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Crise du disque

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La “vraie” mort de l’industrie de la musique » Article » OWNImusic, Réflexion, initiative, pratiques. L'industrie de la musique enregistrée est en train de mourir, nous dit une récente étude américaine. Sauf qu'avec une analyse erronée, il est délicat de proposer une vision pertinente du secteur et de ses évolutions. Michael DeGusta corrige le tir. Michael DeGusta (@degusta) qui écrit pour le site Businessinsider.com et tient le blog TheUnderstatement.com. Comme beaucoup d’observateurs de l’industrie de la musique, il s’est intéressé aux graphiques publiés suite à l’étude menée par l’institut Bain & Company en janvier dernier. Sauf qu’il a découvert que ce graphique, censé représenter l’évolution de l’industrie de la musique enregistrée depuis 1973, était erroné. Il a donc repris les chiffres, et propose une version corrigée de cette étude pour le moins éloquente… lorsque elle est correctement utilisée. Un graphique erroné et ses origines En janvier dernier, Bain & Company a produit le graphique suivant, lequel fait partie de leur rapport intitulé “l’édition à l’ère du numérique”.

Les cinq étapes du deuil du CD, à usage des maisons de disques - Nous publions la tribune de Philippe Thorel. Président de la société WMI et chargé de cours en Master à l’Université d’Evry, Philippe Thorel a été témoin et acteur de plusieurs mutations du marché français de la musique vers le dématérialisé : en participant au lancement, en 2003, des plateformes digitales de musique Fnacmusic et Virginmega ; en créant en 2004 la base de données pour la distribution digitale des labels indépendants de la SPPF ; et par le lancement en 2009 de BigaDJ.fr, premier service de Web DJ.

Les derniers chiffres des ventes de disques pour le premier semestre 2009 sont édifiants : - 67% en valeur par rapport à 2002. Malgré cette chute continue depuis plusieurs années, la profession n’a pas encore fait le deuil de son vieux modèle économique qui garantissait jusqu’à aujourd’hui ses revenus. Les étapes du processus de deuil face au changement 1ère étape Choc et déni du phénomène : les années 1999-2001 2ème étape Révolte, colère, les années 2002-2004 3ème étape 4ème étape.

Indicateurs du SNEP : une industrie du disque exsangue - So_cult. Dans sa Lettre du SNEP et du GIEEPA (GIE de l’industrie phonographique et audiovisuelle) de septembre, le syndicat des maisons de disques en France publie quelques indicateurs qui donnent le tournis. Avec un marché physique en chute libre (- 63 % en valeur depuis 2003) et un marché numérique dont la croissance se traine (+ 4,7 % à peine au premier semestre 2009 par rapport à l’an dernier sur la même période), l’industrie du disque paraît presque exangue, au terme d’une redoutable cure d’amaigrissement.

Par rapport au premier semestre 2002, la valeur du marché des singles a été divisée par 6. Et dans le même intervalle, celle du marché des albums est passée de 482 M€ à 173 M€. Quant aux vidéos musicales, qui ont connu un mini boom au milieu des années 2000, elles se vendent beaucoup moins bien aujourd’hui (15,6 M€) qu’en 2005 (39 M€) ou même en 2002 (18 M€). La variété française s’effondre (109 M€ de CA au 1er sem. 2009, contre 349 M€ au 1er sem. 2002). Croissance pépère du téléchargement. Pourquoi la chute du marche de la musique va désormais s&# J'ai récemment eu une intéressante discussion avec un groupe d'amis travaillant dans l'industrie de la musique -responsable de start-up, ancien manager de label, ancien responsable de la Sacem, etc.- et il m'a semblé intéressant d'en rapporter le propos en le pimentant de mon avis personnel. D'une façon générale, le consensus est que les choses vont continuer à évoluer à peu près comme elles l'ont fait durant les huit années passées : une baisse du marché de l'ordre de 10 à 12% en valeur par an et une augmentation du digital trop faible pour compenser quoi que ce soit.

