enquêteur sérieux, fait le portrait de Bintou, une Malienne de 32 ans, troisième épouse d’un Français d’origine malienne.

Il la décrit comme une « jeune femme au joli visage légèrement scarifié de chaque côté des yeux ». Le lieu : « Cité des Bosquets, à Montfermeil (Seine-Saine-Denis), bâtiment 5. Bintou raconte son inquiétude pour ses enfants - « A l’école, ça va pas, et maintenant, il fait des bêtises. Bintou s’appelle en réalité Abdel et travaille avec des journalistes Bintou n’existe pas, le journaliste du Point ne l’a pas rencontrée. Jean-Michel Décugis : « J’ai fait ça par téléphone et on s’est fait piéger. Polygamie : le Point en flagrant délit de bidonnage. "La stratégie élyséenne : diffuser des extraits d'audition tronqués"

Medias FAIL

France 2 : désinformation autour du jeu vidéo ? | - Yahoo! Jeux. Pourquoi la télé diabolise Facebook - Recherche en histoire visu. Par André Gunthert, lundi 15 décembre 2008 à 22:22 (35093 vues, permalink, rss co) :: Médias «Ne pas s'inscrire sur ces sites de réseaux sociaux.» Tel était le conseil conclusif après le reportage diffusé par France 2, le 4 décembre 2008, dans l'émission Envoyé spécial ("Planète Facebook", 32", par Jérémie Drieu et Matthieu Birden).

Quelques mois après l'achèvement de la campagne victorieuse de Barack Obama, qui avait su trouver dans la convivialité de Facebook le moyen de favoriser une relation plus souple et plus moderne à la mobilisation politique, la France de la loi Hadopi, parfaitement servie par la télévision publique, marquait encore une fois sa différence. Aux Etats-Unis, où la série télévisée "Les Simpsons" peut parodier "Everyday", la vidéo culte de Noah Kalina, les pratiques numériques sont pleinement intégrées à la culture commune.

Mais au pays de Nadine Morano, foin de digital literacy, on en est encore à la "fracture numérique". Qu'a appris le télespectateur? Le pseudo manque d'information sur la gr. Ceci est un billet d’humeur… mais avec des morceaux d’Internet dedans pour ne pas trop m’éloigner de la ligne éditoriale de ce blog ! Ce matin, j’entends un débat sur la vaccination sur la grippe A sur France Info… D’un côté, un médecin et Martin Hirsch, qui expliquent pourquoi il faut se faire vacciner contre la grippe A. Ils avancent des arguments connus et raisonnés : les risques de l’épidémie, le devoir civique de la vaccination pour évider la propagation à d’autres du virus, le fait que le processus de création vaccin a été le même que celui de la grippe saisonnière (adjuvant compris), qu’il n’y a qu’une injection au lieu de deux finalement parce que les études montrent qu’à part pour les enfants en bas âge, une injection seule suffit, etc.

De l’autre, deux parents d’élèves et deux élèves qui sont contre. A noter que les élèves sont des représentants de syndicats d’étudiants, mais qu’ils sont là “en leur nom propre” et pas en tant qu’étudiants. Là, je sors de mes gonds !

Buzz

Le mythe de la désinformation sur internet. L’un des paradigmes de l’internet, c’est l’égalité entre les internautes. Sur internet, tout le monde peut s’exprimer publiquement sans aucunes barrières si ce n’est celle de disposer d’une connexion à internet. De nombreux services gratuit favorisent d’ailleurs cela, et notamment les blogs (et cela devient de plus en plus facile avec des outils comme posterous ou Tumblr). En un mot, internet favorise la liberté d’expression. CC Dreamsjung Cette idée, plutôt positive au départ, fait pourtant peur à de nombreuses personnes. Sans aller aussi loin, un ami m’a récemment fait part de ses réflexions sur le sujet : Je suis persuadé que ces inquiétudes sont infondées, et je vais essayer de vous montrer pourquoi. Prenons l’exemple d’un blogueur qui écrit un pamphlet infondé contre un homme politique connu. Ecrire, c’est bien, être lu, c’est mieux … Tout d’abord, si le blog est récent ou peu connu, il y a de fortes chances pour qu’il sera totalement ignoré et/ou que le billet ait très peu d’impact.

Laura Smet, la rumeur accélérée. Twitter: premier media à dompter la rumeur? Ce WE @soacre, un twitteur comptant (à l’époque) 80 followers, c’est à dire une petite sphère, a publié un tweet "scoop": Johnny serait en mort cérébrale et l’annonce officielle serait prévue pour lundi, le temps que la famille arrive. Puis double confirme En ce qui me concerne, ça a rebondit chez moi via @mrboo. Evidemment doute. Mais le fait que @mrboo l’aie retweeté compte, puisque lui je le connais, et que j’ai mon opinion sur son intégrité. Alors que nkgm se précipite déjà sur LePost (pour le coup je trouve avec précipitation) pour dénoncer l’embrasement de la twittosphère, on constatera bien vite que de feu il n’y eu point.

