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Fin du droit d'auteur ?

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20 ans de plus pour le Copyright musical en Europe : C'est là qu'est le véritable Vol ! L’Europe prolonge de 20 ans les droits des interprètes et producteurs de musique pouvait-on lire dans Le Monde il y a un mois. Pourquoi 20 ans au fait ? Et nous a-t-on jamais demandé notre avis ? D’ailleurs pourquoi 20 ans de plus et pas de 20 ans de moins ? C’est ce que se demande, non sans une certaine (acide) ironie, l’un de ceux que nous traduisions le plus à Framalang : notre ami Glyn Moody[1] Le copyright c’est le vol Copyright Theft Glyn Moody - 13 septembre 2011 - Blog personnel(Traduction Framalang : Nilux, ZeHiro, Duthils et Penguin) L’idée de « vol de copyright » est très répandue et l’idée que les gens « volent » du contenu numérique aux créateurs, sont des figures de style récurrentes chez les maximalistes du droit d’auteur.

On peut effectivement se poser la question de savoir si la duplication non autorisée engendre une perte de revenus, mais la réponse n’est pas aussi simple que ce que l’on voudrait nous faire croire. Le droit d'auteur est-il une notion périmée ? - Nonfiction.fr le. Le droit d'auteur est-il une notion périmée ? [vendredi 23 avril 2010 - 00:00] Les mécènes d’aujourd’hui ne sont plus les familles riches mais les annonceurs et les groupes de pression.

Le mécénat est toujours le fait des puissants de l’époque ; seules les modalités de la puissance évoluent… Dans cette configuration, le créateur serait rémunéré sous forme d’honoraires ou de salaire par le producteur ou l’éditeur ; et ce dernier n’aurait plus le monopole sur l’œuvre, mais uniquement la primeur. Une telle organisation modifierait assez peu les pratiques qui ont cours pour les créations ; elle supprimerait juste le monopole qui s’ensuit, donc les rentes de situation des industries de loisir et de quelques ayants-droits, très peu nombreux en fait. Ce faisant, elle obligerait même à davantage de créativité de la part de ces industries, afin de se maintenir dans la durée. La créativité n’est pas menacée par le recul du régime de la propriété intellectuelle. Le droit d’auteur a fait son temps, vraiment ? - La république d. Un débat monte qui n’a pas fini d’agiter le milieu littéraire : rien moins que la remise en question du sacro-saint droit d’auteur, qui n’est plus seulement d’inspiration libertaire puisqu’elle chatouille désormais les libéraux.

Guillaume de Lacoste Lareymondie n'en est pas : il se rattacherait plutôt à l'école de pensée des communautariens dans la lignée dite de la radical orthodoxy. Responsable des publications électroniques et des droits dérivés dans une maison d’édition parisienne avant de travailler dans l’internet, il vient de jeter un pavé dans le marc de café en publiant sur le site nonfiction.fr une longue étude intitulée « Le droit d’auteur est-il une notion périmée ? ». A la manière dont la question est posée, on sent déjà qu’il est jugé insatisfaisant, inadéquat, caduc. Inadapté à la transmission des savoirs. Il est vrai qu’il a été conçu en un temps où le photocopiage et la télédiffusion des cours par internet n’étaient même pas des vues de l’esprit.

Amanda Palmer : « Plus personne n’est propriétaire de la musique. L’industrie de la musique voudrait bien retenir dans son giron les artistes qui, comme la chanteuse Amanda Palmer, lui échappent (derniers en date : Phoenix, Radiohead, Nine Inch Nails). Ces musiciens qui ont reconquis leur indépendance, ont pris en charge leur créativité et leur fanbase grâce au web. Avant de rompre avec son label il y a quelques semaines, Amanda Palmer, 33 ans, a longtemps été la moitié du duo américain Dresden Dolls, du « cabaret punk brechtien », puis s’est lancée dans une carrière solo en 2008 avec un album, Who killed Amanda Palmer.

Invitée du Midem à Cannes en février, Palmer, qui a plus de 400 000 followers sur twitter utilise avec inventivité les outils du web et a su catalyser une armée de fans autour de sa forte personnalité pour monétiser son art. Elle enchaîne les flashmobs organisés grâce à twitter, les webcasts gratuits et les ventes aux enchères d’objets utilisés dans ses clips. Amanda Palmer : C’est une libération divine ! La fin du droit d'auteur à l'ère numérique - novövision. Fighting Copy-Paste Culture Is A Losing Battle.