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Digital Revolution

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La croisade des réacs sur le net : LesInrocks.com. En 1954, le Dr Fredric Wertham publiait Seduction of the Innocent, un essai dans lequel il prêtait aux comics alors en plein essor une influence malfaisante sur la jeunesse. La polémique qui s’ensuivit donna naissance au Comics Code Authority, qui interdit la violence ou les dessins de vampires… Par la suite, la télévision, les dessins animés japonais ou les jeux vidéo furent (sont) suspectés de la sorte par les adultes soucieux du bien-être de la jeunesse.

Aujourd’hui, c’est au tour d’internet d’avoir ses Fredric Wertham. On voit ainsi fleurir études et déclarations de spécialistes jetant l’opprobre sur le net en général et sur certains sites en particulier. En août, une étude de Pear Analytics, relayée partout, estimait que 40 % des conversations sur Twitter n’étaient que bavardages inutiles (ferait-on ce procès au téléphone ?). D’études biaisées en conclusions hâtives, on a lu que Facebook accroissait les risques de cancer et que les réseaux sociaux infantilisaient. FreeWifi pour tous! Il y a des jours, comme ça, où Internet me prend vraiment la gueule.

Mais cela doit être de ma faute : quelle idée que d’aller habiter au cul des vaches, là où même La Poste et les pigeons voyageurs rechignent à passer! Internet pour les bouseux, c’est juste usant à la longue : une connexion molle du genou, avec des décrochages intempestifs quand tu es au téléphone avec un client et un débit de poussin qui n’est pas sans te rappeler les heures glorieuses du réseau, quand on s’y connectait en RTC, c’est-à-dire via un modem gros comme une imprimante d’aujourd’hui, directement collé à la prise téléphonique. C’était l’Internet parfait pour cultiver l’art ultime de la patience, quand on pouvait cliquer sur un lien et aller pisser tranquille en attendant que la page s’affiche enfin.

Bref, on fait avec avec. Avec plus ou moins de bonheur, mais on fait avec. On ronge notre frein. On fait contre mauvaise fortune bon cœur. L’Internet nomade, pour nous, c’est presque une seconde nature. Et bien non! REZO7.tv: Le Web 4 par Joël de Rosnay. La révolution numérique considérée comme une quatrième révolutio. La révolution numérique considérée comme une quatrième révolution En simplifiant à l'extrême, la science a deux manières fondamentales de changer notre compréhension : l'une est extravertie et se rapporte au monde, l'autre est introvertie et nous concerne nous-mêmes. Trois révolutions scientifiques ont eu un grand impact, à la fois selon les deux points de vue extroverti et introverti. En changeant notre compréhension du monde extérieur, elles ont également modifié notre conception interne de ce que nous sommes. Après Copernic, la cosmologie héliocentrique a déplacé la Terre et donc l'humanité du centre de l'univers.

Darwin a montré que toutes les espèces vivantes ont évolué au fil du temps depuis des ancêtres communs et par la sélection naturelle, déplaçant ainsi l'humanité du centre du monde biologique. Tout cela fait partie d'une évolution métaphysique plus profonde provoquée par la quatrième révolution. Un mariage réussi entre la physis et la technè est heureusement réalisable. Do It Yourself, mais avec les autres | InternetActu.net. Par Jean-Marc Manach le 25/06/09 | 1 commentaire | 6,142 lectures | Impression L’innovation n’est plus l’apanage des chercheurs ou créateurs d’entreprise. La fonction, qui occupait -et occupe encore- des pans entiers de l’industrie et des services, était un métier à part entière.

Aujourd’hui, c’est aussi une passion, voire un passe-temps, pratiqué par des amateurs dans le monde entier (voir “Nous sommes tous des hackers !”) , mais également, grâce à l’innovation sociale, un des moteurs de la cocréation de richesses et de valeurs. La session “Innover avec les non-innovateurs” qui se tenait à Lift France témoignait bien de l’ampleur de cette réappropriation des cycles de l’innovation par la société civile. Douglas Repetto à Lift France 09, par Laurent Neyssensas. Offrir un ordinateur à sa mère, c’est bien. Un Medialab pour expérimenter, IRL, l’interactivité Interactivos? Quant au “?” Innover avec les non-innovateurs Catherine Fieschi à Lift France 09, par Laurent Neyssensas.

Conflit transitionnel

L'Internationale du web n'est pas pour demain. Dans un article récent assez peu commenté sur le web francophone, Kevin Kelly proclame que les modes de relation et de production des internautes s'apparentent à une nouvelle forme de socialisme. Ce qu'il nomme «digital socialism». Une sorte d'associationnisme des origines, qui a plus à voir avec le phalanstère de Fourier qu'avec le socialisme moderne adossé à l'Etat tel que nous l'entendons aujourd'hui. Qui est Kevin Kelly? Photographe, journaliste, écrivain un brin illuminé, il est, sinon LE gourou web par excellence, du moins l'un des zélateurs les plus affirmés d'Internet et de la cyberculture.

Un technophile, qui a pour tribune la bible de la technophilie, le magazine américain Wired, dont il est d'ailleurs l'ancien rédacteur en chef. Et l'auteur d'isoler quatre niveaux d'implication des internautes: le partage, la coopération, la collaboration et enfin le collectivisme. Des exemples? Jusque-là, l'article ne nous apprend rien de nouveau sur les usages d'Internet. Publicité. Pourquoi Owni ? | Boinblog. Déclaration de guerre contre Internet. Depuis 2005 et le référendum européen au résultat confisqué, il était prévisible que les voix sur le Net allaient prendre de plus en plus de force, non pas à cause d’une personne en particulier, qui serait idolâtrée, mais par l’alliance de millions d’anonymes… par cette intelligence collective souvent moquée par les apparatchiks.