Chacun y va de son bon mot pour expliquer que les gens sont prêts à consommer des CDs* , si la musique est bonne... Voici donc dix prédictions et hypothèses... On verra d'ici peu et ce post grave dans le marbre une référence de ma capacité divinatoire, ou à avoir l'air ridicule... mais ça ne tue pas comme chacun sait. Cette affirmation amène tout d'abord une vraie question : pourquoi le marché a dévissé aussi fortement? Why is Music Cheaper Now? It's as Simple as Supply and Demand. About a month ago a blog post titled “Why Your Art is Cheaper Than a Latte” appeared on the Digital Music News blog. In it, the post focused on the singer/songwriter Sufjan Stevens, and the reaction he and his label had to the declining price of music (CD or digital).

I’ll talk about Mr Stevens’ reaction later on here, but first discus why music has gotten cheaper these days. Remember that economics 101 class you took back in college and the whole supply and demand graph? I know, it was boring, but it can explain this reality. If you never took economics, I’ll explain what I mean (I used to teach the class). To refresh any memory, I put what the supply and demand graph looks like below. Here’s your economics 101 review. As the theory goes, a price for a product is determined by how much in quantity is being demanded and supplied over time.

How has the consumption of music been effected by this? Fast forward now to the last 10 years. À la découverte des marchés de la musique: Le Mouv', contrô. Music Sales Decline for Seventh Time in Eight Years. Etats généraux des musiques du monde en septembre à Paris | Rue8. Les 11 et 12 septembre prochains se tiendront les états généraux des musiques du monde à Sciences Po Paris, et là, vous allez me dire : et alors ? Pourtant, derrière ce sujet qui ne paraît pas être au centre des préoccupations quotidiennes, se profile une réflexion sur nos sociétés et le rapport qu’elles entretiennent avec les cultures du monde et plus largement avec l’autre.

Le vocable « musiques du monde » est un fourre-tout. Un terme antagoniste réunissant aussi bien les musiques traditionnelles et rituelles, datant de plusieurs siècles, que les nouvelles fusions produites par de jeunes musiciens cosmopolites et modernes. Mais au-delà d’un simple problème de terminologie, ces musiques sont un parfait révélateur des déséquilibres et des faiblesses de notre monde, un témoignage de la diversité culturelle et de la globalisation de nos sociétés.

Dans le contexte actuel, redéfinir clairement leurs identités et préparer leur avenir paraît indispensable. Sur le forum, les débats sont lancés. FRANCE: Le SNEP détruit la valeur symbolique du disque d'or. (cc Afagen) Recevoir un disque d'or ne veut plus rien dire. Avant que la crise ne commence à frapper le disque en France, le SNEP accordait un disque d'or pour 100.000 exemplaires vendus (ce qui n'était déjà pas gage de fortune pour l'artiste). La précieuse récompense, souvent décernée sur les plateaux de télévision, devait dire au consommateur ce qui avait du succès pour influencer ses achats. Le club des majors du disque renforçait ainsi sa position dominante à grand coup d'auto-congratulation. Puis la crise est passée par là. Il y a trois ans, le SNEP avait déjà modifié ses barèmes pour décerner des disques d'or dès les 75.000 exemplaires vendus, et les disques de platine à 200.000 exemplaires plutôt que 300.000.

Un disque de platine vaut aujourd'hui un disque d'or d'il y a quatre ans (100.000 unités), et le disque de diamant ne vaut plus que 500.000 exemplaires. Seulement 110 "hits" sur 115.000 albums sortis en 2008. Le marché du CD audio a perdu 7 % en novembre - GL Connection, l. Gildas Lefeuvre est depuis une vingtaine d’années un observateur privilégié de la filière musicale, de son marché et de ses tendances, de ses enjeux et de ses mutations. Journaliste spécialisé, il a collaboré à de nombreuses publications B to B, dont Show Magazine, le Bulletin des Rotations, Radio & Musique Info, Radio Activité (Québec), Ecran Total, Notes (le magazine de la Sacem), L’Année du Disque, Francophonie Diffusion, Visa Permanent et Midem News.

Il a lancé le bulletin Obs Line et fut rédacteur en chef de La Lettre du Disque avant d'assurer la rédaction en chef et la direction de la rédaction de Musique Info de 2001 à 2006. Gildas Lefeuvre est par ailleurs auteur de l'ouvrage "Le producteur de disques" (Editions Dixit, 1994 et 1998). Fondateur de l'Observatoire du Disque et de l'Industrie Musicale en 1995, il a réalisé plusieurs études, notamment pour Zone Franche, l'European Music Office (Bruxelles) et le Sppam (Syndicat des producteurs de programmes audiovisuels musicaux). Le CD audio poursuit son long déclin en France - Numerama.