Je dirais avant tout parce que twitter est neuronale et que l’impact d’une information sans réalité est voué à s’écraser sur l’autorégulation du global brain. Quelques raisons pour lesquelles selon moi la réalité de ce real-time-web est bien différente de ce que croient les ignorants: Et j’en termine: je suis bien heureux que Mr Smet aille mieux. Like this: Internet, vache émissaire ou bouc enragé? - Nouvelle formule - L. L’Internet bashing est le sport à la mode chez les politiques et la poignée d’intellos qui les conseillent. La tendance n’est pas neuve, mais elle a pris ces derniers jours une ampleur inédite, portée par les affaires Hortefeux et Royal, après les révélations Faurecia et Chatel au supermarché. Le discours? Il est tout entier dans cette réaction de Dominique Wolton, sur RTL, dont on se demande à chacune de ses interventions pourquoi on s’obstine à solliciter son avis sur un sujet qui lui est aussi manifestement étranger: à l’en croire, en mettant en ligne la vidéo d’Hortefeux, LeMonde.fr a fait du "journalisme poubelle" - il aurait naturellement répondu la même chose pour le buzz Désirs d’Avenir ou la visite "short cuts" de Nicolas Sarkozy en Normandie.

Et de surenchérir: "Il y a deux espaces d’expression, un espace qui n’est pas légitime qui est Internet et un espace légitime qui est celui des médias". Ben voyons. Les journalistes contre la démocratie. Une démocratie vivante a besoin d’un pluralisme partisan, de liberté d’expression, d’une pression d’opinion, d’intellectuels qui s’engagent, de clivages idéologiques, d’une vie politique ouverte mais aussi de lieux de débats où se cristallisent les clivages idéologiques et les oppositions des projets.

Traditionnellement, en république, ce rôle était rempli par le parlement. Aujourd’hui sous les effets de la présidentialisation du régime, d’un mode de scrutin hyper majoritaire qui nourrit une opposition binaire entre deux blocs au discours formaté et de l’émergence d’une démocratie d’opinion, le parlement n’est plus le lieu que de combats techniques sur des modalités de réformes auxquelles ni le peuple ni les journalistes ne comprennent rien. Le débat politique se déroule donc dans les médias et en particulier à la télé.

Les journalistes et les animateurs de « talk-show » se retrouvent donc en première ligne de l’animation de la vie démocratique. Les journalistes jouent un jeu dangereux. Guerre et presse. Debat "internet contamine ?" chez Giesbert [itv] FOG 181209 - un. Le monde sans explication ou la vexation du journaliste : Crise. Avec l'avènement des médias sociaux, la fonction de médiation des journalistes est remise en cause. Ils fournissaient une explication du monde, mais leur position est menacée. Ils subissent une vexation existencielle: et si on n'avait plus besoin d'eux? Sur Internet, il est impossible de tout voir, de tout connaître. Là où je suis, je ne peux pas avoir une carte complète du web. En lisant le journal Le Monde (et d'autres), nous avons, au contraire, l'illusionde tenir le monde entre nos mains.

Aujourd'hui, avec l'avènement des médias en relation directe avec le public, c'est cette vision du monde qui vole en éclats. Médias directs Avec Twitter, par exemple, une institution, une célébrité ou un média s'adresse directement à moi. Au point où nous en sommes, il est difficile de dire si le modèle classique du journal va disparaître au profit de plateformes accueillant la multiplicité des voix, comme c'est le cas sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, etc.)

La vexation du journaliste. Canal+ piégé par un énorme canular sur l'armée roumaine | slate. Incroyable bévue de Canal +: dans l'émission L'Édition Spéciale du jeudi 18 février, le présentateur Bruce Toussaint a présenté comme véridique un canular expliquant que l'armée roumaine avait confondu Haïti et Tahiti et y avait envoyé des troupes. Voici la vidéo capturée par lepost.fr. Tout est parti d'une brève dans Courrier International que de nombreuses personnes ont lu trop vite.

La Roumanie a confondu Haïti et Tahiti et envoyé un bataillon et 2.000 tonnes d’aide humanitaire en Polynésie française, révèle le site roumain Times.ro. “Ce n’est pas la peine d’en faire un plat, franchement, Haïti, Tahiti, Papeete, toutes ces îles ont des noms qui se ressemblent”, a déclaré le ministre de la Défense roumain, Gabriel Oprea. Sauf que la dernière phrase relevait qu'il s'agissait d'un canular: «Seul hic, la nouvelle était bidon: Times.ro est un site satirique, rappelle le quotidien roumain Adevarul.»

«C’est une histoire extraordinaire: vous allez adorer cette histoire!» Publicité. Séisme, mensonges et vidéo - Après la télé. Loppsi: TF1 manque à l’honnêteté de l’information - BUG BROTHER. TF1 a une vision très particulière du débat parlementaire. Pour la seconde fois, en un an, son JT a présenté un hémicycle plein à craquer alors qu'il était en fait quasiment vide. Dans les deux cas, l'Hadopi, puis la Loppsi, il s'agissait de projets de loi décriés sur l'internet, mais plutôt soutenus par TF1. Le CSA, saisi de ces "manquements à l'honnêteté de l'information", envisage une sanction financière. Ce 9 février 2010, évoquant le "projet de loi sur la sécurité intérieure qui prévoit un arsenal contre les nouvelles formes de délinquance" que venait de présenter le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, les téléspectateurs de TF1 ont pu voir ceci : Les internautes qui, de leur côté, avait assisté à la séance grâce à sa retransmission sur le site de l'Assemblée nationale, avait de leur côté pu voir cela : Notez la légère différence, en terme de présence des députés dans l'hémicycle de l'Assemblée (et merci à PCInpact de l'avoir souligné).

Un précédent : la "couverture" de l'Hadopi. Loppsi : le journal de TF1 bourre encore l'hémicycle - Numerama. 3615 mavie: Scandale sur internet ! Le Monde et Libé main dans la main pour nous pondre des éditos s. Droit à l'avortement, ou le problème de l'information sur le net.

In-faux ! Un festival de fausses nouvelles - novövision.

Medias & Sarko

Comment la télé nous manipule. L'association des professionnels de l'information et de la docum.