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Etat des déficits publiques

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Dette : la plus grosse n’est pas toujours la plus méchante. Les montants des dettes souveraines font peur mais c’est dans leur maturité que réside le principal danger. Les pays les plus endettés ne sont pas forcément les plus menacés. l Pays Maturité (années) Dette (% PIB) Déficit (% PIB) Roy. Grèce Espagne France Allemagne Japon Etats-Unis Sources : April 2010 WEO, Eurostat, OCDE.

En 2009, les déficits publics ont atteint 8,7% du PIB mondial, les dettes s’envolent. Ainsi le Royaume-Uni, fortement endetté depuis le sauvetage de son système bancaire, n’est pas menacé à court terme car la maturité de sa dette est estimée à 12,8 ans, soit la plus longue de tous les pays développés. La maturité de la dette détermine la marge de manoeuvre budgétaire des pays.

Les Etats-Unis sont dans une mauvaise situation. Mais c’est le Japon qui se trouve dans la situation la plus critique. Tout le monde est en concurrence. Armand VIDAL Photo : Pink Sherbet Photography – Flickr. F. Baroin : la rémunération moyenne des fonctionnaires en hausse. Courbe des taux de la France. Commençons par rappeler ce qu’est une courbe des taux : c’est la courbe qui, à un instant donné, représente la valeur des taux d’intérêts en fonction de la durée des prêts. Par exemple, actuellement en France, la courbe des taux de l’État est la suivante: Le lecture est simple : vous gagnerez environ 0,8 % par an en prêtant à l’État pour 1 an, et 1,8 % pour 5 ans. En temps normal, la courbe a cette forme concave et croissante, car les taux courts sont plus bas que les taux longs (immobilisation de l’argent plus faible, aversion au risque plus faible, incertitude sur le taux d’inflation réduite, etc.). Depuis 15 ans, les taux n’ont cessé de baissé, fortement : Comme nous le verrons, ceci a permis à l’État de s’endetter furieusement, à charge annuelle d’intérêts quasiment constante, voire décroissante.

Ils ont baissé en aout, sans doute provisoirement. Ceci va fortement augmenter la charge de la dette, et probablement réduire à néant tout effort de réduction de celle-ci… Notre avenir ? Les circuits de la dette européenne. Les marchés européens ont les yeux rivés sur les quelques pays dont la dette et la capacité à rembourser inquiètent de plus en plus: la Grèce, le Portugal, l’Espagne, l’Irlande et dans une moindre mesure l’Italie. L’Irlande refuse toujours de se faire aider par l’Union européenne tandis que certains craignent la contagion de la crise irlandaise à l’Espagne et au Portugal.

Le New York Times propose une infographie claire et instructive sur les dettes de ces cinq pays envers leurs voisins européens. Le quotidien explique: «Au cours de la décennie qui a suivi l’introduction de l’euro, les économies du continent sont devenues de plus en plus interdépendantes. Avec les emprunts et les opérations bancaires transfrontalières, de nombreux pays à la périphérie de l’Europe se doivent de grandes sommes entre eux, mais aussi à leurs voisins plus riches comme l’Allemagne et la France.»

Image: Capture d'écran du New York Times publicité Devenez fan sur , suivez-nous sur. Mieux informer la société française sur les politiques publiques. Le travail ici est énorme car cela commence par récupérer le droit à l’information. Or celle-ci est monopolisée par l’INSEE qui, la plupart des Français l’ignorent, non seulement a le monopole des enquêtes statistiques – ce qui est normal compte tenu du coût – mais s’est arrogé aussi leur traitement en éliminant pratiquement tout le secteur privé ; ce n’est pas le cas dans la plupart des pays étrangers où les instituts de statistique sont limités à produire l’information brute et pas à la traiter.

Mais l’une des obligations les plus ardentes qui nous attend pour les élections est de rendre à la société un droit de regard sur la gestion des finances publiques. Nous ne sortirons pas de la dictature de l’énarchie tant que le Parlement n’aura pas les moyens techniques d’équilibrer la toute puissance des Finances et en particulier les moyens de contrôler lui-même ce que devient l’argent public.

C’est une réforme qui ne demande aucun référendum, aucune révolution constitutionnelle. Déficit public record en France | slate. Le déficit public de la France atteindra 140 milliards d'euros en 2009, soit 8,2% du produit intérieur brut (PIB), annonce François Fillon dans une interview dans Le Journal du Dimanche (JDD). Un niveau sans précédent depuis plus de soixante ans. Le Premier ministre souligne que «2009 a été le budget de la relance au prix d'un déficit très lourd de l'Etat».