Nous en avons la preuve aujourd’hui. Quand les médias traditionnels cherchent à enterrer les affaires (Brice Hortefeux, Frédéric Mitterrand, Jean Sarkozy… et ce n’est qu’un début), elles reviennent sans cesse au devant de la scène, reprises jusqu’à plus soif, parfois avec mauvaise fois, dans le but de crier ce que tous doivent savoir et qu’une classe bienpensante voudrait étouffer. À ce moment, les médias encore pour un temps de masse n’ont plus d’autres choix que de suivre le mouvement populaire. Rien de neuf à vrai dire. Je croyais que la classe politique et que tous les héritiers du one to many avaient compris que le monde avait changé. Ne pas pactiser avec l’ennemi. Eben Moglen : “Je ne les qualifierai pas de voleurs, sauf s’ils. 37 000 personnes ont été poursuivies aux Etats-Unis pour partage de fichiers musicaux par les groupes d’intérêts représentant les majors musicales. 77 millions de dollars ont ainsi été gagnés par ces industriels, mais ils n’ont pas versé un centime aux musiciens.

Et comme nous l’avions prévu, ces actions coercitives n’ont en rien empêché la reprise en main de la distribution culturelle par les jeunes du monde entier. “Porter plainte contre vos clients, ce n’est pas un business model”, avait déclaré Michael Dell. Ca témoigne aussi du mépris avec lequel l’industrie du disque traite ses clients. L’objectif est de leur faire peur, afin de pouvoir leur vendre de l’air, et faire des profits sur des biens qui ne coûtent rien. Parce qu’une fois numérisé, le coût de reproduction d’un fichier est quasi nul. “Un contrôle de type soviétique dans une société post-soviétique” “Un monde de sociabilité complète et totale” “Je ne les qualifierai pas de voleurs sauf s’ils me traitent de pirate” Les internautes, ce “douloureux probleme” - BUG BROTHER - Blog. "Si vous ne voulez pas avoir de problème de vie privée, n'allez pas sur le Net ! "Pascal Rogard, directeur général de la SACD et défenseur émérite de l'Hadopi, lors du colloque Droits et libertés dans la société numérique, organisé par Nathalie Kosciusko-Morizet (voir aussi le compte-rendu de Jean-Michel Planche).

La proposition de Mr Rogard a le mérite de la franchise. Et il n'est -hélas- pas le seul à le penser. On l'entend souvent, en effet (ou "anéfé ;-), émanant, qui de policiers ou de leurs affidés, qui de personnes d'autant plus méfiantes de l'internet qu'elles n'y vont généralement jamais, ou presque (on les reconnaît facilement : elles ne s'en servent que comme d'un "minitel 2.0, pour y faire leurs courses ou réserver une place dans le TGV -et encore : il s'en trouve même qui ont peur d'...acheter sur l'internet).

Le web 2.0 ? Dit autrement : les internautes sont les "bougnoules" de la république. “Rien ne sert de s’énerver : il faut juste les ignorer” Internet et la fin des intellectuels en perruque « [ Blok Not ] Il y a quelque chose de commun dans les déclarations publiques et médiatiques de personnes bien connues et bien en vues comme Dominique Wolton ou Alain Finkielkraut, pour ne prendre que ces deux références récentes.

D’une part, ils apparaissent comme largement déclassés dans les débats à propos d’Internet où on les convoque pour porter un "regard d’intellectuel", comme on convoque un auteur dans une dissertation de philosophie (on le fait parler sans le comprendre ni l’analyser). D’autre part ils portent des attaques ou soulèvent des critiques qui présentent d’étranges similitudes, qui ne peuvent devoir leur ressemblance qu’à la seule méconnaissance. Soit il y a des préjugés préétablis sur Internet qui errent dans la conscience collective et ils s’en font banalement l’écho (pour des "penseurs", c’est une faute, et même grave), soit ils ont un intérêt particulier à produire le même discours.

Internet, lie de la pensée ? Like this: J'aime chargement… #Hadopi2, #Loppsi2 : Viol au dessus d’un nid de coucou : :: Nues. Les anciens-modernes | Owni.fr. Hadopi a pour effet secondaire de révéler un clivage naissant mais net entre anciens et modernes (les nouveaux-anciens et les nouveaux-modernes, si j’ose dire). Les télés d’info en continu constituent un bon terrain d’observation des tendances générales. On est obligé de regarder les télés pour avoir l’avis des nouveaux-anciens qui ne semblent pas connaître l’existence du web. D’autant [...] Hadopi a pour effet secondaire de révéler un clivage naissant mais net entre anciens et modernes (les nouveaux-anciens et les nouveaux-modernes, si j’ose dire). Les télés d’info en continu constituent un bon terrain d’observation des tendances générales.

Les vieux jeunes Des artistes patentés, des intellectuels professionnels, des penseurs de magazines réputés être dans la modernité vous surprennent par des positions parfaitement réactionnaires, Hadopi est un révélateur de leur méconnaissance confondante des médias numériques. Des modernes…tiens ! Mais qu’il ne s’inquiètent pas, les grincheux. La politique 2.0 à la française, révolution ou gadget ? : La Gee.