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Cyberwar

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Cybercriminalité : des chiffres pour faire peur ? 01net. le 19/11/10 à 16h25 Dès le milieu des années 70, les recherches sur la cybercriminalité mettaient en évidence l’apparition de nouvelles menaces.

Cybercriminalité : des chiffres pour faire peur ?

Selon des sondages réalisés aux Etats-Unis au début des années 80, près de 50 % des entreprises interrogées avaient subi un acte de type cybercriminel. Vingt-cinq ans plus tard, la situation n’a fait qu’empirer. Oubliée l’heure des hackers héros de séries B ! Ces chiffres nous disent que la forteresse est sous le feu. Ces dernières années, les botnets sont venus noircir le tableau, capables de prendre la main sur des millions d’ordinateurs, comme le célèbre bot Mariposa (espagnol) qui infecta près de 13 millions de machines dans le monde. Des chiffres parfois farfelus Nous comprenons bien l’effet produit ou recherché par la publication de telles données : renforcer le discours alarmiste, faire prendre conscience de l’imminence d’une catastrophe (les infrastructures sensibles seraient à la merci de n’importe quel vandale).

Téhéran impuissant contre le virus informatique Stuxnet. - Le principal réacteur de la centrale nucléaire iranienne de Bushehr Raheb Homavandi / Reuters - L’attaque électronique dont est victime l’Iran se poursuit sans qu’aucune solution n’ait apparemment été trouvée pour l’enrayer.

Téhéran impuissant contre le virus informatique Stuxnet

L’IRNA (Islamic républic news agency), l’agence officielle iranienne, a publié le 27 septembre les explications fournies par Hamid Alipour, directeur adjoint de la société d’Etat iranienne des technologies informatiques précisant: «Nous surveillons et contrôlons le développement du virus. Nous avions prévu de l'éliminer en deux mois, mais il n'est pas stable, et trois nouvelles versions sont apparues depuis que nous avons commencé les opérations de nettoyage». Gouvernement étranger Trente mille ordinateurs infectés par le virus Stuxnet ont été jusqu'à présent dénombrés en Iran, selon Mahmoud Liayi, responsable des technologies de l'information au ministère de l'industrie.

Publicité Les Iraniens ne parviendraient pas à isoler les virus. Aide extérieure Résignation. Les États-Unis seraient vaincus en cas de cyberguerre. Les États-Unis seraient vaincus si une cyberguerre éclatait aujourd'hui, a mis en garde l'ancien directeur du renseignement américain Michael McConnell lors d'une audition au Congrès.

Les États-Unis seraient vaincus en cas de cyberguerre

«Si nous entrions en guerre aujourd'hui dans le cadre d'une cyberguerre, nous serions battus», a dit M. McConnell mardi lors d'une audition consacrée à la cybersécurité devant la Commission du Commerce, des Sciences et des Transports du Sénat. Comparant les dangers d'une cyberguerre à la menace que représentait l'Union soviétique pendant la Guerre froide, le vice-amiral à la retraite, responsable du renseignement de l'administration de Georges W. Bush a ajouté: «nous sommes les plus vulnérables, nous sommes les plus connectés, nous sommes ceux qui ont le plus à perdre».

M. Ses propos interviennent un peu plus d'un mois après que le géant américain de l'internet Google a révélé avoir été avec d'autres la cible d'une série de cyberattaques en provenance de Chine. La cyberguerre fait trembler Washington. Mike McConnell, ancien patron du renseignement américain, l’a affirmé mardi passé au Congrès: les Etats-Unis seraient vaincus en cas de cyberconflit.

La cyberguerre fait trembler Washington

«Si notre pays entrait en cyberguerre aujourd’hui, nous perdrions. Nous sommes les plus vulnérables. Nous sommes les plus connectés. Nous avons le plus à perdre.» Cette mise en garde de Mike McConnell, l’ancien patron du renseignement américain de 2007 à 2009, mardi passé au Congrès, n’est pas passée inaperçue à Washington. La vulnérabilité des Etats-Unis face aux attaques informatiques est l’une des rares questions sur lesquelles des parlementaires démocrates et républicains s’entendent. Effet dévastateurAu cours de l’audience mardi dernier au Congrès, Mike McConnell a cependant relativisé la capacité des Etats-Unis de se défendre contre les attaques informatiques: «Nous ne réduirons pas le risque, a-t-il martelé. Les préoccupations américaines face à la cyberguerre ne sont d’ailleurs pas récentes. La Suisse est aussi vulnérable Serge Gumy.