En juin, le ministre du Budget Eric Woerth estimait que le déficit public dépasserait «probablement» les 6% en 2009. Mais «2010 sera le budget de la reprise», assure le chef du gouvernement. «Le déficit de l'Etat sera réduit de 140 milliards en 2009 à environ 115 milliards en 2010», souligne-t-il, évoquant un projet budgétaire «volontariste et vert», basé sur «un objectif prudent» de 0,75% de croissance pour l'année. Pour faire des économies, l'Etat poursuivra la réduction «des emplois publics par le non-remplacement d'un départ à la retraite sur deux, soit une baisse de 33.000 emplois», ajoute-t-il.

[Lire l'article complet sur le JDD] Dette de la France : €1 055,9 milliards. Dette de la France : €1 055,9 milliards ! La dette de la France se montait à 1 055,9 milliards d’euros fin septembre dernier. C’est l’addition de la dette nette de 192,4 milliards telle qu’elle apparaît dans la balance des paiements (rubrique 3,3) et des 70,6 % de la dette de l’Etat (1 223 milliards) détenus par les non-résidents, soit 863,4 milliards selon l’Agence France Trésor (en tenant compte des décimales). Avant, c'est-à-dire avant l’adoption de l’euro, la situation nette de la maison France qui était publiée dans la balance des paiements par la Banque de France était proche de la réalité : elle était plus ou moins positive, c'est-à-dire que la France avait des réserves, notamment en devises convertibles.

Toute augmentation importante de la dette était alors sanctionnée par les marchés (le franc français baissait par rapport aux autres monnaies fortes, dont le deutschemark). A cette époque-là, les Français devaient épargner pour financer eux-mêmes leurs dettes publiques. Graphique 1 : Les mauvais pères de famille. La gestion malsaine des comptes publics On a l'habitude de qualifier la tenue correcte d'un budget de "gestion en bon père de famille". Une remarque un brin sexiste qui laisse entendre que celui qui ramène l'argent à la maison a aussi suffisamment de jugeotte pour éviter de le jeter par les fenêtres et assurer la durabilité de l'équilibre financier de son foyer. À en juger par l'état de la dette française, et des budgets parfois déséquilibrés des collectivités, on ne peut pas en dire autant des hommes et femmes politiques qui pourtant n'hésitent pas à nous faire la leçon sur la saine gestion de notre argent (à l'image de Christine Lagarde mouchant Eric Cantona la semaine dernière).

On a coutume de résumer ce problème en une phrase qui veut tout et rien dire : les fonctionnaires coûtent trop cher. Un budget, quel qu'il soit, peut-être séparé en deux parties distinctes : le fonctionnement et l'investissement. Par exemple, quand vous achetez une voiture, c'est un investissement. L'argent des autres. Par Eric Raymond « Le problème avec le socialisme », un mot resté célèbre de Margaret Thatcher, « c'est que, tôt ou tard vous êtes à court de l’argent des autres ». Cette observation est la clé pour comprendre la vague de faillites gouvernementales qui a déjà commencé à déferler sur nous.

L'État de Californie était un indicateur de référence aux États-Unis, tellement à court de monnaie qu'il a commencé à émettre des reconnaissances de dettes à ses fournisseurs en lieu d'espèces. Les gouvernements des États de l'Illinois, de New York et du New Jersey sont dans une situation presque aussi désastreuse. Avant d’avoir vérifié cette information, je pensais que 39 des 50 États de l’Union étaient en déficit, mais en fonction de cette visualisation des estimations pour 2010, 46 Etats sont actuellement en déficit. Ainsi, l'augmentation d’impôts n’est jamais vertueuse. MAJ: Une journée après cet article : les craintes sur la dette européenne atteignent des pays considérés comme plus sûrs. [Eric S. 2010 : crise des finances publiques en Europe. Au plus haut niveau, des économistes chevronnés ont fait croire à nos dirigeants que notre dette ne comptait pas car nos actifs (le Château de Versailles et le Mont Saint Michel par exemple) n’étaient pas évalués.

