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Crise économique

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The Great depression

Japanese lost decade. Economic collapse. Ponziland. La fin de la mondialisation commence par l'Argentine. Une récente dépêche AFP qui est passée relativement inaperçu montre les changements qui commencent à s'opérer un peu partout sur la planète. Les effets de la crise commencée en 2008 semble être de pousser les nations à s'affranchir, chaque jour un peu plus, du marché mondiale et cela dans le but d'éviter d'importer ses effets de plus en plus nombreux et délétères. Petit à petit certains pays redécouvrent l'intérêt d'être relativement auto-suffisant en matière de politique intérieur. Être plus auto-suffisant permet d'avoir une bonne politique de l'emploi, bien adaptée aux besoins démographiques de la population, d'indépendance économique permet aussi une plus grande liberté dans les relations internationales. En effet pas besoin de faire des génuflexions à des dictateurs lorsque votre nation peut se nourrir toute seule.

Le secteur du jouet n'est bien entendu pas le seul concerné, on peut citer le secteur textile ou la production d'électroménager. Le redressement argentin après 2001. De la servitude moderne.

Mondialisation

Sur-consommation. 737 maîtres du monde contrôlent 80 % de la valeur des entreprises mondiales - Capitalisme. Une étude d’économistes et de statisticiens, publiée en Suisse cet été, met en lumière les interconnexions entre les multinationales mondiales. Et révèle qu’un petit groupe d’acteurs économiques – sociétés financières ou groupes industriels – domine la grande majorité du capital de dizaines de milliers d’entreprises à travers le monde. Crédit : Michael Aston Leur étude, à la frontière de l’économie, de la finance, des mathématiques et de la statistique, fait froid dans le dos. Trois jeunes chercheurs de l’Institut fédéral de technologie de Zurich [1] ont scruté les interactions financières entre multinationales du monde entier.

Résultat : 80 % de la valeur de l’ensemble des 43.000 multinationales étudiées est contrôlé par 737 « entités » : des banques, des compagnies d’assurances ou des grands groupes industriels. Une super entité de 50 grands détenteurs de capitaux Cette concentration pose de sérieuses questions. Ivan du Roy Pour télécharger l’étude complète en anglais. Derives financières.

Matières premières

Crise de la dette en France. Économistes Atterrés. Les économistes éthérés sont aveugles. Des économistes qui se situent dans le spectre de la gauche viennent de publier un Manifeste «Crise et dette en Europe: 10 fausses évidences, 22 mesures en débat pour sortir de l’impasse». C’est un document étoffé qui a deux cibles, les marchés financiers et l’Europe, rendus responsables de l’enlisement dans la crise. Les marchés financiers continuent à faire la loi et obligent les autres acteurs économiques, privés ou publics, à passer sous les fourches Caudines des normes de rentabilité financière; la théorie, en fait l’idéologie néolibérale dont la crise a montré son inanité, règne plus que jamais, au moins dans la tête des dirigeants économiques ou politiques; l’Europe, par ses règles libérales, notamment en matière de finances publiques, est au bord de la déflation.

Ce diagnostic alarmant, on peut très largement le partager sur beaucoup de points et en même temps il y a quelque chose qui gêne. Publicité Première cible de la critique rageuse, les marchés financiers. Jacques Bass.

Les ruines du modèle social Français

Crise de la dette privée (subprimes 2008) Crise des dettes souveraines 2010-2012. Bankrun 2010. "Devenir agriculteur aujourd'hui est un acte plus que suicidaire" Les bulldozers venus abattre les 13 hectares de poiriers de Pierre Priolet ont mis en lumière tout le dysfonctionnement du système agricole hexagonal. Cet arboriculteur du Vaucluse avait, grâce à son site Consommer-juste.fr, tenté d’apporter des réponses à l’hémorragie rurale. Mais dans un monde de consommation de masse contrôlé par les grandes surfaces et où l’on privilégie le visuel au goût, les moulins à vent ont eu raison de la pugnacité de notre Don Quichotte paysan. Face à un Etat léthargique qui laisse mourir les hommes de la terre, l’utopie de Pierre Priolet est un rayon de soleil sur le sol tari d’une agriculture moribonde.

Notre homme de courage n’a heureusement pas dit son dernier mot et compte bien repartir au combat. Qu’on se le dise ! (Voir le reportage de France 2 sur Pierre Priolet) Pierre Priolet : Lorsque les engins sont arrivés, j’ai eu le sentiment de me trouver ouvrier dans une usine qu’on venait délocaliser. C’est la logique économique actuelle. Mal, très mal. Joseph Stiglitz : "Nous n'avons pas de système économi. Capitalisme. Toute la vérité sur le capitalisme. A l'école, à la télévision on ne cesse de nous répéter que le capitalisme est la moins pire des solutions. Que de toute façon, le communisme, ça ne peut pas marcher. Autant vous le dire tout de suite, s'il n'y avait que le communisme et le capitalisme comme choix pour notre économie, la nature serait vraiment bizarrement faîte ! En effet, alors que le capitalisme est dirigé par la recherche de profit et la possibilité de spéculer grâce à un capital existant, le communisme lui est une conception de société sans classe, une organisation sociale sans État fondée sur la possession commune des moyens de production.

Ainsi, l'orientation économique serait une sorte de choix cornélien entre le tout profit et le bénévolat ? Drôle de postulat de la part de nos chers dirigeants, laissez-moi vous éclairer sur quelques points... Notre choix actuel C'est là que c'est particulièrement fort ! Pourquoi tant de capitalistes ? Mais alors, vous êtes communiste très cher ! Eh bien non ! Puis apparût la société.

Un capitalisme dégénéré.