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Future of money

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Réinventer le système monétaire par le dividende universel. Pour prolonger les débuts de réflexion que j’effleurais dans plusieurs de mes derniers articles Pourquoi le système financier est un château de cartes ; Pour un retour de la « finance utile », ainsi que dans 10 (mauvaises) raisons de ne pas croire au revenu de vie, je vous propose aujourd’hui de réfléchir à ce qui pourrait être un système monétaire optimal.

Commençons par un petit retour en arrière sur un de mes articles précédents, que je concluais en écrivant : le système financier et monétaire n’est qu’un château de carte dont la dette est la clé de voute. En substance, il faut comprendre que la très grande majorité de la monnaie en circulation l’est sous forme de dette. Les banques, grâce à leur pouvoir d’effet de levier, multiplient la disponibilité de la monnaie, de manière à octroyer des crédits aux autres acteurs de l’économie : états, entreprises, ménages. De sorte que si l’on désendette l’économie, cela revient à diminuer la quantité de monnaie, et donc provoquer une déflation.

L’innovation monétaire (2/5) : Comment se crée la monnaie. Jean-Michel Cornu, directeur scientifique de la Fing continue d’explorer pour nous l’innovation monétaire (voir la première partie). Dans De l’innovation monétaire aux monnaies de l’innovation qui vient de paraître chez Fyp éditions, il revient, notamment, avec sa clarté pédagogique légendaire, sur les processus de création de la monnaie. D’où vient la monnaie ? Cette question qui peut sembler simple est en fait révélatrice de la méconnaissance et des idées préconçues sur l’argent. Elle est pourtant fondamentale pour comprendre les possibilités d’innovations sociales permises par la monnaie. 1. La première façon de créer une monnaie a été d’utiliser un objet ou une matière première existant : de l’or, de l’argent, des coquillages [1] ou même des objets usuels dans les universités brésiliennes (voir plus loin). Cette forme de monnaie permet d’éviter le troc direct en utilisant un “objet intermédiaire”.

La situation a considérablement évolué. 2. L’État, se retrouve face à peu de choix : L’innovation monétaire (3/5) : Différentes monnaies pour différents objectifs. Jean-Michel Cornu, directeur scientifique de la Fing continue d’explorer pour nous l’innovation monétaire (voir la première et la seconde partie). Dans De l’innovation monétaire aux monnaies de l’innovation qui vient de paraître chez Fyp éditions, il entre dans le corps du sujet et explique la nécessité qu’il y a d’avoir différentes monnaies pour remplir différents objectifs. Nos monnaies nationales n’ont qu’un objectif unique, alors qu’on pourrait imaginer autant de monnaies que de but assignés à leur utilité. 1. Pourquoi faut-il plusieurs monnaies ? Jusqu’à présent, nous n’avons parlé que d’un monde où in fine il n’existe qu’une seule forme de monnaie permettant de tout acheter.

Pourtant, à y regarder de plus près, nous pourrions nous poser la question de monnaies plus spécialisées. Un pilote d’un cargo qui fait la navette entre l’Europe et l’Afrique témoigne (1) : « J’ai fait deux vols d’Europe vers l’Angola avec des grandes machines comme des chars. 2. 3. 4. 5. Jean-Michel Cornu. A propos de « Pour un système socialisé du crédit » par Frédéric Lordon. Ce texte est un « article presslib’ » (*) Frédéric Lordon a publié hier un article intitulé « Pour un système socialisé du crédit » et certains d’entre vous piaffèrent tant d’impatience devant mon absence de commentaire immédiat qu’ils en vinrent – négligeant le décalage horaire entre l’Europe et la Californie – à interpréter mon silence comme une manifestation honteuse de lâcheté.

Encore à me frotter les yeux, je crus de mon devoir de diffuser le plus rapidement possible le communiqué de presse suivant : Je lis toujours ce qu’écrit Lordon et comme ceux que me lisent le savent, ce que nous pensons se situe dans le même quartier même si nos propositions détaillées diffèrent en général. Ceci pour dire qu’il n’est nullement nécessaire de créer une atmosphère de match de boxe pour m’encourager à lire ce qu’il écrit : je le fais de toute manière.

Les « rentre lui dans le chou ! » ou au contraire « poule mouillée ! », sont tout à fait superflus. The Role of Interest in Future Monetary Systems - Spiral Out. In my recent reading I have frequently come across the related notions that currencies can be “designed” and that certain currency designs would eliminate the role of interest. In order to examine the validity of these claims it is important to first distinguish money or currency itself from that which is monetized. Money commonly serves three functions: Medium of ExchangeUnit of AccountStore of Value In modern currency regimes the “store of value” function has largely been usurped by other assets. Few people keep their savings in cash or bank accounts, opting instead for investments that have historically produced higher returns. Interest is simply a proxy for the return on these productive investments. Wikipedia tells us: Interest is a fee paid on borrowed assets. Interest is the price paid for the use of borrowed money.

Scarce resourcesVarying temporal preferences for consumption One possible system without interest would be a gift economy. Photo courtesy of paalia.

Fin du cash

Mobile Money.