Ainsi, Eric Héyer, directeur adjoint du département Analyses et Prévisions de l’OFCE disait-il dans un entretien accordé au Figaro en septembre 2009 sous le titre La France est capable de rembourser ses dettes] : « On parle toujours de la dette brute de la France et jamais des actifs qu’elle possède et qui permettent d’équilibrer la balance : l’Etat possède en effet des actifs financiers, et d’autres actifs, notamment immobiliers, qu’il peut potentiellement céder pour se renflouer, même si ces biens sont peu liquides : il serait en effet difficile de vendre le Louvre ! Ainsi, avant la crise, quand la dette brute atteignait 70%, la dette nette financière (c’est-à-dire la dette brute moins la valeur des actifs financiers détenus, ndlr) ne pesait que 38%. Rapport Pébereau. Dette publique : ces économistes qui sonnent l’alarme. L’auteur nous propose en effet pour commencer une batterie de statistiques impressionnante, s’étalant sur plusieurs décennies, sur les rapports existant entre les développements respectifs du secteur capitaliste et du secteur étatique (qu’il appelle « communiste »), le taux de croissance et la dette publique.

C’est ainsi que : entre 1978 et 2010 la croissance du secteur public a été en France deux fois plus élevée que celle du secteur privé ; sur la même période, mais plus encore depuis 2002, la courbe de décroissance du PNB reflète la courbe du ratio du secteur privé par rapport au secteur public ; quand le secteur public augmente d’un point, le ratio dette publique sur PNB augmente de quatre points. la courbe de hausse du chômage reflète enfin celle de la hausse du ratio secteur public sur secteur privé. La citation : « Si les politiques parviennent à distribuer un pouvoir d’achat non gagné en empruntant de quoi effectuer ces transferts, alors ils seront réélus.

Dette de l’État : la démagogie ne fait plus recette | Owni.fr. Selon un sondage Ifop publié par le Figaro, 72% des Français pensent que la crise ne justifie pas de reporter l'effort de réduction de la dette. Infographie via Selon un sondage Ifop publié par le Figaro, 72% des Français pensent que la crise ne justifie pas de reporter l’effort de réduction de la dette.

Mieux : 75% des sondés se disent “inquiets” en pensant au déficit public et à la dette de l’État, quand 92% s’accordent à reconnaître la nécessité de “réduire les dépenses”. Il ne faut jamais désespérer. Voilà qui coupe l’herbe sous le pied d’une classe politique dont la plupart des membres misaient sur le peu d’intérêt des Français pour de si basses questions d’intendance. Et qui achève de démontrer le caractère factice de l’émission de télé-réalité présidentielle sur TF1, au cours de laquelle le mot “dette” n’a pas été prononcé une seule fois. Wait and see. »Article initialement publié sur. Jacques Attali: le déficit doit être détruit avant qu'il nous dé. La crise grecque et la défiance croissante sur les marchés à l'égard de la dette souveraine de ce pays de la zone euro, les attaques grandissantes contre le Portugal et l'Espagne sont autant d'illustration de la deuxième vague de la crise financière qu'annonçait Jacques Attali l'an dernier.

Il mettait en garde contre les déficits publics incontrôlés et notamment celui de la France. Nous republions cet article. publicité Il fut un temps lointain, il y a plus de 21 siècles, où un homme politique romain, Caton dit «l'Ancien», terminait tous ces discours devant le Sénat de la ville par une phrase restée dans la mémoire collective comme le symbole de l'obsession en politique: «Carthago delenda est» («Carthage doit être anéantie»). Et comme, dans l'action publique, pour être efficace, il faut toujours répéter les choses un nombre incalculable de fois, il finit par obtenir gain de cause. Aujourd'hui, personne ne semble prendre au sérieux cette menace. Jacques Attali Devenez fan sur. Un «déficit 0» en 2017, c'est possible. L' Assemblée nationale a adopté définitivement le budget de l'Etat pour 2011: le déficit prévisionnel pourrait de 91 milliards d'euros, contre 150 en 2010.

Cette forte diminution est-elle l'amorce d'une politique durable? La décroissance du déficit se poursuivra-t-elle en 2012, année d'élection présidentielle? Le retour à l'équilibre, c'est-à-dire à un «Déficit 0» est-il possible? Le Pacte européen de stabilité tolérait un déficit public maximum de 3% du PIB. La France frise les 8% en 2010. Mais raisonner en % de PIB est trompeur. Publicité Pourquoi mettre fin au déficit? Il y a quatre bonnes raisons au moins de mettre fin le plus tôt possible au déficit des finances publiques à l'origine de la dette publique française.

On ne peut pas échapper au remboursement Il faut d'abord se persuader que deux portes de sortie sont fermées. Les générations futures C'est cher, ça ne rapporte rien Le vrai prix de l'emprunt, c'est l'aliénation progressive de sa liberté d'action. L'emprunt profite aux riches.