C'est une longue et lente agonie que connait le CD audio en France. Selon le dernier baromètre mensuel (.pdf) de l'Observatoire de la musique, la chute du marché se poursuit, à la fois en termes de volume et de valeur. Ainsi par rapport à mars 2009, le CD en France a connu une baisse significative de 6,7 % en volume et de 7,7 % en valeur.. Sans surprise, c'est le single qui est le principal moteur de cette dégringolade, puisqu'il tombe à -27 % en volume et -26,5 % en valeur. Ceci dit, les autres formats ne font guère mieux. Du côté des albums de musique, on relève également un net recul puisque les ventes chutent de 5,8 % en volume et 7,4 % en valeur. Parmi les causes de cette désaffection, nous retrouvons le désintérêt progressif des grandes surfaces alimentaires et des grandes surfaces spécialisées. Des chiffres qui viennent contredire la vision du futur président d'Universal Music Group.

REGARDS SUR LE NUMERIQUE : Blog - Quand les médias sociaux revis. Les ventes de CD baissent de 6% et le Net ne prend pas le relais. Un chien policier portugais cherche de la drogue à l’école de police (Jose Manuel Ribeiro/Reuters) Le marché du disque ne va pas bien, décidément. Les données publiées par l’Observatoire de la musique sont franchement mauvaises. Les données de septembre, les dernières disponibles, montrent que les ventes en France sont de 6% moindres qu’en septembre de l’année précédente.

Ce sont les ventes de singles qui souffrent le plus, avec une baisse de 45% par rapport à septembre 2008. Notons que, dans le Top 10, un seul album est produit par un indépendant. Si l’on ajoute à ce tableau la baisse du nombre de nouvelles signatures d’artistes (moins 30% en 2008) et le fait que pour la première fois le nombre de contrats « rendus » est supérieur à celui des nouveaux contrats, on voit que le marasme continue. Face à cette crise, il est frappant de noter la faiblesse de la part des ventes sur Internet, qui ne représentent, grosso modo, que 6% du marché.

Or 20% c’est très peu. Crise du disque. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La crise du disque est due au développement du support numérique et à la distribution de la musique sous forme de fichiers. La crise est devenue plus importante dans les années 2000. Tout au long de son histoire, l'industrie musicale enregistrée a connu des crises relatives à d'importants changements, techniques et économiques.

Constat de la crise dans les années 2000[modifier | modifier le code] À partir des années 2000 les ventes de CD connaissent des reculs dans tous les pays développés (en France la première baisse de chiffre d'affaires des maisons de disques apparaît en 2002). Marché mondial : les ventes de disques auraient reculé de 10 % en 2007 selon le syndicat mondial des producteurs de musique IFPI[1].Marché français : il est entré plus tard dans la crise que les autres marchés européens, mais la chute est ensuite devenue très forte. Les causes de la crise[modifier | modifier le code] — Paul Krugman[12] L’album, espèce menacée (2/2) : l'expérience numérique tota.

La question secoue le monde de la musique. Le bon vieil album serait-il en train de doucement se dissoudre dans un univers de buzz et de single ? Au-delà de la Crise de l’industrie du disque, c’est une façon de penser l’œuvre musicale qui vacille. Rue89 et les Inrocks.com s’associent pour une enquête en deux volets sur la mort du format album. L’album, un format dépassé ? La révolution serait déjà amorcée. Il prédit purement et simplement la fin de l’album et de son format « contraignant » et « archaïque » au profit d’un univers artistique numérique : « Aujourd’hui, le format numérique libère les artistes.

Le format numérique « libère les artistes » 33 tours, 45 tours ou CD, jusqu’ici, les artistes ont toujours dû s’adapter aux contraintes et aux limites de leurs supports. Selon lui, les artistes ont bien plus à proposer qu’un simple album par an suivi de quelques concerts. Un album numérique pour sauver les majors Nine Inch Nails, l’archétype du groupe 2.0. « Buzz » contre album ? ElectronLibre.